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Cet amendement est très important, mais bien moins que celui qui vient d'être rejeté, qui plaçait l'humain au coeur de nos débats. Je regrette que nous ne l'ayons pas adopté, mais que nul ne s'inquiète, nous y reviendrons ! Le Parc national de La Réunion est l'un des très rares parcs nationaux habités. C'est un merveilleux réservoir de biodiversité ainsi qu'un joyau de flore et de faune rares. Il s'agit d'un environnement très fragile. Le maintien de l'écosystème y constitue un enjeu crucial. La question d'une protection de cette flore et de cette faune uniques au monde préservant l'équilibre et l'authenticité du mode de v...
Cher collègue, vous soulevez la question cruciale de la biodiversité, richesse essentielle de nos territoires ultramarins, qui renferment 90 % de la biodiversité hexagonale. Nonobstant les règles classiques d'urbanisme, vous vous souciez de la protection de ce parc national habité. Pour ma part, j'émets un avis de sagesse.
En tant qu'élue de La Réunion, je tiens à réaffirmer mon opposition au changement du statut du Parc national qui en ferait un parc régional, dont il est tant question au sein des autorités régionales. Quant à la question de savoir si un rapport gouvernemental est nécessaire, je m'en remets à la sagesse de l'Assemblée.
Le sujet évoqué par M. Ratenon est très important. Nous sommes sur un territoire de 2 500 kilomètres carrés, dont 1 000 sont occupés par le Parc, et sur lequel la pression démographique est appelée à augmenter. Il importe donc de trouver un équilibre. Pour autant, il ne faut surtout pas toucher au statut du Parc. Les débats que nous avons eus lors de l'examen de la loi de programmation relative à l'égalité réelle outre-mer ont montré que certains acteurs souhaitaient modifier le statut du Parc, peut-être en vue d'y mener des activités su...
...sidère donc cet amendement comme un amendement d'appel. Le président de l'Assemblée a annoncé la constitution d'une mission spécifique à la gestion des événements climatiques, qui devra aussi englober les questions de la reconstruction et de l'adaptation des constructions aux climats de nos territoires. Cela relève essentiellement des politiques d'aménagement du territoire. Pour cette raison, et parce que les délais ne sont pas réalistes, nous ne soutiendrons pas cet amendement, bien que nous soyons d'accord avec votre proposition sur le fond.
...deaux étaient le plus utilisés, avec l'intelligence et le savoir-faire architectural que l'on sait ? On a remplacé tout cela par du béton et de la tôle ondulée, et c'est une catastrophe ! Vous ne pouvez pas décider de changer d'architecture si vous ne disposez pas des productions de matériaux en amont. Est-il satisfaisant de voir que du lycée de Cayenne à peine inauguré, des pierres dégringolent parce que personne n'a pensé, à l'époque, que la Guyane était un département humide ? On pourrait multiplier les exemples, comme celui du rectorat à la Martinique. Ce sont des questions brûlantes !
...eur propre maison. C'est de l'architecture informelle, mais c'est de l'architecture quand même. Vous évoquez l'adaptation aux contraintes climatiques et géologiques. Oui, des cases sont restées debout quand des villas européennes explosaient. Cela veut dire qu'il existe une intelligence de la construction naturelle. Le système bioclimatique permet aux vents de traverser le bâtiment. Ce n'est pas parce que l'on a copié-collé les méthodes de construction occidentales que l'on a réglé le problème. Nous nous sommes satisfaits d'une modernité qui ignorait complètement l'essence même du patrimoine, la résistance aux cyclones. Le Gouvernement devrait se pencher sur ces détails. Il s'agit non pas d'aller donner des leçons sur le terrain et d'ordonner tel règlement d'architecture, mais de réintroduir...
Pardonnez-moi, madame la ministre, mais je trouve que vous traitez très durement M. Ratenon. Ce n'est pas pour s'amuser qu'il a fait l'effort de rédiger plusieurs demandes de rapport ; c'est parce que de vrais problèmes se posent et méritent d'être débattus.