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... à demander à la représentation nationale d'entériner le présent texte en nouvelle lecture sans qu'elle dispose des éléments nécessaires pour émettre un vote éclairé au service de l'intérêt général. En effet, alors que les discussions se sont concentrées – à juste titre – sur les trottinettes électriques et autres véhicules en free-floating, mais aussi sur les investissements à réaliser dans nos infrastructures, un des articles du projet de loi contient un véritable acte de dépouillement de tous les Français : l'article 40 ter B envisage en toute discrétion, en catimini, sous le couvert d'un vocabulaire technocratique, de transférer une partie encore non concédée de notre réseau routier – de nos routes nationales – à des opérateurs privés.
...ien dérisoires au regard des besoins. Pour la seule région Nouvelle-Aquitaine, 1,1 milliard d'euros sont nécessaires afin de remettre le réseau régional seulement en état et éviter la fermeture de plusieurs lignes menacées. Au-delà des investissements prévus, qui continuent de paver la voie au désastre écologique, c'est la grande braderie au privé qui se poursuit avec la loi mobilités. Grâce aux infrastructures de transport dont nous disposons dans le pays, nous avons l'opportunité de mettre ce réseau au service du désenclavement social et de la transition écologique tout en ramenant des recettes à l'État. Or c'est le contraire que fait le Gouvernement, en confiant les clés de nos infrastructures stratégiques au privé. Après Aéroports de Paris, vous profitez de ce projet de loi pour ouvrir la porte à u...