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... une charge financière supplémentaire sur les autorités organisatrices de la mobilité – AOM – , ce qui réduit leur autonomie financière, pour un résultat incertain. Leurs investissements en pâtiront. En outre, sur certaines lignes, comment pourra-t-on gérer les flux de voyageurs, alors même que le trafic est d'ores et déjà saturé ? La gratuité en matière de transports publics est donc une fausse route pour l'usager et une impasse financière pour les collectivités territoriales. C'est pourquoi il est préférable de prévoir, dans le texte, que les autorités organisatrices de la mobilité privilégient les tarifs sociaux ou solidaires, comme je l'ai suggéré à plusieurs reprises en commission.
Je pourrais citer des dizaines d'autres dispositions du projet de loi d'orientation des mobilités visant à imposer aux collectivités territoriales la décision du législateur, contrairement au principe de libre administration des collectivités. Par conséquent, cet argument ne tient pas la route.