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Les dispositions relatives au label universitaire des centres de santé pluridisciplinaires et des maisons de santé pluriprofessionnelles reposent actuellement sur la signature d'une convention tripartite avec l'ARS, dont ils dépendent, et un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, comportant une unité de formation et de recherche de médecine ayant pour objet le développement de la formation et de la recherche en soins primaires. Des praticiens agréés en qualité de m...
… à ouvrir le conventionnement de maisons de santé pluriprofessionnelles avec des UFR de pharmacie ou d'odontologie, afin de faire de la recherche dans ces domaines. La commission a repoussé l'amendement, mais je lui donne, à titre personnel, un avis favorable.
L'amendement vise à associer les ostéopathes et les diététiciens aux maisons de santé. Intégrer ces professionnels dans ces maisons répondrait à une forte demande des Françaises et des Français en matière de médecine douce, et permettrait le développement d'une approche globale et complémentaire des soins.
Les maisons de santé peuvent déjà accueillir des auxiliaires médicaux, comme les diététiciens, les orthophonistes et bien d'autres professions. La question du statut des ostéopathes parmi les professionnels de santé se pose et dépasse le cadre de leur intégration dans les maisons de santé. Pour ces raisons, la commission a repoussé l'amendement, et j'émets donc un avis défavorable.
Nous avons voté, au début de la semaine, la suppression du numerus clausus et nous avons évoqué le besoin de créer de nouveaux stages en médecine générale. Chaque maison de santé devrait pouvoir proposer des stages en médecine dans la mesure où ils sont financés par l'État.
Les maisons de santé peuvent déjà accueillir des stagiaires en médecine et pas seulement en médecine générale, du reste. Leur prise en charge dépend des capacités d'accueil des maisons mais également de la volonté des médecins qui exercent de devenir maîtres de stage. Il ne revient donc pas aux maisons et centres de santé de développer les offres de stage. Avis défavorable.
Vous connaissez bien les maisons de naissance, madame la ministre. En 2013, ce dispositif expérimental a été voté pour une durée de cinq ans, le décret fixant les conditions de l'expérimentation ayant été publié en 2015. La prise en charge, pour la sécurité des femmes, a été fixée par la Haute Autorité de santé. L'intérêt de ces maisons de naissance est d'offrir aux femmes, pour l'accouchement, un environnement moins technique,...
Nous avons déjà eu cette discussion en commission. Vous souhaitez prolonger d'un an l'expérimentation des maisons de naissance. Il me semble que cinq ans, c'est déjà suffisant. Nous devrions disposer du bilan de cette expérimentation d'ici à la fin de l'année. Avis défavorable.
...n constat : un déficit de coordination diminue la qualité de l'offre de soins et pose à la fois la question de la permanence des soins et celle de l'égal accès à la santé en milieu rural. Le projet PAIS propose de décloisonner l'offre de santé et s'appuie sur le fonctionnement suivant : organisation d'un planning de soins non programmés ; formation des secrétaires médicales ; prévention dans les maisons de retraite ou les écoles ; salle mise à disposition, par la mairie, pour effectuer des dépistages dont les résultats sont directement envoyés aux professionnels concernés pour une prise en charge rapide en cas de besoin. Il s'agit de mieux prendre en charge les patients en libérant du temps de soins et d'aller dans les territoires en déficit de soins. Enfin, ce type de dispositif reste peu coût...