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Alors même que vous souhaitez investir dans les transports du quotidien et les décarboner – objectifs que nous partageons – , nos régions sont confrontées à un recul du service public ferroviaire sans précédent.
J'espère ne voir aucun sourire : ce n'est pas le cas. Ces habitants sont chaque fois les laissés-pour-compte de la République. L'État, actionnaire unique de la SNCF, porte une responsabilité majeure en la matière, avec toujours la même stratégie : on ferme les guichets, on dégoûte les usagers, avant d'expliquer que la fermeture de ces lignes ferroviaires est précisément justifiée par le manque d'usagers. Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage : madame la ministre, en quoi ce projet de loi d'orientation des mobilités enrayera-t-il cette spirale infernale ?
C'est capital pour notre ruralité, qui a besoin d'investissements importants et coordonnés en matière de mobilité routière et ferroviaire.
Il ne vise pas à alourdir le système, mais à le modifier légèrement. Le texte fait des régions les autorités organisatrices des mobilités dans leur espace territorial. Elles organisent notamment le service de transport ferroviaire et créent des interactions multimodales destinées à favoriser la mobilité des voyageurs. Afin d'organiser le service de transport ferroviaire intrarégional en adéquation avec les besoins des usagers, elles mettent en place une instance de concertation, les comités régionaux de services de transport – COREST. Si le Gouvernement souhaite favoriser la mobilité ferroviaire des voyageurs au profit d...
Nous avons rétabli en commission les comités de suivi des dessertes ferroviaires, supprimés par le Sénat. Je considère donc que l'amendement est satisfait. J'en suggère le retrait et émettrais à défaut un avis défavorable.