5 interventions trouvées.
...euses familles, ce qui freine le recours au ferroviaire. Par ailleurs, en cas de report modal sur le train, il faut réfléchir aux infrastructures, comme nous avons déjà commencé à faire hier : le terrier de Bercy ne sera pas en mesure d'absorber une augmentation du trafic ferroviaire. La question est donc globale. Nous sommes tous favorables à une réflexion en amont sur la taxation du transport aérien et la dimension vertueuse de nos déplacements. C'est la raison pour laquelle, je le répète, nous nous associons à la proposition de Mme la présidente de la commission de travailler rapidement sur le sujet.
...ant-hier : le programme est intéressant mais ira-t-il au bout de ses ambitions ? Il faut bien mesurer l'attente des citoyens, qui ne comprennent pas pourquoi ils ont à subir la hausse continue de la taxe sur les carburants, ce qui déclenche une nouvelle grogne sur les territoires, et que le Gouvernement n'envoie pas un signal fort aux grands pollueurs que sont les acteurs des secteurs maritime et aérien. Je vais cependant m'abstenir car j'entends que vous êtes sensible à la nécessité d'améliorer les conditions de transports ferroviaires au travers du pays. Je suis de Tours. La ligne TGV de Saint-Pierre-des-Corps à Paris est la plus chère de France : le prix du billet moyen est de 65 euros, quand celui du Paris-Lille s'élève à 35 euros. On diminue le nombre d'allers-retours à Paris, et, comme il...
...osène, avec, à la clé, une recette de 250 millions d'euros – excusez du peu – , soit bien davantage que votre proposition concernant la taxe Chirac. De nombreuses idées, provenant de tous les bancs – je m'en félicite – , concourent ainsi à trouver les crédits nécessaires pour que l'AFITF ait les moyens de ses ambitions. Deuxièmement, par ces amendements, nous évoquons la participation du secteur aérien à la transition écologique que nous appelons de nos voeux. Madame la ministre, vous nous dites, à juste titre, que les avions zéro carbone offrent des perspectives. Comme les poissons volants, ils existent, mais ce n'est pas la majorité de l'espèce ! Cette perspective s'inscrit dans un horizon de temps qui ne correspond pas à l'urgence écologique. Il faut changer les habitudes dès maintenant, et ...
... ! Cela laisse le temps d'amorcer la pompe, en quelque sorte, et de poser ce principe fort ; d'ici là, le Gouvernement aura le temps de préciser, par décret, les modalités d'application de ce principe. En outre, la réflexion à laquelle nous invite la présidente de la commission nous permettra de corriger le tir, si nécessaire, lors de l'examen du PLF. Nous souhaitons tous décarboner le transport aérien et affecter les taxes de façon à changer les comportements. Lorsque, avec Dominique Potier, nous proposons la présente mesure, qui est presque homéopathique et qui, vous l'avez dit vous-même, n'aura pas de grandes conséquences, mais qui pose un principe et ouvre une perspective intéressante, on nous répond qu'elle est impossible et que ce serait quasiment la révolution. Si nous ne sommes pas capa...
...Pour le coup, il ne s'agissait pas d'homéopathie. Vous voyez donc qu'en la matière, certaines de nos propositions avaient de l'audace – et ce n'est pas terminé. Quoi qu'il en soit, et c'est le sens profond de ces amendements, il faut qu'à un moment ou un autre, comme le disait fort bien Jean-Paul Lecoq, le signal vienne, sans quoi nous ne serons pas crédibles si nous voulons faire que, demain, l'aérien aussi soit un contributeur à la transition énergétique.