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...s de tels accords. L'accord avec le Nigéria, signé le 16 juin 2016, porte sur la coopération en matière de défense et sur le statut des forces. Il a pour objectif de fournir un cadre juridique aux actions conjointes des armées nigériane et française, notamment sur la question du renseignement et de la formation des cadres militaires. Ce type d'accord est similaire à celui signé avec d'autres pays africains dont Paris est très proche, comme les Comores, le Togo, le Sénégal, Djibouti, la Côte d'Ivoire, la Guinée et le Mali. Depuis quelques années, la France souhaite redonner un coup de neuf à ces accords de défense. La grande question que l'on se pose est la suivante : ces nouveaux accords sont-ils le faux nez des anciens, directement issus de la période post-coloniale, ou s'agit-il sincèrement d'u...
...coup plus fermement au sein du Conseil de sécurité de l'ONU pour faire respecter les résolutions qui y sont votées. C'est valable pour le Sahara occidental comme pour le conflit israélo-palestinien et pour tous les conflits gelés du monde. Plutôt que de s'épuiser à obtenir un siège de membre permanent du Conseil de sécurité pour un autre pays européen, la France devrait faire en sorte que l'Union africaine devienne membre permanent du Conseil de sécurité. La France pourrait aussi mener une réflexion approfondie et multilatérale pour sortir enfin du système du franc CFA, anachronisme colonial dangereux pour la souveraineté politique, monétaire et financière des pays africains qui l'utilisent et un instrument monétaire entravant le développement. Trouver, par le débat avec les Africains, une altern...
Je vous remercie, cher Jean-Paul Lecoq, d'avoir ainsi revisité à votre manière cinquante ans de relations africaines. Nous nous retrouvons sur certains points, par exemple lorsque vous évoquez les questions de la santé, de l'accès à l'éducation, à l'énergie. Nous souscrivons bien sûr non seulement à ces intentions, mais aussi aux politiques publiques menées depuis des années en termes de développement et de codéveloppement. En l'occurrence, ce n'est pas de cela dont nous discutons aujourd'hui. Jusqu'à la di...
Je peux vous assurer, pour avoir vécu les situations que vous avez évoquées, que les sentiments des Africains à l'endroit de nos soldats ne sont en rien ceux que vous décrivez. Ce texte est un signe fort envers nos soldats, qui servent et nous protègent au-delà de nos frontières. C'est un signe fort de l'attachement que nous portons à leur sécurité et à leurs conditions de vie.