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...lement commencé le jour où je me suis engagé pour défendre la liberté en France ». Ces mots sont de Tim Black, ancien soldat américain décoré le 9 décembre dernier de la Légion d'honneur par notre consul à Chicago, Guillaume Lacroix. Ils en disent long sur ce qu'a pu représenter l'engagement des soldats ayant combattu au péril de leur vie. Tim Black avait connu la ségrégation. Il a participé au Débarquement. Il a libéré Buchenwald. Rentré aux États-Unis, il est devenu un activiste du mouvement des droits civiques. C'est lui qui a fait venir Martin Luther King pour la première fois à l'université de Chicago. Des Tim Black, il y en a eu environ 16 millions qui ont servi pendant la Seconde guerre mondiale. Des Noirs américains des ghettos de Chicago aux jeunes agriculteurs des plaines du Québec, des m...
Nous sommes réunis ce matin, au lendemain des cérémonies de commémoration des soixante-quinze ans du débarquement du 6 juin 1944 en Normandie, pour exprimer la gratitude éternelle de l'Assemblée nationale, des députés et du peuple français à ceux qui ont participé à la libération du pays. Je suis d'autant plus heureux de m'exprimer ce matin que je fais partie des nombreux députés ayant cosigné, au mois de mai dernier, une proposition de résolution quasiment identique à celle que nous examinons, déposée par ...
« Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone », ce sont ces vers de Paul Verlaine, diffusés par la BBC, dans la soirée du 5 juin 1944, qui déclenchent la vaste opération de sabotage ferroviaire menée par la Résistance française, ouvrant la voie au débarquement des forces alliées en Normandie. L'opération Neptune, phase amphibie de l'opération Overlord, débutera en fin de nuit, à la surprise de l'occupant nazi qui pense tout débarquement impossible au vu des conditions météorologiques dantesques de ce début juin 1944. Comme un écho à l'appel du 18 juin du général de Gaulle – « La France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! »...
...Bridge. Près de 7 000 navires, 130 000 hommes et 20 000 véhicules débarquent sur les plages normandes pour l'opération Overlord. L'histoire tient parfois à peu de chose. Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, la Manche est démontée. Mais, grâce à leurs navires météorologiques en Atlantique nord, les Britanniques disposent d'informations certifiant une accalmie de quelques heures qui peut autoriser un débarquement sur les côtes normandes. Les Allemands, eux, sont certains que la tempête va durer. Ils sont persuadés que les Alliés choisiront la voie de mer la plus courte, celle du Pas-de-Calais. Le commandant allemand part sereinement en permission en Allemagne. Le débarquement de Normandie, le D-day, tant attendu, est un succès et marque le début de la reconquête du continent. Je voudrais, au nom du group...
C'est avec émotion que nous avons célébré hier le soixante-quinzième anniversaire du débarquement allié sur les plages de Normandie. Le temps s'écoule, les années défilent et pourtant l'émotion demeure toujours aussi forte. Chaque année, nous saluons la bravoure, l'abnégation et le sacrifice de ces hommes qui se sont battus pour que nous puissions vivre libres dans un monde en paix. Dans cette perspective, il nous est proposé aujourd'hui d'adopter une proposition de résolution du président d...
...Nous ne devons oublier aucun des 400 000 soldats américains, ni des 45 000 soldats canadiens – j'arrête là la liste morbide des soldats de toutes les nationalités, qui étaient présents ce 6 juin 1944, qui souligne le caractère tragique de cet épisode historique. Mais si l'on parle de la Seconde guerre mondiale et de l'importance de la journée du 6 juin 1944, il est obligatoire de rappeler que ce débarquement ne fut possible qu'en raison de la victoire de l'Armée rouge, à Stalingrad. On ne comprend pas pourquoi le 6 juin 1944 fut possible si on oublie que c'est d'abord sur le front de l'Est qu'une victoire majeure a été remportée contre les armées nazies, notamment par l'armée de l'Union soviétique, l'Armée rouge. L'opération Neptune, qui ouvrit un nouveau front à l'Ouest, fut demandée par l'URSS, qui...
...ldats alliés parachutés. Des réseaux de résistance, principalement communistes et gaullistes, unifiés à partir de 1943 par le Conseil national de la Résistance, se mobilisent du 4 au 6 juin, pour prêter main-forte aux alliés. Un général américain a indiqué que 80 % des renseignements utiles à la libération de la France ont été fournis par les services secrets de la Résistance. Le 6 juin 1944, le débarquement en Normandie est donc lancé, permettant de soulager le front de l'Est, que l'URSS porte à bout de bras depuis 1941 et qui a déjà subi plus de 10 millions de morts du côté soviétique et 6 millions de morts du côté allemand. De ce côté-ci de l'Europe, on a peine à imaginer l'ampleur de ce carnage où, depuis trois ans, un homme meurt toutes les dix secondes. Obliger la Wehrmacht à diviser ses troup...
Ces soldats alliés, ceux de l'armée française de la Libération, évidemment ceux du premier bataillon de fusiliers marins, qui ont débarqué sur les plages, les aviateurs, les marins français qui ont contribué au Débarquement. Cette proposition de résolution portée par le président de l'Assemblée nationale nous permet donc, à notre manière, d'exprimer notre gratitude et la reconnaissance de la représentation nationale pour cette action militaire qui a permis de libérer notre territoire, au prix du sacrifice d'un grand nombre de jeunes. Je voudrais aussi évoquer les bombardements menés par les Alliés sur certaines vi...
Je suis de cette génération de l'après-guerre, qui, par chance, n'a pas connu les atrocités de la période. L'héritage de ce terrible événement est pourtant bien présent dans mon esprit, aujourd'hui plus encore, au moment de rendre hommage dans cette assemblée aux combattants engagés dans le débarquement de Normandie, le 6 juin 1944. Tant de récits, transmis depuis plusieurs générations maintenant, me traversent l'esprit : celui d'un oncle, qui a combattu sur l'île d'Elbe lors du débarquement du mois de juin 1944, quelques jours après celui de Normandie, et que j'ai eu la joie d'accompagner sur place, bien des années après ; celui d'un autre oncle, qui me racontait aussi les terrifiantes journée...