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...ellé, monsieur le secrétaire d'État, sur le fait que ces déclarations « percutaient » le calendrier d'adoption du présent projet de loi, mais vous ne nous avez pas répondu de manière très claire. Nous ne savons donc pas si l'objectif est toujours d'actualité et s'il « justifie » certaines dispositions du présent projet de loi. On voit bien comment fonctionnera la rupture conventionnelle pour les contractuels du secteur public. Même si un contrat de travail dans le secteur public est un contrat de droit public, il n'en reste pas moins un contrat de travail. En revanche, là où l'on peut nourrir des interrogations, notamment concernant la constitutionnalité du dispositif, c'est pour ce qui concerne les fonctionnaires, qui, eux, ne disposent pas d'un contrat de travail. Qu'il s'agisse des fonctionnaires...
...tra de mieux « libérer les énergies », afin surtout de libérer la fonction publique des fonctionnaires ? Pourriez-vous préciser les intentions du Gouvernement en la matière ? N'ayant pas obtenu les précisions demandées sur la question de la portabilité du CDI – à savoir ce qui se passera si, à compétences égales, il y a, pour un poste identique, concurrence entre un fonctionnaire titulaire et un contractuel – , peut-être puis-je caresser l'espoir d'obtenir une réponse sur ce point ? Je vous rappelle en effet que le principe de sincérité et clarté des débats est un principe constitutionnel et que nous pourrions nous appuyer dessus en cas de recours devant le Conseil constitutionnel. Par conséquent, pour la sincérité du débat et pour que tout le monde dans le pays comprenne bien de quoi il s'agit, il ...
Lorsqu'un employeur public ouvre ou crée un poste, cette ouverture, notamment dans la fonction publique territoriale, est obligatoirement soumise à publication ; à la suite de quoi l'employeur reçoit plusieurs candidatures, de la part de fonctionnaires titulaires ou d'agents contractuels, entre lesquelles il fait son choix, notamment sur la base des CV reçus, ni plus, ni moins : il n'y a pas de priorisation entre les titulaires et les contractuels.
Pour un agent public qui l'est devenu en réussissant un concours ou qui en est venu par d'autres voies à occuper une position statutaire, la rupture conventionnelle a donc des conséquences significatives : il n'est pas anodin de se défaire du statut. Ce choix est engageant. Il paraît donc peu probable qu'un fonctionnaire démissionnaire revienne dans les trois ans en tant que contractuel, ne disposant donc pas des mêmes droits, quoi que l'on en dise. Enfin, c'est à titre expérimental, pour cinq ans, que le dispositif est envisagé. Nous pourrions l'évaluer au bout de ce délai et l'ajuster selon ce que l'on aura observé concernant les allers et retours et la manière dont les deux parties se seront saisies de l'opportunité. Je demande donc le retrait des amendements, faute de quoi...
dans trois ans et un jour, je reviens comme contractuel sans avoir besoin de rembourser un centime, et je perçois une rémunération négociée puisque, n'étant plus titulaire, je ne suis plus « prisonnier » du statut ni de la grille indiciaire. Dites-moi si j'ai bien compris, que l'on soit bien d'accord !
La rupture conventionnelle est instaurée à titre expérimental pour les fonctionnaires et pour les contractuels mais elle prévoit, nous venons de l'évoquer, une clause de remboursement de l'indemnité en cas de retour à un emploi public au sein de l'une des trois fonctions publiques dans les trois années – que nous venons de porter à six – qui suivent la conclusion d'une rupture conventionnelle. Il nous semble nécessaire de préciser que ce remboursement ne peut être exigé que si le fonctionnaire réintègre ...
...L'amendement no 819 a pour objet de modifier l'alinéa 11 de l'article 26 : « Durant la procédure de rupture conventionnelle, le fonctionnaire peut se faire assister par un conseiller désigné par une organisation syndicale. » Cette rédaction n'est pas sans me surprendre. En effet, on a l'impression qu'il s'agit d'une procédure de licenciement, alors que ce n'est pas du tout l'esprit : la relation contractuelle qui se noue dans le cadre de cette transaction entre le collaborateur et l'employeur, est très intime. Je ne suis pas certain que ce soit rendre service au fonctionnaire que de lui permettre de se faire assister par le représentant d'une organisation syndicale – je précise que je n'ai rien contre ces organisations, ayant été moi-même délégué syndical. La chambre sociale de la Cour de cassation...