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...ntien d'un niveau de rémunération au moins équivalent en cas de transfert, le maintien de la garantie de l'emploi, le maintien du régime spécial de sécurité sociale pour les salariés et leurs ayants droit et, enfin, le maintien des avantages en nature tels que l'accès aux centres de santé de la RATP. Enfin, nous permettons la création d'un cadre social territorialisé pour l'activité de la RATP en Île-de-France. Cette réforme, je crois, est équilibrée, intelligente et consensuelle, ce qui est un grand avantage. Dans l'intérêt des salariés, de la RATP, de l'entreprise mais, surtout, des usagers, nous pouvons nous féliciter du contenu des articles à venir.
...ser à chaque fin de mois ce qu'il en sera du mois suivant. Lorsqu'on est protégé, on peut donner toute son énergie dans l'intérêt de l'entreprise, comme tous ceux qui sont sous statut : ils peuvent donner toute leur énergie pour leur entreprise. C'est cela que remet en cause cet article 38. C'est pourquoi nous nous y opposons avec force. Nous savons, par ailleurs, que la présidente de la région Île-de-France a pris le parti d'imposer dans chaque appel d'offres d'Île-de-France Mobilités la création d'une société dédiée, interdisant ainsi à l'EPIC RATP d'exploiter ces lignes. C'est scandaleux ! Le Gouvernement pouvait empêcher cette évolution et garantir l'unité des réseaux, gage d'une exploitation cohérente. Il a fait le choix inverse, en autorisant la RATP à créer des filiales en Île-de-France pour e...
L'avis de la commission ne peut être que défavorable à ces amendements de suppression. En effet, l'article 38 permet de développer les filiales pour répondre aux appels d'offres qu'Île-de-France Mobilités va lancer dans le cadre de l'ouverture à la concurrence. En supprimant cet article, on empêcherait donc la RATP de poursuivre ses activités.
Je ne veux pas participer au débat qui oppose service public et service privé. Je tiens simplement à dire à mes collègues d'en face qu'en grande couronne, où je vis, ce sont des opérateurs privés qui permettent à nos concitoyens de se déplacer. Il en est ainsi depuis de nombreuses années, et tout se passe bien. L'Île-de-France ne se résume pas à la RATP.
...n face. Alors que l'unité du réseau est indispensable à la cohérence de sa gestion et à la réponse aux situations d'urgence, vous avez bien perçu la pertinence d'une logique d'intégration en proposant d'étendre les prérogatives du Groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR), c'est-à-dire le service de sécurité de la RATP, au réseau du Grand Paris et, potentiellement, à l'ensemble de l'Île-de-France, puisque la sécurité sera séparée comptablement de l'exploitation afin de permettre la poursuite de cette activité par la RATP. Pourquoi vous faire les chantres de l'ouverture à la concurrence de l'exploitation des réseaux et permettre à la RATP de créer des filiales sans lien avec son activité, ce qui ne peut, là encore, que contribuer au démantèlement de l'EPIC ? Par cet amendement, nous vous ...
Par cet amendement, nous proposons de garantir, pour des raisons qui tiennent à la cohérence du réseau et de l'offre, qu'Île-de-France Mobilités ne pourra pas imposer, dans les appels d'offres qu'il lance pour l'exploitation des lignes, la clause dite « de la société dédiée », qui empêcherait, de fait, l'EPIC RATP d'exploiter ces lignes et organiserait ainsi son démantèlement progressif. En outre, la pratique de la « société dédiée », qui tend à se généraliser, n'apporte aucune plus-value en termes de qualité de l'offre. Le lég...
Vous le savez, chers collègues, je me suis posé la question en commission. Nous en avons longuement discuté avec Aurélien Taché. L'ouverture à la concurrence des bus en Île-de-France découle de la mise en oeuvre d'un règlement européen de 2007. Il impose aux États membres une mise en concurrence des services de transport de voyageurs à compter du 3 décembre 2019. La loi ORTF du 8 décembre 2009 a décliné ces obligations en confirmant cet échéancier dès lors que tous les opérateurs renonçaient à leur droit d'exploitation, ce que le Conseil d'État a constaté en 2016 et ce qui a ...
Le sujet est éminemment compliqué et sensible en Île-de-France, et je m'en suis souvent entretenue avec la présidente de la région. Un certain nombre d'élus d'Île-de-France ne sont pas d'accord avec ce calendrier. L'ouverture à la concurrence pour les opérateurs privés se déroule à présent tandis que celle des réseaux RATP attendra 2024. Nous avons souligné à maintes reprises le manque d'équité entre les différents opérateurs. Je laisse de côté le débat qui ...