Interventions sur "scientifique"

25 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...e Door, notamment, l'a dit dans la défense de sa motion de rejet préalable – , nous trouvons courageuse la politique que vous voulez développer en matière de vaccination, madame la ministre. Notre rapporteur général, M. Véran, a organisé de nombreuses auditions, dont celle du professeur Alain Fischer, avec qui nous avons eu un échange passionnant, et nous vous avons aussi entendue. Je ne suis pas scientifique et j'aurais assez tendance à faire confiance à ceux qui savent. Par la politique de vaccination, on peut sans doute grandement améliorer la prévention et la santé de nos concitoyens. Cependant, je trouve que nous communiquons très mal sur ce sujet. Nous sommes tous assaillis de messages argumentés contre la vaccination, auxquels, en attendant une campagne pour la vaccination qui sera lancée proc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...tie la plus élémentaire, vient ébranler l'opinion publique ? Cette précipitation du Gouvernement à agir questionne même les défenseurs de la vaccination – dont nous sommes – , pourtant bien conscients de l'enjeu de santé publique qu'elle représente. Mes chers collègues, la défiance est de mise après les divers scandales sanitaires que nous venons de traverser. Les interrogations de la communauté scientifique sur les adjuvants contenant de l'aluminium ou sur les vaccins contre l'hépatite B ou le cancer du col de l'utérus n'aident pas à l'établissement d'un climat apaisé. De plus, la question des laboratoires pharmaceutiques est loin d'être subsidiaire ; les enjeux financiers sont tels qu'il est nécessaire d'instaurer une frontière étanche entre la politique industrielle et la politique sanitaire du m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

...n des affaires sociales exclusivement ; une seule de ces auditions a réuni plusieurs experts et elle n'a pas été rendue publique. À présent, nous devons décider et voter en notre âme et conscience, sans avoir eu le temps de nous forger une vraie conviction sur ce dossier. Nous devons donc suivre notre propre conviction, notre intime conviction, sans que des débats objectifs et dépassionnés entre scientifiques et experts aient eu lieu devant nous et dans notre société. On nous demande de nous prononcer dans l'urgence. Mais pourquoi donc ? Nous n'avons pas besoin de dix ans. On pourrait juste nous laisser quelques mois pour réfléchir à une question qui touche quand même à la santé des Français !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Il est fondamental de poursuivre la consultation citoyenne. Je vous propose d'organiser des états généraux de la vaccination, sous l'égide, par exemple, de l'Institut Pasteur, qui est tout de même l'une des grandes valeurs scientifiques françaises…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

L'extension de l'obligation vaccinale à onze vaccins pourrait être applaudie si de véritables études indépendantes en prouvaient l'utilité. Or, le 27 juin dernier, le conseil scientifique du Collège national des généralistes enseignants déclarait qu'« il n'y a aucun élément scientifique pour attester que cette mesure aboutisse à une meilleure protection ». Par ailleurs, je me souviens très bien des propos que vous avez tenus lors de la séance des questions au Gouvernement du 26 juillet dernier, madame la ministre : vous aviez qualifié de « désinformation » les avertissements de no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

… ou ne pas vouloir le comprendre ! Poser la question de son extension, réfléchir, demander un débat contradictoire et scientifique pour parvenir à une décision raisonnable et scientifique, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Dans plusieurs interventions structurées, nourries de références à des travaux de chercheurs et de scientifiques, cette question a été soulevée. L'Assemblée nationale doit en tenir compte. Nous proposons par conséquent de voter contre l'extension de l'obligation vaccinale, et non contre la vaccination, afin de nous donner les moyens d'avoir ce débat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...re une décision. Je regrette de vous dire, madame la ministre, que votre façon de procéder ne convainc pas une partie de l'opinion publique. Il faut donc en changer et se donner les moyens du débat. C'est tout ce que nous demandons. Non, nous ne mettons pas nos enfants en danger ! Nous essayons de faire en sorte que le plus grand nombre d'enfants soient vaccinés. Pour cela, un débat rationnel et scientifique est nécessaire. Nous en avons l'occasion, donnons-nous en les moyens !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Beaucoup de choses ont été dites dans la discussion sur l'article. La ministre a parfaitement présenté l'ensemble des arguments scientifiques à l'appui de la proposition qu'il nous est demandé d'accepter. Chacun est libre d'avoir son opinion, et le débat qui s'est engagé montre que chacun ici est libre de l'exprimer ; tant mieux !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

La vaccination n'est pas seulement un fait scientifique, c'est un fait de société. Elle implique à la fois les sciences biomédicales et les sciences sociales. C'est aussi un choix de société, car elle possède un double fondement : scientifique et politique. Mener une politique de vaccination, c'est faire appel à la solidarité face au danger – la ministre l'a très bien expliqué – , à une sorte de fusion des individus face à une menace qui n'est pas ind...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...cialisation du vaccin obligatoire DTP sans que celui-ci soit associé à d'autres vaccins non obligatoires. Vous affirmez que ceux qui s'étonnent de la précipitation du Gouvernement sont opposés aux vaccins, ce qui est parfaitement mensonger. Tout est venu du souhait de ces familles de disposer du DTP sans être forcées à faire administrer à leurs enfants des vaccins complémentaires dont des travaux scientifiques, que vous cachez volontairement, mettent en doute les conséquences ! Je songe évidemment aux travaux du professeur Romain Gherardi sur les conséquences neurologiques de certains vaccins. Il ne s'agit absolument pas, en tout cas en ce qui me concerne, de prétendre mettre fin à l'obligation vaccinale. Il existe une obligation vaccinale et des vaccins qui ont fait leurs preuves. L'enjeu est simple...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean François Mbaye :

Monsieur Dupont-Aignan, quand vous parlez de sclérose en plaques, faites bien attention ! Il n'y a à ce jour en France – nos collègues neurologues, rhumatologues et pharmacologues, notamment, vous le confirmeront – le lien auquel vous faites allusion n'est pas scientifiquement avéré. C'est là une construction du juge à laquelle vous souscrivez, ce qui me désole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean François Mbaye :

Chère madame Brocard, notre objectif, je vous le rappelle, est de sauver des vies. Nous ne sommes pas dans le déni mais dans l'action. Et nous n'hésiterons pas, madame la ministre, à faire de la pédagogie pour défendre les impératifs de santé publique issus des longs débats scientifiques et citoyens qui ont eu lieu sur l'importance de la vaccination. La santé et la salubrité publiques sont un bien collectif, qui appelle donc une responsabilité collective.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Pierre Rixain :

Très bien, merci. J'ai choisi de le faire vacciner. Pourquoi ? Parce que des professionnels de santé, des experts, m'ont expliqué qu'il y allait de sa santé, et j'ai donc choisi de le protéger. De même, je m'en remets aujourd'hui à l'expertise de Mme la ministre, des experts scientifiques et du rapporteur quant aux choix à faire en matière de santé publique, n'étant pas moi-même médecin. Enfin, je m'interroge sur l'image que nous donnons au monde, aux populations qui n'ont pas accès à la vaccination.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

... la rougeole – c'est terrible, en effet, mais alors, pourquoi débattons-nous ? Nous devrions en effet voter les yeux fermés. Comme vous tous, j'aimerais que l'on en revienne à la raison et que l'on ne se laisse plus guider par l'émotion. La plupart des vaccins que l'on nous propose de rendre obligatoires contiennent un adjuvant, l'aluminium, dont la toxicité est débattue au sein de la communauté scientifique internationale. Selon une étude de l'Agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé, l'innocuité des vaccins n'est pas remise en cause à ce jour, mais des approfondissements sont nécessaires. Ici même, en commission des affaires sociales, le rapporteur général a indiqué qu'il n'était pas opposé à ce qu'une équipe indépendante développe des études sur l'impact potentiel de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...'ai pas le temps d'entrer dans les détails, mais ceux que cela intéresse peuvent trouver les documents nécessaires. Sur le sujet en question, une publication sur trois, dans la littérature internationale, est signée, depuis des années, de M. Gherardi. Aucune publication dans de grandes revues internationales ne va dans son sens, non plus que les différentes agences qui représentent la communauté scientifique dans son ensemble – bien sûr, l'on peut considérer que l'appartenance à une agence d'intérêt général comme Santé publique France ou l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, est un signe de corruption, mais ce n'est pas mon avis, bien au contraire. Ces scientifiques-là, présents à l'audition, ont une lecture critique des travaux de M. Gherardi, dont ils estiment insuf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

.... Donald Trump en a parlé il y a peu, vous avez dû l'écouter avec attention, monsieur Dupont-Aignan. Dans d'autres, on a pu s'interroger sur le lien entre pathologies et vaccinations. Mais je peux vous garantir qu'il s'agit là d'une spécificité franco-française et j'en parle en tant que médecin – j'ai revêtu très brièvement la blouse pour la bonne cause. Quand on lit régulièrement la littérature scientifique mondiale, on réalise qu'il s'agit vraiment d'un sujet franco-français. Je crois que ces éléments vous ont d'ailleurs été donnés en commission, lors de l'audition à laquelle vous aviez assisté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

...me la ministre, vous avez dit que les problèmes posés par certains adjuvants aluminiques n'étaient pas reconnus par l'OMS. Ce n'est pas vrai. Dès 2004, l'OMS écrivait : « L'innocuité des adjuvants est un domaine important et négligé. Dans la mesure où les adjuvants ont leurs propres propriétés pharmacologiques susceptibles de modifier l'immunogénicité » – je n'ai pas pu l'inventer, je ne suis pas scientifique – « et la sécurité des vaccins, l'évaluation de leur innocuité est indispensable ». Ensuite, monsieur le rapporteur général, vous répétez que le débat sur les adjuvants aluminiques est franco-français. Or, en faisant quelques recherches, j'ai trouvé plusieurs publications internationales – venant du Royaume-Uni, du Portugal, d'Israël, d'Espagne ou des États-Unis – , notamment celle d'un chercheu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Le professeur Shaw de l'université de la Colombie-Britannique à Vancouver a réalisé un état des lieux des études scientifiques démontrant la toxicité des différentes formes d'aluminium, qui a été repris en 2004 par l'agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux. Si tant de Français sont aujourd'hui sceptiques et ont peur – peur que l'obligation vaccinale va accroître – , c'est parce que les faits sont là et que la littérature scientifique est fournie. Je regrette que la ministre de la santé de la Républ...