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Il traite d'un problème qui touche tout particulièrement le département de la Guyane : l'orpaillage sauvage, qui constitue un délit dont on peine à prendre réellement la mesure. Les dégradations environnementales dont il est la cause sont considérables, et les atteintes à la santé des habitants qu'il provoque d'une particulière gravité, notamment en raison de l'usage de mercure qui, s'il a été interdit en 2006, continue pourtant d'être utilisé par les orpailleurs sauvages. Les ...
Cher collègue, la problématique que vous évoquez est fondamentale, notamment en Guyane : aussi, au plus haut sommet de l'État, le Président de la République s'est-il – il y a une dizaine de jours – saisi avec vigueur de cette problématique. Il a donné à cette occasion, s'agissant de la lutte contre l'orpaillage, des assurances très fortes : c'est pourquoi je considère votre demande d'éclaircissement comme satisfaite et vous demande de retirer votre amendement.
Allons à l'essentiel. La forêt amazonienne est, comme nous le savons, la plus grande du monde et constitue son plus grand réservoir de biodiversité. Elle couvre en effet une superficie dix fois supérieure à celle de la France et s'étend en partie sur le territoire de la Guyane. Elle doit être considérée comme un joyau naturel, non seulement parce qu'elle permet la vie humaine, mais aussi parce qu'elle héberge une faune et une flore que nous avons le devoir de préserver. Depuis 1970, comme vous le savez tous, mes chers collègues, près de 20 % de cette forêt a disparu en raison de la déforestation et des activités humaines. En dix ans, c'est une surface boisée équivale...
...s finances ne s'est pas prononcée sur cet amendement. En tout état de cause, vous faites, là aussi, référence à une problématique mondiale. Aux Antilles, notamment sur le littoral, en Guadeloupe et en Martinique, comme à Marie-Galante, nous subissons parfois également les effets de la déforestation, qui se manifestent par exemple par les échouages massifs d'algues sargasses. Pour m'être rendu en Guyane il y a dix jours, je peux témoigner du fait que les forces locales, tant gouvernementales que citoyennes, sont très vigilantes et très sensibles à cette question. Au plus haut sommet de l'État, en outre, le Président de la République a réaffirmé sa volonté de protéger la forêt amazonienne. Pour toutes ces raisons, je souhaite, comme pour l'amendement précédent, que vous le retiriez.
...e fois, je suis sceptique : j'ai entendu le président Sarkozy parler de l'orpaillage illégal, comme après lui le président Hollande, et j'entends aujourd'hui le président Macron faire de même. Je ne suis donc pas du tout convaincu que les mesures qui seront mises en place vont permettre de lutter durablement contre ce phénomène qui atteint cruellement la santé des Guyanais comme l'économie de la Guyane. Cela fait en effet très longtemps que nous faisons des recommandations et que nous arrêtons des préconisations, mais elles ne sont pas du tout suivies par les gouvernements successifs. C'est aussi pour cette raison que je voudrais souscrire à l'amendement proposé par mes collègues du groupe La France insoumise, parce que même quand les élus et la société civile de Guyane se mettent en mouvemen...
Cher collègue, vous faites référence à une question fondamentale, qui a connu une évolution satisfaisante très récemment, puisqu'il y a dix jours, en Guyane, le président de la Commission européenne a desserré un peu l'étau qui enserrait les aides d'État. Surtout, il a considéré que les flottes ultramarines étaient de petites flottes qui pratiquaient la pêche au casier et qu'elles avaient, par priorité sur la pêche au filet et les dispositifs de concentration de poissons, besoin d'aides pour pouvoir exercer leur activité et renouveler les bateaux. C'...
...le terme de « métropole », ainsi que celui d'« ultramarin ». Je suis avant tout Martiniquais et Caribéen, au sein de la République française, et je l'assume. C'est pourquoi je pense que nous devons avoir un statut doublement différencié. Par rapport aux départements, d'une part : que la Guadeloupe ait une stratégie de développement économique, je le comprends, mais je peux ne pas la partager ; la Guyane évolue, et nous aussi nous évoluons. Il faut donc que nous puissions mener des politiques différenciées. D'autre part, il faut une politique différenciée par rapport à l'État. C'est pourquoi des outils d'accompagnement de nouveaux modèles économiques doivent être mis en place, de sorte que l'on puisse assumer localement le développement de ces pays. Voilà pourquoi je propose la création de « zone...