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...vitée : en 2020, la somme des batteries au lithium jetées devrait être multipliée par dix, atteignant 14 000 tonnes. En raison de leur multiplication, les véhicules électriques accaparent déjà plus du tiers du lithium produit sur la planète. Enfin, une voiture qui roule à l'électricité produite grâce à l'énergie nucléaire est-elle vraiment écologique ? Le problème de la conversion écologique des mobilités et des modes de vie doit prendre en compte la modification d'habitudes héritées de la société industrielle et la remise en cause d'intérêts économiques jusqu'ici dominants. À cette aune, n'en déplaise aux grands industriels, la réduction du parc automobile s'avère inévitable.
Encore une demande de rapport, cette fois pour évaluer l'impact sur les finances publiques de la conversion électrique du parc automobile français. Je ne partage pas votre approche défaitiste de la transition écologique. Il ne faut pas renoncer à investir pleinement dans les nouvelles mobilités électriques car l'innovation technologique permet de desserrer la contrainte des ressources, le lithium compris. Le lien entre votre amendement et l'examen du budget est extrêmement ténu : vous me l'accorderez. D'ailleurs, on voit mal comment évaluer le coût pour les finances publiques de tel ou tel scénario catastrophe prévoyant l'épuisement de telle ou telle ressource. Vous soulignez qu' « un...
Mon cher collègue, en matière de mobilité, il convient de ne pas être en retard. En l'occurrence, vous l'êtes. Les constructeurs réfléchissent déjà à l'après-lithium. Les Français sont pionniers dans le sodium, qui remplacera le lithium dans quelques années. Il présente notamment l'avantage d'un temps de recharge beaucoup plus rapide. Je ne vois donc pas l'intérêt, aujourd'hui, de votre demande de rapport. De plus, il y a quelque 25 000...
...roviaires, mais vous semblez oublier qu'ils ont un coût. Vous oubliez, par exemple, les crédits du compte d'affectation spéciale « Services nationaux de transport conventionnés de voyageurs », relatifs à l'exploitation des trains d'équilibre du territoire, mais surtout les financements considérables consacrés aux trains régionaux. Ainsi, en 2016, les régions ont versé 2,7 milliards d'euros à SNCF Mobilités pour les transports express régionaux, les TER. Quant à l'établissement public Île-de-France Mobilités, l'ancien Syndicat des transports d'Île-de-France – STIF – , sa contribution s'élevait à 2,2 milliards d'euros. De la part de l'ensemble des financeurs, SNCF Mobilités a bénéficié en 2016 de 1,2 milliard d'euros de subventions d'investissement, y compris pour l'acquisition des matériels roulant...