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... filiales. Tout cela ne fait qu'alimenter la défiance de nos concitoyens à l'égard des médicaments. Nous voulons élargir le champ des biens communs et, dans ce contexte, nous demandons la création d'un pôle public du médicament, qui répondrait à plusieurs objectifs : exiger la transparence des négociations avec l'industrie pharmaceutique grâce à l'ouverture des débats du CEPS à la société et aux médecins ; réévaluer régulièrement le montant, en fonction des profits dégagés, des dividendes reversés aux actionnaires ; obliger les compagnies pharmaceutiques à contribuer financièrement à la recherche clinique académique indépendante sur l'utilisation optimale des médicaments nouvellement enregistrés.
L'amendement aborde un sujet important. La consommation de benzodiazépines est très élevée dans notre pays, notamment chez les personnes de plus de soixante-cinq ans. Toutefois, en 2015, un rapport a montré que leur consommation était bien plus basse qu'en 2000. Je rappelle qu'une des motivations à la mise en place des rémunérations sur objectifs de santé publique – ROSP – était d'éviter que les médecins ne prescrivent deux benzodiazépines différentes à une personne âgée. Pour des raisons de forme, je ne peux émettre un avis favorable. L'essentiel, pour le Gouvernement, est moins de remettre des rapports au Parlement que de mener une politique active de santé publique. Et puis, il y a déjà des rapports sur le sujet. La Haute Autorité de santé a émis une série de recommandations en 2008, qui ont...
Madame la ministre, je sais que votre diplôme de médecin correspond à un niveau d'études beaucoup plus élevé que mon diplôme d'aide-soignante. J'ai bien entendu votre remarque : « Je comprends que vous ne compreniez pas, madame Fiat. » À peine méprisant !