Interventions sur "OTAN"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

...e technologique. C'est unique ! Je ne connais aucune convention atteignant ce niveau de coopération. Celle-ci s'inscrit dans une longue durée de quarante ans. C'est cela, non ? Vingt-cinq, trente, quarante ans ? Cet accord est sérieux, car il n'est pas ponctuel : il ne s'agit pas d'acheter un avion ou un char, mais de s'inscrire dans la durée. Autre point important, nous faisons plus fort que l'OTAN, dont l'interopérabilité n'atteint pas le niveau de la coopération entre la France et la Belgique. Ne pas signer un tel accord serait incompréhensible. Nous sommes plus forts que les États-Unis et l'OTAN sur ce point. Deux pays souverains s'entendent pour acheter des armes en France, dans l'intérêt de la France et de la Belgique. Je ne vois vraiment pas comment on peut s'opposer à un tel accord, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaina Sage :

... développement de synergies dans le domaine de la doctrine d'emploi, de la formation et de l'entraînement, de la maintenance et du soutien. Il porte enfin sur l'acquisition de 442 véhicules – 382 véhicules blindés multirôles Griffon et 60 engins blindés de reconnaissance et de combat Jaguar, pour un budget total de 1,5 milliard d'euros. C'est dans le cadre des objectifs capacitaires fixés par l'OTAN, lui imposant des efforts de modernisation de ses forces, que la Belgique a formulé une analyse constatant qu'elle n'était pas en mesure de les atteindre seule. Cette nécessité de moderniser l'armée belge se justifie par la montée des menaces, à l'est de l'Europe, au Moyen Orient mais aussi à l'intérieur, en ce qui concerne la menace terroriste ; elle procède par ailleurs de la nouvelle orientat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...ce. Le texte que nous examinons concerne le rapprochement, l'intensification, « l'interopérabilité », comme disent les militaires, entre les armées de terre française et belge. Si les députés communistes ne sont pas par principe opposés aux coopérations militaires de défense, l'affaire est en la circonstance plus complexe dans la mesure où cette coopération s'inscrit dans un cadre dessiné par l'OTAN et la politique américaine, qui consiste à faire augmenter les dépenses militaires de chacun de ses États membres. Commençons par le côté strictement technique : les armées françaises et belges vont donc se rapprocher pour tendre à l'horizon 2035 vers une interopérabilité quasi totale. C'est-à-dire que les systèmes d'armement seront les mêmes, que les militaires auront quasiment les mêmes format...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

... départ de ce projet, la Belgique a souhaité moderniser l'ensemble de son armée. Après avoir examiné les pratiques de plusieurs de ses voisins, le gouvernement belge a choisi de s'associer au programme Scorpion. L'intérêt de cet accord est double. D'abord, il est à voir selon le prisme opérationnel. L'objectif final des deux armées est l'interopérabilité, à un niveau supérieur aux exigences de l'OTAN. Le deuxième intérêt de cette coopération est à trouver, plus prosaïquement, au niveau financier. Le développement des synergies entre les armées française et belge et l'augmentation du volume des commandes permettront à nos deux pays de réaliser des économies, en particulier des économies d'échelle, au niveau du stockage, de la maintenance ou des pièces détachées. Les conséquences ne pourront qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Thomas :

...ent nécessaire à notre sécurité mais qui vise aussi les valeurs humanistes et universelles qu'elle incarne, est reconnu à travers le monde. C'est dans ce contexte que l'accord entre la France et la Belgique prend tout son sens. Il s'inscrit dans un processus qui lie la France et la Belgique dans une stratégie commune de défense : celle-ci s'appuie en premier lieu sur leur appartenance commune à l'OTAN, qui demeure la pierre angulaire de notre défense européenne. Cette alliance a permis le partage d'une culture stratégique, l'interopérabilité des équipements et des procédures, la connaissance mutuelle et la confiance. C'est bien sur ces acquis que s'appuie cet accord. Néanmoins, il est un espace où beaucoup reste à construire : l'espace européen. L'enjeu majeur aujourd'hui est bien de renforce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Di Pompeo :

...se européenne. Dans un contexte où les superpuissances accroissent, ici et là, leur zone d'influence et leurs capacités militaires, cette assemblée se doit de saluer le courage de la Belgique et de la France qui ont choisi de s'engager dans une doctrine militaire commune, une capacité opérationnelle accrue, et ont eu la volonté de proposer un partenariat inédit entre nos deux armées. Tenue par l'OTAN de moderniser la vision stratégique et les capacités de son armée de terre, la Belgique a choisi de s'orienter vers le programme français Scorpion pour enrichir sa mobilité terrestre. Ce partenariat va toutefois au-delà des exigences programmatiques de l'OTAN. L'annexe 2 de la convention, qui porte le plan de développement capacitaire, est très claire sur les objectifs. La coopération mise en pla...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSereine Mauborgne :

...ux exigences posées. L'acquisition des matériels, si elle constitue le point saillant de cet accord intergouvernemental, n'en est pas l'alpha et l'oméga. En effet, je souhaite insister sur les nombreuses conséquences opérationnelles liées à ces acquisitions : il s'agira d'un atout indéniable pour l'interopérabilité entre nos deux armées, ainsi portée à un niveau supérieur aux normes fixées par l'OTAN, et dont le plein potentiel se révélera à l'occasion d'exercices conjoint, qui pourront même mobiliser des sous-groupements tactiques interarmées binationaux. Le fait de disposer d'équipements identiques ouvrira la possibilité de croiser les retours d'expérience quant à leur utilisation et, par la suite, leur maintien en condition opérationnelle. À cet égard, la formation des primo-formateurs bel...