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Madame la secrétaire d'État, les amendements dont nous allons discuter maintenant ont pour objet la remise par le Gouvernement d'un rapport au Parlement étudiant le coût et la possibilité de la réparation d'injustices vécues par les anciens combattants. Cela concerne, pour ne citer que ces sujets, les pupilles de la nation, la reconnaissance des harkis, la campagne double et le rapport constant. En commission élargie, j'ai été surpris qu'aucune de ces mesures n'ait pu être adoptée et, dans le même temps, qu'aucun des amendements visant à ce que des rapports les étudient n'ait été voté. Dans la discussion, vous vous êtes engagée à répondre aux ...
... l'ordre après le 2 juillet 1962 et jusqu'en 1964. Faut-il rappeler que, durant cette période, 535 militaires français, appelés du contingent ou engagés, sont morts pour notre pays ? Si le Président de la République avait fait connaître son choix de réparer cette injustice, comme nous l'avons rappelé précédemment, dans un courrier du 2 mai 2017 adressé au président de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie – FNACA – , il est vrai qu'un second courrier, du 17 octobre 2017, émanant de son chef de cabinet, est revenu en arrière, en indiquant que ce sujet devait être à nouveau examiné afin que le Président de la République puisse s'en faire une idée objective. C'est la raison pour laquelle, mes chers collègues, nous qui savons qu'il reste aujourd'hui 24 000 personnes conce...
Merci, madame la secrétaire d'État, de vouloir faire le job. Notre rapporteur nous a expliqué qu'au-delà du travail que vous allez faire, des membres de la commission de la défense et des forces armées, représentant fidèlement sa composition, pourraient vous accompagner dans ce travail, avec les associations d'anciens combattants bien entendu. On pourrait se pencher sur d'autres sujets que la seule carte du combattant entre le 1er juillet 1962 et le 1er juillet 1964, comme le point d'indice. Madame la secrétaire d'État, vous engagez-vous à ce que le président de la commission désigne des représentants de l'ensemble des groupes politiques pour participer à une sorte de commission ad hoc, qui réunirait vos services et des ...
... Bercy, madame la secrétaire d'État, car on sait qu'il est toujours difficile de discuter avec le ministère des finances. On veut vous aider et participer. Les sommes peuvent, bien entendu, représenter plusieurs dizaines de millions d'euros, même si on pourrait, à budget constant et en maîtrisant les finances publiques, donner un point d'indice supplémentaire et la carte du combattant à certains anciens combattants. Pourquoi demande-t-on à participer à ces travaux ? La confiance n'excluant pas le contrôle, madame la secrétaire d'État, on connaîtrait l'ensemble des données que votre administration vous fournira. On vous fait confiance, madame la secrétaire d'État, mais on aimerait bien contrôler quand même, afin de vous aider à faire le job et à répondre à Bercy.
Madame la secrétaire d'État, vous avez proposé à l'instant une méthode, qui est de faire une analyse approfondie des dispositifs de droit à réparation et des dépenses fiscales en faveur des anciens combattants, puis de réfléchir aux moyens de les améliorer, en suivant un calendrier de réformes dans les prochaines années. Après mon collègue Patrice Verchère, je souhaiterais vous suggérer un complément de méthode. Il est important d'avoir l'éclairage du Gouvernement et de disposer d'un rapport – nous sommes parfois obligés d'en demander par amendement – , mais il est également profitable d'avoir l'éclai...
Madame la secrétaire d'État, on parle de ce problème de la demi-part fiscale depuis des années. Si votre époux était un ancien combattant et qu'il avait le bon goût de décéder après 74 ans, vous bénéficieriez votre vie durant, une fois atteint l'âge de 74 ans, de la demi-part fiscale, mais si, par malheur, il mourait à 73 ans, vous n'en bénéficieriez jamais. Si les associations d'anciens combattants posaient une question prioritaire de constitutionnalité, je ne serais pas sûr de la décision du Conseil constitutionnel ; en effet, il y a là une rupture d'égalité manifeste. Quelle est la proportion ? Elle n'est pas négligeable, madame la secrétaire d'État. D'après les chiffres que l'on nous a donnés, environ 40 % des anciens combattants d'Algérie sont morts avant 74 ans, ce qui n'est pas incoh...