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Je crois comme vous que le rôle des sages-femmes doit être renforcé. Toutefois, vos amendements ne me semblent pas opportuns. Certaines formulations restent en effet très floues, comme « s'assurer de la synthèse des informations transmises par les différents professionnels de santé ». En outre, certaines de ces compétences – comme la prévention, notamment la vaccination – sont déjà aux mains des sages-femmes. J'aurai d'ailleurs l'occasion tout à l'heure de donner un avis favorable à un amendement visant à étendre cette compétence. Comme l'a très bien dit Mme la ministre en commission la semaine dernière, les sages-femmes peuvent déjà assurer le suivi des femmes si et seulement si ces dernières ne sont pas atteintes de pathologies – c'est là que réside la grande...
Madame la ministre, je n'ai évidemment rien à vous apprendre sur la problématique vaccinale. Je profite d'ailleurs de la défense de cet amendement pour vous remercier et vous féliciter de la politique que vous menez avec courage et obstination en faveur de la vaccination.
Cet amendement tend à participer à cet effort. En effet, plus on parle de la vaccination et plus on met de professionnels à disposition pour pouvoir vacciner, mieux on pourra vacciner. Il s'agit donc de compléter le dispositif législatif existant en élargissant les compétences des sages-femmes, en autorisant celles-ci à prescrire et à pratiquer des vaccinations auprès d'enfants, dans des conditions définies bien sûr par décret.
La commission avait repoussé cet amendement. Toutefois, après l'avoir étudié – et en saluant l'engagement de Mme Poletti, qui connaît très bien les questions relatives aux sages-femmes – , je donnerai, à titre personnel, un avis favorable, car il s'inscrit, à mon sens, dans la perspective de notre très fort engagement en faveur de la vaccination.
... prescriptions médicales obligatoires. La liste de ces vaccins serait établie par arrêté. Cela permettrait aux pharmaciens de participer à la politique de renforcement de la couverture vaccinale et cela faciliterait le parcours des patients, via un partage de tâches. Les pharmaciens d'officine ont déjà démontré qu'ils sont de solides acteurs de proximité, notamment dans le cadre de la campagne de vaccination antigrippale, laquelle sera généralisée à l'ensemble du territoire en 2019-2020. Le présent amendement s'inscrit dans la suite logique de cette mesure.
Depuis dix ans, les infirmières et infirmiers vaccinent contre la grippe sans prescription médicale préalable les personnes fragiles, à l'exception des primo-vaccinés. Lors de la dernière campagne de vaccination, ce sont plus d'1 million de personnes qui ont pu être vaccinées ainsi. La loi avait prévu que l'infirmière puisse revacciner la population adulte, mais le décret d'application a été beaucoup plus restrictif. Plusieurs questions se posent aujourd'hui. Pourquoi avoir limité la mesure à la grippe, alors que les compétences requises sont les mêmes pour toute vaccination ? Pourquoi l'avoir circonscr...
Comme vient très bien de le dire notre collègue Bernard Perrut, les infirmières possèdent les compétences requises pour vacciner. Notre amendement vise donc tout simplement à étendre la possibilité légale de vaccination par les infirmiers. Ainsi pourront-ils procéder sans prescription médicale à la vaccination de l'ensemble des adultes, à l'exception de la primo-injection, selon des modalités et conditions de réalisation qui seront fixées par décret en Conseil d'État pris après avis du Haut Conseil de la santé publique.
Je vais compléter ces propos. Il serait en effet intéressant d'étendre les compétences des infirmières en matière de vaccination et surtout le public au profit duquel elles peuvent intervenir. On sait que les infirmières assurent un très bon maillage territorial – plus de 100 000 d'entre elles exercent en libéral. Elles sont donc un bon interlocuteur s'agissant de la vaccination.
Depuis l'entrée en vigueur du décret no 2018-805 du 25 septembre 2018 relatif aux conditions de réalisation de la vaccination antigrippale par un infirmier ou une infirmière, ces derniers peuvent pratiquer des primo-vaccinations. Ces amendements constitueraient donc un recul plutôt qu'une avancée ; je ne crois pas que ce soit l'objectif de leurs auteurs. J'en propose donc le retrait ; à défaut, l'avis sera défavorable.
... fantasme et réalité, la grippe anime chaque hiver l'actualité médicale. Parmi les chiffres, qui vont bon train, l'un a particulièrement retenu mon attention : Santé publique France estime que le nombre de morts évités grâce au vaccin s'élève à environ 2 500 personnes chaque année. Le professeur Boëlle a déclaré avec prudence : « Nous ne disposons pas aujourd'hui de preuve de bonne qualité que la vaccination réduit la mortalité chez les personnes âgées ; cependant, elle évite des infections donc a priori des décès. » Or il existe actuellement en France 4 716 laboratoires de biologie médicale, qui, si le Gouvernement entendait notre demande, pourrait servir de points d'accès supplémentaires à la vaccination antigrippale. Par ailleurs, je crois que cette proposition s'inscrit dans la droite ligne du ...
Nous sommes favorables à ce que les 4 716 laboratoires de biologie médicale participent à la vaccination antigrippale. Cela ne ferait que renforcer la couverture vaccinale contre la grippe. Par ailleurs, les biologistes qui exercent sur ces sites sont déjà formés pour tous les types de prélèvements auprès des patients. Ayant, de plus, acquis une longue expérience dans l'élimination des déchets médicaux, ils ne rencontreraient aucun problème avec la traçabilité des vaccins.
Pourquoi donnez-vous de tels avis alors que nous vous avons expliqué, en long, en large et en travers, l'utilité que pourraient représenter ces possibles points d'accès à la vaccination antigrippale ? Les 4 716 laboratoires de biologie médicale seraient utiles dans votre campagne de vaccination contre la grippe, notamment en tant que points d'accès de proximité pour les personnes âgées, les seniors.
Il faut se souvenir de ce qu'a coûté la vaccination contre la grippe H1N1, alors que nous avions déjà ces moyens à disposition. Je ne comprends pas cette absence de réponse.
S'agissant de la vaccination antigrippale, peuvent déjà l'effectuer les médecins, les infirmiers et les pharmaciens. Madame Ménard, vous parliez des personnes âgées à domicile : ce sont les infirmiers qui les vaccinent, à l'occasion d'une de leurs visites quotidiennes. Quant au reste de la population, les pharmaciens d'officine sont autorisés à vacciner dans certaines régions, dans le cadre d'une expérimentation lancée par l...
J'étais le rapporteur de la commission d'enquête sur la manière dont a été programmée, expliquée et gérée la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1). Je vous assure qu'à l'époque, les autorités cherchaient partout le moyen de vacciner ! Si vous voulez accroître la couverture vaccinale, pourquoi se priver des laboratoires de biologie ? On y trouve des médecins biologistes et des infirmiers : ils savent piquer ! Il faut élargir le périmètre de ceux qui sont habilités à vacciner, si l'on veut augmenter la vaccination. ...
Vous avez un bon, vous achetez votre vaccin. Le lendemain, vous devez faire une prise de sang : au laboratoire, vous demandez à être vacciné ! C'est un peu stupide que le biologiste ne puisse pas le faire. Pour le rapport dont j'ai parlé, je me suis rendu aux États-Unis. Savez-vous qu'on y vaccine dans les aéroports, dans les gares ? Il y a des halls de vaccination ! Si les taux de vaccination sont énormes, c'est parce qu'on peut vacciner partout ! Si vous voulez des résultats dans la vaccination antigrippale, il faut faire appel aux médecins biologistes.