4 interventions trouvées.
...cée, mais nous sommes en train de nous organiser, à partir d'un fond de carte, pour déterminer l'emplacement des hôpitaux. Ce dispositif doit contribuer à l'édification d'un système public de santé suivant une logique de gradation des soins – vous nous avez fait une petite leçon sur le sujet, hier soir – , comportant trois niveaux : les soins de proximité ; les soins spécialisés, les services de chirurgie, les maternités ; les soins ultraspécialisés. L'adaptation des activités et des matériels lourds en fonction du niveau d'intervention des hôpitaux est la consécration d'un modèle de santé qui porterait l'ambition d'assurer au plus près des habitants des soins de qualité en premier et second recours. Derrière la façade attrayante du principe de pertinence des soins à l'échelon le plus adapté se d...
L'article 9 habilite le Gouvernement à prendre par voie d'ordonnance des mesures pour moderniser le régime des autorisations des activités de soins – chirurgie, maternité, urgences – et des équipements matériels lourds. Malheureusement, de nombreuses incertitudes persistent concernant cette fracture de notre système de santé à travers les hôpitaux hyperspécialisés. C'est pourquoi je demande la suppression de l'article.
La désertification médicale et l'accès à la santé sont parmi les préoccupations les plus partagées par nos concitoyens. Ce sujet revient de façon récurrente dans les débats – nous n'avons cessé de le répéter depuis le début de la semaine. Nous assistons, impuissants, à des fermetures d'hôpitaux, de maternités, de services de chirurgie, d'urgences… Cette réduction de l'offre de soins, en particulier sur les territoires ruraux, renforce encore le sentiment d'abandon. Un sujet aussi important ne peut être traité par voie d'ordonnance, surtout si la durée de l'habilitation est fixée à dix-huit mois. Nous devons être davantage consultés sur ces questions. C'est pourquoi nous demandons la suppression de l'article 9.
... Les textes relatifs aux activités de soins et équipements matériels lourds actuellement soumis à autorisation ont fait l'objet de multiples aménagements au fil du temps, ce qui a abouti à des régimes disparates et à des écarts importants entre des activités faiblement réglementées et d'autres fortement contraintes. À titre d'exemple, certaines activités de soins pourtant à haut risque, comme la chirurgie – hors chirurgie cardiaque et neurochirurgie – , ne font pas l'objet d'un encadrement juridique très contraignant, en l'absence de conditions techniques de fonctionnement. À l'inverse, l'activité de traitement des cancers est une activité de soins décrite de façon beaucoup plus détaillée. Une révision de tous ces textes semble donc nécessaire. Nous veillerons bien évidemment à la ratification de...