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...ontant de 133,4 millions d'euros. Cela s'explique par une redéfinition de ses missions, qui devraient essentiellement se limiter, compte tenu de ses moyens, à financer des actions de sport pour tous au niveau des territoires, en soutien aux associations et à l'emploi sportif. Nous estimons que cette diminution des ressources est préoccupante. L'abandon de la mission relative au cofinancement des équipements risque de mettre en danger les actions de sport pour tous au niveau des territoires qui en ont le plus besoin, comme les quartiers prioritaires de la ville et les territoires ruraux. Elle risque également de freiner la lutte contre les inégalités, le développement du handisport ou la féminisation du sport. De plus, il sera nécessaire de régler la question du financement des projets déjà engagés...
... Par ailleurs, le rôle des collectivités locales en matière de développement des pratiques sportives et de soutien à leur exercice doit être pleinement reconnu. Or les atteintes diverses et variées portées au budget des collectivités ont déjà provoqué au cours des dernières années une inévitable baisse des soutiens aux associations et des investissements dans les constructions et l'entretien des équipements sportifs. Et vous allez encore amenuiser ces ressources dans le projet de loi de finances pour 2018, par l'amputation de moitié du budget du CNDS, par la fin des contrats aidés, par les nouvelles atteintes au budget de nos collectivités et par la suppression de la réserve parlementaire, …
… qui a pour conséquence immédiate une perte de 50 millions d'euros, lesquels allaient directement aux projets d'équipement de nos petits clubs et de nos petites associations.
...ace et pour que le double objectif des 80 médailles et des 3 millions de licenciés supplémentaires soit atteint, cet effort doit être déployé sur l'ensemble du territoire, en métropole comme dans les outre-mer, dans les grandes aires urbaines comme dans les territoires ruraux et intermédiaires. C'est seulement à ce prix-là que nous réussirons. En filigrane, la question des infrastructures et des équipements est donc essentielle, parce qu'il en manque ou parce que leur état vétuste les rend impraticables. C'est par une mise en valeur de l'ensemble du territoire, auprès de tous les publics, valides comme non valides, que nous réussirons à démontrer que l'héritage olympique n'est pas simplement une formule marketing, mais qu'il peut, concrètement, se mesurer et se voir. Les Jeux olympiques de Paris 2...
... qui vit en milieu rural. Il ne doit plus y avoir de catégorisation socio-économique au sein du sport et, j'insiste sur ce point, tout enfant devrait pouvoir pratiquer l'équitation ou l'escrime si c'est son rêve, comme rien ne devrait empêcher un jeune de pratiquer le football ou le futsal, et surtout pas le prétexte qu'il ne se sentirait pas à sa place. Par ailleurs, n'oublions pas de rendre les équipements et les transports accessibles aux personnes à mobilité réduite pour la pratique et la participation aux événements. Le sport est la place de tous, et il compte une place pour tous. C'est le sens des JO et du travail qui sera mené en amont pendant sept ans pour les préparer. C'est pourquoi le groupe des Constructifs s'interroge sur la diminution de 7 % du budget du sport pour 2018. Madame la min...
.... Mais – on peut tous le dire, quel que soit notre bord politique – la réussite des Jeux passera d'abord par le développement de la pratique sportive pour toutes et tous. Comme le rappelait Marie-George Buffet en commission, la semaine dernière, l'héritage des Jeux ne se réduit pas aux quelques infrastructures supplémentaires construites à cette occasion ; leur héritage réel, c'est l'ensemble des équipements réalisés ou réhabilités pendant les sept années qui nous en séparent, et surtout le nombre de licenciés, garçons et filles, gagné durant cette période.