Interventions sur "titulaire"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Perea :

...xemples. Dans le premier, je veux faire construire un stade dans ma commune ; je recours donc à un ensemble de procédures, dont un marché public, mais, dans mes services techniques, je n'ai pas la personne qui aura suffisamment de temps à consacrer au suivi du chantier. On sait d'avance combien de temps on aura besoin d'elle : pendant la durée de construction du stade. Si je recrute un ingénieur titulaire, j'ouvre un poste, je le pourvois, je paie l'agent ; quand le stade est fini, qu'est-ce que je fais de lui ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Perea :

Comme il est titulaire, il est en surnombre dans les effectifs ; le stade étant terminé, je n'ai plus de mission à lui confier. Puisque la mission est finie, on peut supprimer le poste, vient de dire l'un de nos collègues ; si je fais cela, il se retrouve sans mission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Perea :

Second exemple : l'agence de l'eau finance des missions de deux ou trois ans pour rénover des espaces naturels. Vous parlez de mobilité, mais, quand on ouvre un poste pour recruter un titulaire, l'ingénieur très spécialisé qui se présente ne souhaite pas perdre son poste d'origine pour une mission qui ne durera que quelques années, de sorte que l'on n'arrive pas à recruter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Est-ce à dire que la logique de projet est interdite au titulaire ? Chez moi, les ingénieurs qui ont construit le très beau stade du Havre n'ont pas été privés d'avenir pour autant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...e la chance de poursuivre une carrière évolutive malgré une faible qualification. C'est pour garantir cette possibilité que nous demandons que les missions dont l'exécution relève de la catégorie C soient écartées du dispositif de contrat de projet. Ces agents percevant une rémunération faible, on ne saurait les contraindre à un surcroît de fragilité sociale en leur barrant l'accès à un poste de titulaire au profit d'un contrat de projet de nature pour le moins précaire. Enfin, monsieur le secrétaire d'État, pourquoi, au terme du contrat de projet, n'avez-vous pas prévu la même indemnité qu'à la fin du contrat de chantier ?