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..., mais je m'en souviens parfaitement : nous étions 10 000 sous les fenêtres du ministère de la santé, non pas pour défendre des intérêts corporatistes, mais pour dire quelque chose de très vrai, à savoir que le conventionnement sélectif est en fait un déconventionnement sélectif. Vous ne pouvez pas forcer des gens à ouvrir un cabinet libéral dans un lieu déterminé en leur disant : « Montez votre patientèle et dans trois ans vous pourrez partir. » Ce n'est pas comme ça que ça marche, ni en médecine, ni dans n'importe quelle activité libérale ! Les gens n'iront pas là où vous voulez qu'ils s'implantent pour ouvrir un cabinet libéral – ou alors, ils ne sont plus libéraux. Compte tenu de la mauvaise répartition de la pénurie, ce qui peut éventuellement résulter d'une telle politique, c'est que les ...
Il s'agit de rendre le tiers payant généralisable. Comme l'a bien expliqué Mme la ministre, les patients atteints d'une ALD, les personnes couvertes par l'ACS et la CMU-C, ainsi que les femmes enceintes continueront à en bénéficier sans discussion. Enfin, mes chers collègues de la France insoumise, je suis désolé de vous contredire, mais le tiers payant généralisable a bien été évoqué dans la campagne présidentielle, dont il fut l'un des engagements. Le groupe REM votera donc cet amendement.
Je ne comprends pas pourquoi vous ne voulez pas l'étendre à tous les patients : c'est la modernité, c'est l'innovation !
Pardonnez-moi de prendre un peu de temps, monsieur le président, mais je ne m'exprimerai pas sur l'amendement suivant, no 137 rectifié. Ce rapport aborderait aussi la question de la précarité en milieu hospitalier. À ce propos j'ai évoqué en commission l'exemple de La Réunion, où viennent des patients de Mayotte – en raison de la proximité entre les deux îles – parfois en situation précaire, ce qui a un coût. Il devrait en outre examiner la situation des bénéficiaires de l'aide médicale d'État, et s'intéresser à ceux qui n'ont absolument aucune couverture, à ceux qui sont pris en charge par des ONG, des associations, sur notre territoire, aux personnes en situation de handicap et d'invalidité...
...venons déjà d'en voter un concernant certes le handicap, mais aussi la précarité. Je considère, afin de ne pas multiplier inutilement les rapports, que l'on peut demander un rapport global sur le financement des soins des personnes en situation de précarité, que ce soit à l'hôpital ou en ville, avec les associations, avec les PASS – permanences d'accès aux soins de santé – , c'est-à-dire pour les patients bénéficiaires de l'AME, pour ceux qui n'ont aucun accès au droit, pour ceux qui sont en invalidité ou en situation de handicap. Je voulais qu'on n'élude aucun problème. Or, avec un rapport focalisé sur un seul aspect, on aura encore besoin d'en demander d'autres l'année prochaine pour compléter. Il faut être capable de faire un bilan exhaustif sur l'accès aux soins des personnes en situation de ...