Interventions sur "vélo"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

...ville dont l'urbanisation ne dépendait ni de moi, ni même de mes prédécesseurs : l'urbanisme, en effet, a souvent été pensé il y a un siècle ou un siècle et demi. Dans ma commune comme dans beaucoup d'autres, la totalité du centre-ville est classé au titre des monuments historiques. Dans ce cas, il faut faire avec la continuité urbaine et l'étroitesse des rues. On peut par conséquent être « pro vélo », comme on sait que je le suis – j'en fais la démonstration tous les week-ends – …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

...ion de refaire les rues, et d'en profiter le cas échéant pour les rendre semi-piétonnes ou piétonnes par exemple. Il ne faudrait pas rendre la vie impossible à des maires qui ont fait un travail remarquable et trouvé un équilibre entre la préservation de l'histoire, les contraintes imposées par l'architecte des Bâtiments de France et la volonté de favoriser des modes de déplacements doux comme le vélo.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... route. Mais la présidente Pompili a indiqué que lorsque des réseaux ont été installés à Amiens, on n'en a pas profité pour aménager des voies cyclables : je considère pour ma part que tant qu'on ne change pas le profil de la route, tant qu'il ne s'agit que de faire un trou et le reboucher, on ne peut pas imposer à un maire de repenser la route avec, par exemple, des voies en site propre pour les vélos. Je suis convaincu de l'intérêt du vélo, et je fais réaliser des voies cyclables. Mais on ne peut imposer aux municipalités de tels travaux d'aménagement dès qu'elles ont besoin de toucher à une route. Imaginez les coûts que cela représente ! En outre, cela obligerait à utiliser du goudron, ce qui est tout de même contraire aux idées de la présidente Pompili en matière d'utilisation du carbone...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Lacroute :

Vous avez été très précise, madame la présidente Pompili. Ces dernières années, on a effectivement vu fleurir les cas où les maires se contentaient, pour tout schéma de pistes cyclables, de faire peindre des bandes pour pouvoir circuler à contresens, mais sur des routes juste assez larges pour le passage d'une voiture. Le vélo vient en contresens de la voiture, et ils ne peuvent pas se croiser ! Ces maires avaient le sentiment d'avoir aménagé des pistes cyclables pour les vélos, mais c'était finalement dix fois plus dangereux que de ne rien faire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Lacroute :

On peut dans ces cas effectivement imaginer un circuit vélo à l'extérieur du coeur de ville. Quoi qu'il en soit, il faut absolument réglementer ce sujet : ce n'est pas avec une simple bande de peinture que l'on va aménager des pistes cyclables dans les centres-villes. Moi aussi, j'ai été maire d'une commune où, on aura beau faire ce qu'on voudra, on ne pourra pas élargir la voirie. La bande de peinture ne sert vraiment à rien dans ce cas, il faut encadrer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Pour ma part, s'il faut choisir, je préfère réserver les périphériques aux voitures et le centre-ville aux vélos. S'il n'y a pas la place pour les deux, ce n'est pas le vélo qu'il faut envoyer en périphérie ! D'ailleurs, je trouve que la circulation des vélos à contresens apaise les villes, quand tout est bien signalé : elle oblige les gens à ralentir. Et le chemin le plus court est bien le meilleur pour le vélo !