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...ce et l'innovation d'autre part. Cependant, cette proposition de loi, issue d'un précédent cavalier législatif déposé devant le Sénat lors de l'examen de la loi PACTE, soulève des questions. S'agissant de sa lisibilité et de sa clarté juridique pour les opérateurs qui désirent investir en France, comment garantir la proportionnalité du dispositif ? Cette autorisation préalable ralentira-t-elle le déploiement de la 4G et de la 5G en France ? Les investissements actuels pour la 4G dans le cadre du « New deal » et les prochains pour la 5G nécessitent une certaine stabilité pour qu'ils soient anticipés, programmés à long terme. Quelles seront les conséquences de cette disposition pour le code européen des communications électroniques, que nous devrons bientôt transposer ? Les tarifs pour les consommateur...
...oeur puisqu'il définit le régime de l'autorisation préalable. Cette proposition de loi part du constat que la législation actuelle est lacunaire en ce que nous ne pourrions évaluer la sécurité des équipements de télécommunications installés sur le territoire. Récemment, le National cybersecurity center, rattaché au gouvernement britannique, a fait état de risques liés à la cybersécurité quant au déploiement de la 5G. Il indiquait ne pouvoir donner qu'une assurance limitée que les risques de sécurité à long terme puissent être gérés avec les équipements Huawei actuellement déployés. Il ne s'agit pas de dénoncer un équipementier en particulier mais de s'assurer que les intérêts primordiaux de la France sont préservés car les cyberattaques pourraient venir de services de renseignements étrangers, tout ...
...le puissance, la Chine, qui ambitionne de devenir la première puissance industrielle et technologique du monde. C'est ainsi qu'à la guerre froide commerciale s'ajoute une guerre froide numérique. Dans ce contexte incertain, quelles doivent être l'attitude et l'action de la France en coopération avec ses partenaires européens ? Il ne s'agit pas de créer des freins à la libre concurrence ou au bon déploiement du réseau, mais de nous protéger les uns les autres. En harmonisant les droits en vigueur et en adaptant les politiques publiques, les États membres pourraient se protéger de toute tentative d'espionnage, protéger leurs intérêts, leur indépendance, leur sécurité et leurs citoyens. Cette boussole doit guider notre action alors que nous nous apprêtons à moderniser le cadre juridique visant à gara...
Cet amendement tend à assouplir les procédures relatives aux évolutions des modalités de déploiement, de maintenance et d'exploitation des appareils de téléphonie mobile, en les faisant passer d'un régime d'autorisation préalable à celui d'une notification préalable. Il est également prévu, en guise de filet de sécurité, une procédure d'opposition et d'injonction, permettant au Premier ministre, dans un délai de deux mois, de rétablir des modalités précédemment agréées.
En matière de réseaux de téléphonie mobile, le droit commun donne au Premier ministre un délai de neuf mois, reconductible une fois, pour se prononcer. Cette disposition rend inatteignable l'objectif de déploiement rapide des réseaux 4G et 5G. Les opérateurs ne peuvent attendre neuf mois, voire dix-huit mois, avant de commencer l'implantation des réseaux. L'exposé des motifs de cette proposition de loi prévoyait une réponse sous deux mois. Il est nécessaire que ce délai se retrouve dans le texte. Le présent amendement prévoit donc que le Premier ministre rende sa décision sous deux mois, le silence à l'iss...
Il nous permettrait de garantir les délais de déploiement des réseaux 4G et des futurs réseaux 5G. Reprenant l'exposé des motifs de la proposition de loi, cet amendement prévoit un délai de deux mois à compter de la réception du dossier, après lequel le Premier ministre doit se prononcer sur la demande d'autorisation préalable.
Vous nous avez fait part, au cours des débats, de vos inquiétudes sur la lourdeur de la procédure que nous souhaitons mettre en place en termes de délais administratifs : si le décret prévoit des modalités trop lourdes menaçant des déploiements de façon déraisonnable, un contrôle politique doit pouvoir le signaler. Tel peut être le rôle de la CSNP. Le contrôle politique des parlementaires siégeant au sein de la CSNP me paraît nécessaire pour s'assurer que nos engagements auprès des opérateurs seront respectés, fût-ce dans un domaine technique. Ce n'est pas parce qu'un sujet est technique qu'il ne peut pas avoir également une dimension...
Cet amendement vise à empêcher que les retards que prendraient les opérateurs dans le déploiement de leurs réseaux, du fait des délais d'instruction de la demande d'autorisation, puissent leur être imputés. En effet, en contrepartie de l'utilisation des fréquences hertziennes, les opérateurs ont pris des engagements juridiquement opposables en matière de déploiement, notamment des réseaux 4G et 5G. Or, si une procédure d'instruction des demandes venait à s'éterniser ou si un équipementier ve...
Il ne semble pas opportun que le décret fixant les modalités de l'autorisation et de la composition du dossier de demande d'autorisation ou de renouvellement comprenne des dispositions relatives au respect du déploiement des réseaux radioélectriques mobiles sur le territoire. Les deux situations n'ont pas de lien juridique entre elles. Ainsi les obligations de couverture découlent de l'attribution de fréquences aux opérations, sans rapport avec l'autorisation d'exploiter leurs équipements. Je perçois en revanche le lien économique entre les délais administratifs de l'autorisation et les délais de déploiement : ...
...actifs de son réseau devront être renouvelés. En revanche, il ne me semble pas déraisonnable de revenir sur une autorisation octroyée pour un modèle ou une version donnés, s'il n'y a pas de problème de légalité, selon le cadre ordinaire du droit administratif. Il y va ici d'un impératif de sécurité juridique à l'égard des opérateurs qui réaliseront des investissements importants dans le cadre du déploiement de la 5G. Je voudrais enfin que, dans le cadre de son activité de contrôle de la sécurité des réseaux radioélectriques, l'ANSSI travaille en collaboration étroite et quotidienne avec les opérateurs. Ainsi, tout manquement observé pourra être corrigé très rapidement. C'est pourquoi je vous demande de retirer l'amendent, faute de quoi j'émettrai sur celui-ci un avis défavorable.
Il vise à renforcer encore la sécurité puisqu'il impose au Premier ministre la prise en compte des modalités de déploiement et d'exploitation mises en place par l'opérateur, afin de renforcer la fiabilité et la complétude des critères d'évaluation de la demande. Les modalités de déploiement et d'exploitation présentant, on le sait, un enjeu de sécurité au moins aussi important que les dispositifs eux-mêmes pour garantir la sécurité, ils doivent donc être pris en considération.
Merci, madame la ministre, mais la vraie question est de savoir si, dans les demandes d'autorisation, les modalités de déploiement et d'exploitation seront bien prises en compte, notamment, par les services et par le Premier ministre. Si tel est le cas, je comprends votre réponse, mais il faut que cela soit acté.