Interventions sur "détenus"

3 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...il est nécessaire, sur un certain nombre de questions, d'évaluer de manière assez précise les besoins et les coûts, afin d'anticiper un certain nombre de propositions qui ne nous semblent pas suffisantes ; tel est l'objet du rapport que nous demandons dans le présent amendement. La France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme pour le traitement inhumain et dégradant de ses détenus ; plusieurs intervenants l'ont rappelé au cours de ce débat, déplorant la surpopulation carcérale et la charge que cela représente pour le personnel. Nous devons nous donner les moyens d'évaluer en urgence les investissements nécessaires pour que le système pénitentiaire respecte les droits humains élémentaires, conformément aux principes que nous défendons tous. L'objet de ce rapport est donc d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...vernement n'ont pas vocation à faire concurrence aux travaux de l'Assemblée nationale mais à les compléter. Ce que nous voulons, ce sont des éléments précis et chiffrés sur la dimension budgétaire d'un sujet particulier – la justice en l'occurrence. Cet amendement vise à la production d'un rapport d'information sur les maltraitances, les traitements inhumains et dégradants dont sont victimes les détenus et l'ensemble des personnels pénitentiaires, qui rende compte aussi des conditions sanitaires déplorables de certaines prisons. La violence en détention – harcèlement, chantage, violence physique et morale – s'est banalisée, au détriment des détenus mais également des personnels pénitentiaires. Cette situation ne permet pas à l'État d'assurer sa mission de réinsertion et de prévention de la récid...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...ires. Ils en sont les premiers artisans parce qu'ils sont au contact quotidien des personnes condamnées. Pour changer les rapports de force qui existent en détention, il faut renouveler l'approche et conduire une véritable réflexion sur les métiers de surveillance et d'encadrement. Il n'est plus possible de laisser un jeune surveillant à peine sorti de l'école gérer des mouvements de plus de 130 détenus. Avec ce système, nous mettons en danger les fonctionnaires et, au-delà, notre idéal de société.