Interventions sur "ferroviaire"

55 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

...u à la hausse le prix du carburant. De plus, à travers un certain nombre de dispositions, l'État a augmenté les taxes sur le carburant. En même temps, nous voulons, vous et nous, valoriser les transports vertueux. Je suis élue d'un territoire, l'Indre-et-Loire, qui est voisin du vôtre, monsieur le secrétaire d'État, et dont l'une des parties, le Lochois, est très enclavée. Il dispose d'une ligne ferroviaire dite « secondaire », mais, secondaire, elle ne l'est pas pour tout le monde. Le prix du billet pour l'emprunter a été porté de 6 à 9 euros, quand la durée d'un trajet de Loches à Tours passait, lui, de une heure à une heure et demie. Et, pour la même liaison, le prix du trajet en bus, mode de transport au gasoil, est passé de 6 à 3 euros. Au-delà de l'inscription, dans la loi, d'un certain nombr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Nous souhaitons compléter l'alinéa 4 afin que soit garantie la pérennité des petites lignes ferroviaires. L'État serait ainsi le partenaire financier des régions dans l'hypothèse où les collectivités territoriales ne parviendraient pas à assurer le maintien de ces lignes – importantes au point qu'on peut les considérer comme des « lignes de vies » des territoires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...urs routiers n'ont pas vu leurs conditions de travail évoluer positivement du fait d'un allongement de la durée de conduite, de la stagnation de leur salaire. Nous souhaitons donc instaurer l'égalité sociale et fiscale entre le rail et la route, afin que la concurrence ne soit pas complètement faussée et afin de prendre en considération les enjeux écologiques. Nous devons enrayer la chute du fret ferroviaire dont l'activité a été divisée par deux en vingt ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Vous y réfléchissez, vous y pensez, vous vous donnez du temps… mais la part du fret ferroviaire a été divisée par deux en vingt ans ! Vous avez fait un nouveau pacte ferroviaire dans lequel on ne tient absolument pas compte de tout cela : on n'y trouve pas les mots « réchauffement » ou « climat » ; on n'y envisage aucun rééquilibrage par rapport à la route. Quand va-t-on pouvoir repenser les choses, sinon aujourd'hui, dans le cadre d'un projet de loi relatif aux mobilités ? Vous dites qu'il...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Il vise à encourager et à promouvoir l'usage du réseau ferré existant pour les déplacements intra-européens. Dans ce cadre, il est nécessaire de renforcer la coopération entre les opérateurs ferroviaires européens pour la création et l'exploitation de nouvelles lignes de trains de nuit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

Le développement de l'offre de trains de nuit doit faire partie de la stratégie et de la programmation financière des investissements prévus à l'article 1er A, en particulier dans le cadre de la mobilité intra-européenne. L'exploitation de trains de nuit est une activité particulièrement complexe. Selon l'analyse de nombreux opérateurs ferroviaires européens, le développement d'un réseau international ambitieux serait possible si les opérateurs nationaux coopéraient. L'Allemagne a déjà demandé à son opérateur public de coopérer avec les opérateurs étrangers pour la circulation des trains intercités de nuit. L'amendement vise à ce que le Gouvernement inscrive explicitement dans la feuille de route de l'opérateur national, la SNCF, une obli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

Mme Marie-Noëlle Battistel est la première signataire d'un amendement qui vise à développer les lignes ferroviaires intra-européennes. Je rappelle qu'un grand nombre de nos concitoyens résident en France et travaillent de l'autre côté de nos frontières, et qu'à l'inverse, de nombreux travailleurs résident dans des pays européens limitrophes et viennent travailler sur notre territoire. Plus globalement, ce qui est en jeu, c'est la création potentielle d'un véritable réseau européen. Personne n'oublie les inve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...s la continuité des amendements identiques précédents, il vise à soutenir le train de nuit afin qu'il continue d'exister. Pendant mes années de reportage pour France Inter, j'empruntais régulièrement ce moyen de transport qui permet d'arriver tôt le matin sur son lieu de travail. Je n'ai jamais pris l'avion durant toutes ces années, car on sait que l'aérien est cinquante fois plus polluant que le ferroviaire – voire davantage pour les vols intérieurs. Le train de nuit est donc une excellente alternative à l'avion. Une pétition circule actuellement en faveur du redéploiement des trains de nuit : elle a déjà recueilli plus de 100 000 signatures. Cela montre le désir que suscite ce moyen de transport, et une volonté de maintien, voire de développement, des trains de nuit. Nous, nous sommes partisans d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

...e Les Républicains soutiendront également cet amendement de bon sens. Tous ceux qui se sont exprimés, sans exception, ont dit combien il était important de promouvoir les trains de nuit. Tant qu'à faire, inscrivons cela dans un texte de loi relatif à la mobilité ! Je considère que le train de nuit propose une mobilité différente, presque à part. Il y a la mobilité routière, fluviale, aérienne et ferroviaire, mais cette dernière ne se confond pas avec le ferroviaire de nuit. Si le transport ferroviaire classique de voyageurs rencontre par exemple des difficultés pour rester attractif au-delà de parcours de 500 ou 600 kilomètres par rapport au transport aérien, le problème se pose différemment pour le transport ferroviaire de nuit. Avec les trains de nuit, on entre dans une logique qui n'est pas tout...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...urel du marché, mais résulte de la volonté de la SNCF. Elle a voulu se débarrasser des trains de nuit qui représentaient un marché trop restreint, afin de faire prévaloir le « tout grande vitesse ». Pour faire fuir les voyageurs, elle les a transportés dans les conditions les plus épouvantables possibles. De la même manière, on sait que la SNCF a tout fait pour abandonner certains marchés de fret ferroviaire trop étroits. Aujourd'hui, en votant la loi, nous pouvons peser sur ces choix en envoyant un message au président et à la direction de la SNCF. Nous pouvons leur dire : nous voulons une réorientation ! Vous nous parlez de la concurrence, mais elle ne peut pas tout résoudre. Le marché seul n'est pas responsable du fait que les trains de nuit se sont cassé la figure ; le libre marché seul ne perm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

Cet amendement de notre collègue Ian Boucard vise à mentionner explicitement le fret ferroviaire dans le texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

L'amendement est lui aussi satisfait par l'objectif 4o, ainsi que par les programmes d'investissement b) et e), qui concernent respectivement la désaturation des grands noeuds ferroviaires et la politique de transport des marchandises. Le texte aborde à ce sujet les tarifs de péage, qui ont été stabilisés, la visibilité des aides au transport combiné et les 2,3 milliards d'euros qu'il est prévu de consacrer au transport ferroviaire. Demande de retrait, sinon avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...es ouvrages, et donc ce qui les attend. On nous parle de plan pluriannuel de régénération de notre réseau routier, mais, ici, on est dans le dur, pas uniquement sur un sujet strictement politique puisqu'il s'agit aussi de la gestion des territoires et de responsabilités que l'État risque de transférer demain aux collectivités territoriales, comme il l'a fait pour les responsabilités en matière de ferroviaire. Quid d'un nouveau retrait de la puissance publique étatique de son rôle en matière d'aménagement du territoire ? La question se pose une fois de plus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

...compétences sans les financements correspondants. Le tableau qui nous est présenté aujourd'hui manque de précision, comme s'il était tracé en pointillé. Nous avons discuté la nuit dernière du contrat de plan État-région, c'est-à-dire des moyens que la puissance publique allait accorder par voie contractuelle à ces collectivités pour les infrastructures, notamment routières. Le devenir des lignes ferroviaires est également en discussion, tandis que le financement dont disposeraient les collectivités qui souhaiteraient acquérir la compétence mobilités reste en suspens après avoir fait l'objet de débats assez vifs au Sénat comme à l'Assemblée. Il faudrait éclaircir ces différents points, que tout soit mis sur la table, que l'on réponde à l'ensemble de ces questions. Je rappelle que quand, les collecti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...avec un péage de 7,50 euros. Cette solution ne me paraît pas bonne. Je me mets très bien à la place des gens, mais la question est de savoir si, de cette difficulté locale, on fait un prolongement du monde ancien en continuant à poser du béton et à construire des autoroutes, malgré l'opposition des associations environnementales ; ou si l'on en fait un laboratoire du neuf en renforçant le trafic ferroviaire entre les villes et en trouvant d'autres mobilités, moins émettrices de gaz à effet de serre. Il y a là un véritable enjeu. Nous proposons donc, pour l'avenir, d'exclure la réalisation de nouveaux tronçons autoroutiers en parallèle d'un tronçon routier existant, et de nous contraindre à privilégier le rail ou d'autres formes de mobilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Nous proposons de préciser à l'alinéa 12 de l'article 1er ter qu'il importe de favoriser une augmentation significative de la part modale du fret non routier et non aérien entre 2020 et 2025. Il s'agit d'une référence explicite à des engagements initiaux non respectés, notamment l'objectif de 25 % de fret ferroviaire à l'horizon 2022. Mme Élisabeth Borne avait indiqué y avoir renoncé, et les chiffres connus à ce jour montrent effectivement qu'il est désormais inatteignable en 2022. Il n'en reste pas moins que, sur ces bancs, les engagements en matière de régénération du fret non routier et non aérien – c'est-à-dire du fret ferroviaire et du fret fluvial – sont largement partagés. Nous proposons donc cette adj...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...ont été faites en la matière par Mme la ministre : « très clairement, ce train roulera la semaine prochaine, et il roulera aussi longtemps qu'il y aura des marchandises à transporter » – le 12 juillet ; « alors que nous venons d'entrer dans la saison basse où peu de marchandises nécessitent d'être transportées, la réunion [… ] a permis d'obtenir l'engagement des clients à reprendre cette solution ferroviaire » – le 17 juillet ; « la liaison ferroviaire entre Perpignan et Rungis a maintenant un avenir » ; et ainsi de suite. En vérité, la circulation entre Perpignan et Rungis, de quatre trains par jour, est passée à trois, deux, puis un seul train, qui est aujourd'hui supprimé. Cette liaison est le symbole de la politique de la SNCF en matière de fret ferroviaire, qui a mené à des cimetières de locomo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

La réflexion, qui n'est pas nouvelle, se poursuit. Je vous remercie, monsieur Ruffin, d'appeler à nouveau l'attention sur cette ligne à laquelle chacun est attaché, comme au report modal vers le fret ferroviaire. La réflexion se poursuit, mais, une fois encore, ne nous trompons pas de débat ni de cible : le train Perpignan-Rungis, à la mi-juillet, circulait à vide. Or – nous avons tous partagé cette réflexion – cette liaison n'est nécessaire qu'à condition qu'il y ait des marchandises dedans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

...s. Nous sommes conscients de la complexité à organiser le cheminement de fruits et légumes de Perpignan à Rungis, mais nous percevons tous la dimension symbolique du problème. La presse s'en est d'ailleurs fait l'écho depuis des mois et les Français, tous bords politiques confondus, s'en sont émus. D'un côté, le Gouvernement dépose un projet de loi pour améliorer les mobilités et privilégier le ferroviaire dans le fret. De l'autre, on abandonne une liaison ferroviaire qui, si elle n'était pas aussi performante que par le passé, avait le mérite d'exister. Vous n'avez d'autre choix que de réussir à maintenir la ligne Perpignan-Rungis pour le transport des fruits et légumes. Vous en avez la responsabilité. Nous voterons, par conséquent, cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

... le train, depuis Perpignan notamment, date du XIXe siècle. Ce n'est pas un fait nouveau, les fruits et les légumes continueront d'arriver dans les restaurants et les foyers parisiens. Et vous invoquez les réflexions en cours, la mobilisation des acteurs, du report modal. Parlons-en justement ! Le report modal se poursuit dans le sens où il continue à se défaire dans le même sens : moins de fret ferroviaire mais plus de trafic routier. La SNCF devrait être, à partir des personnes et des marchandises, la clé de voûte du changement de mobilité. Or, cette année, pas moins de 2 100 postes seront supprimés dans cette entreprise. On ne peut poursuivre ainsi alors qu'il conviendrait d'investir massivement. Vous nous reprochez de ne nous intéresser qu'aux intentions et non aux actions. Au contraire, c'est...