Interventions sur "aide"

3 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

De même, je veux souligner le grand dénuement de nombreuses veuves d'anciens combattants. Des crédits existent pour répondre à ces urgences sociales. En outre, nos auditions, notamment celles que j'ai menées dans mon département, le Nord, avec les représentants locaux des associations, ont mis en lumière le rôle important des bénévoles. Ces derniers apportent beaucoup de réconfort et d'aide aux anciens combattants membres de leurs associations. Beaucoup vivent dans la plus grande détresse, frappés par la pauvreté et la solitude. Ce lien humain, indispensable, existe grâce à la présence des associations. C'est pourquoi certaines inquiétudes s'expriment à propos du budget de l'ONAC, constant, alors que ses missions s'élargissent et qu'un grand nombre d'anciens combattants ont des ress...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Les réductions budgétaires aboutissent concrètement, au bout du compte, à ce que les différentes générations du feu ne soient pas traitées de la même façon, et nous ne pouvons pas l'accepter. Il existe encore d'autres injustices. Par exemple, à la suite de la suppression de l'aide différentielle par le Gouvernement précédent, des aides et secours traditionnels sont aujourd'hui à géométrie variable : selon le département où l'on réside, la façon dont on remplit le dossier ou la mobilisation des volontaires locaux, notamment des adhérents des associations d'anciens combattants, certains touchent les prestations tandis que d'autres ne les touchent pas, et il faut revenir chaq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Gouttefarde :

...entants de certains groupes nous expliquer qu'ils regrettent la baisse du budget de cette mission. Je veux m'inscrire résolument en faux et souligner encore une fois, après la secrétaire d'État, qu'un budget dans lequel les dépenses d'intervention représentent 96 % des crédits de la mission – pour le dire plus clairement encore, cela signifie que 96 % des crédits de la mission correspondent à des aides économiques, des transferts financiers aux allocataires, c'est-à-dire les anciens combattants, leurs ayants droit ou leurs ayants cause – , qu'un tel budget donc, s'il diminue en valeur absolue de 3 % d'une année sur l'autre, est véritablement un budget dynamique, puisque l'ensemble de ses bénéficiaires baisse, lui, de 5 %. Mais ce budget est également marqué par le souci de la transmission de ...