Interventions sur "chômage"

12 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...ent des emplois pénibles, qui sont proposés dans des conditions indignes : il y aurait 285 chômeurs par offre ! Pourtant, depuis juin 2016, on a radié 664 000 personnes, soit trente fois plus qu'il n'y a d'emplois non-pourvus en circulation : c'est absurde, et cela frappe surtout les quartiers populaires. II y a une pénurie d'emplois en France : il faut donc relancer l'activité. Chaque année, le chômage – là encore, c'est la réalité sociale – tue directement 14 000 personnes, soit quatre fois plus que la route. Troubles cardiovasculaires, dépressions, manque de sommeil, suicides, accidents de la route : les chômeurs ont une mortalité trois fois supérieure à celle des actifs. Derrière la pénurie d'emplois, il y a des vies en danger. La réalité sociale, c'est aussi que le travail, tel qu'il se p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...es politiques menées depuis trente ans et qui ont déjà prouvé leur échec. Vous allez, madame la ministre, au-devant du même échec que vos prédécesseurs. Le renouveau dont vous vous réclamez n'est malheureusement que de la mauvaise redite. De vos refrains et de vos disques rayés, nous n'en pouvons plus ! L'urgence, c'est d'y mettre un terme. Les emplois précaires permettraient de lutter contre le chômage ? Pourtant, on a introduit l'intérim dans le droit français en 1972 et le CDD en 1979 : ils ont eu le temps de faire leurs preuves ! Or, depuis, le chômage n'a cessé d'augmenter, à part à l'époque des 35 heures. Vos propres dirigeants s'emmêlent les pinceaux. Édouard Philippe déclarait le 15 mai dans l'émission « On n'est pas couché » : « Les Français ne travaillent pas assez dans la semaine, ne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Il n'existe aucune corrélation entre la diminution des droits des salariés et la baisse du chômage ; c'est ce que l'OCDE a prouvé dans ses travaux sur la période 2000-2013. Ce n'est pas faute d'avoir essayé tous les modes de calculs de corrélation et de nuages de points possibles ! En France, c'est même l'inverse : plus les licenciements sont faciles, plus le chômage est élevé. En effet, c'est avant tout le carnet de commandes qui dicte la politique d'embauche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

… s'agissant de la rédaction des ordonnances, et exigeante, très exigeante au moment de leur ratification. Le principal défi de notre mandat est la lutte contre le chômage de masse, qui touche aujourd'hui un Français sur dix, un jeune sur quatre, une personne de plus de cinquante ans sur deux. Nous serons tous jugés à cette aune – mais ce sera plus particulièrement le cas du Gouvernement et de la majorité. Vous allez avoir les moyens d'agir, de redonner de l'oxygène aux salariés et aux entreprises. Soyez au rendez-vous ! Il faudra pour cela plus que des formules gr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

Nos collègues du groupe La France insoumise nous ont présenté une motion de rejet préalable contre un texte dont nous avons pourtant débattu tout au long de la session extraordinaire de l'été. Vous soutenez, mes chers collègues de La France insoumise, qu'il n'y a pas d'urgence sociale dans ce pays. Mais le chômage de masse est une urgence sociale. Et le chômage, faut-il le rappeler, touche 25 % des jeunes en France. Vous nous parlez d'inégalités. Comment entendez-vous lutter contre elles sans lutter contre le chômage ? En l'occurrence, vous incarnez la fatalité ; pour notre part, nous voulons que chacun trouve sa place dans notre société. Plus personne ne doit être assigné à résidence, et le texte dont no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Ces dernières années, la feuille de route d'une petite fraction minoritaire, radicalisée et non représentative du patronat, emmenée par le MEDEF, a été suivie à la lettre par les gouvernements successifs, au nom de la compétitivité – ce mot qui fait mal à la mâchoire quand on le prononce – et de la lutte contre le chômage. Celle-ci nécessiterait la remise en cause des protections des salariés au motif que le manque de flexibilité et le prétendu coût du travail empêcheraient les employeurs d'embaucher.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

L'intérêt des salariés a complètement disparu des débats sur le code du travail ! Pourtant, la responsabilité du code du travail dans la situation de l'emploi n'est en rien démontrée, même si cela est constamment asséné dans les médias. Plusieurs études de l'OCDE prouvent qu'il n'y a aucune corrélation entre la diminution des droits des salariés et la baisse du chômage : cela est une pure vue de l'esprit. C'est avant tout le carnet de commandes, et non l'état du droit du travail, qui dicte la politique d'embauche d'une entreprise. Le bilan du quinquennat Hollande, dans lequel Emmanuel Macron a d'ailleurs joué un rôle de premier plan en matière d'économie, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

…le démontre : le chômage n'a jamais été aussi élevé malgré la facilitation du licenciement, la réduction des droits collectifs des salariés et la multiplication des possibilités de dérogation à la loi par des accords d'entreprise. Accuser le droit du travail d'être un frein à l'emploi revient donc à accuser celles et ceux ayant un emploi et bénéficiant de la protection assurée par le code du travail d'être les responsabl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

... des instances représentatives du personnel pour créer une instance unique reviennent à limiter les moyens. Vous procédez à un nivellement par le bas. Sous couvert de mutations économiques, vous étendez le recours à des formes particulières de travail qui faciliteraient l'émergence de l'ubérisation générale dont nous savons que vous rêvez parce qu'elle permettrait de diminuer artificiellement le chômage en aggravant la précarité – j'en veux pour preuve l'extension suggérée du contrat de chantier à d'autres domaines que le BTP. Votre projet est aussi malveillant. Par exemple, lorsque vous ouvrez le droit, pour une entreprise, de déroger à la mise en application d'un accord de branche qui devrait la concerner – cela a été dit tout à l'heure : par exemple, une entreprise pourra s'opposer à une pri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Madame la ministre, mes chers collègues, en France, une personne sur dix est concernée par le chômage, un jeune sur quatre et une personne de plus de cinquante ans sur deux. Notre pays ne se redressera pas sans une lutte efficace contre ce chômage de masse. Nous souhaitons replacer le débat à la hauteur des enjeux. Entre une majorité parfois arrogante qui, en commission, repousse d'un geste deux cents amendements, par principe, sans se poser sérieusement la question du bien-fondé de l'un ou de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... davantage pour rénover la vie politique que pour vous retrouver à casser en un été le code du travail. Je voudrais essayer de convaincre le plus grand nombre d'entre vous, si ce n'est aujourd'hui, au moins au cours de nos cinq jours de débat à venir. Si l'on met de côté l'espèce de cynisme du Gouvernement, qui fonctionne à coups d'antiphrases – mieux protéger, c'est déréguler ; lutter contre le chômage, c'est sécuriser les licenciements ; la seule liberté qui vaille, c'est celle du renard dans le poulailler – on s'aperçoit qu'inverser la hiérarchie des normes ne peut pas être considéré comme un moyen de donner naissance à la négociation au sein de l'entreprise, puisque celle-ci existe déjà, mais que c'est bien une façon d'affaiblir la loi. On s'aperçoit que barémiser les dommages et intérêts de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

... et le code du travail sont des obstacles majeurs à l'embauche et à la compétitivité des entreprises. Ce dogme, qui se veut moderne, s'est imposé en dépit de nombreuses études internationales et malgré la réalité elle-même. L'OCDE, l'Organisation internationale du travail – OIT – et la Banque mondiale ne cessent de montrer l'absence de corrélation entre la protection des salariés et le niveau du chômage. De son côté, l'INSEE a consacré sa note de conjoncture du mois dernier aux résultats de son enquête sur les barrières à l'embauche. Nous y apprenons que, pour les entreprises, ce sont les incertitudes économiques et l'indisponibilité des compétences qui constituent les principales barrières, loin devant le droit du travail. Par conséquent, l'élaboration des nouvelles normes sociales, que nous ap...