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Monsieur le ministre, prévoyez-vous de modifier les critères d'éligibilité à cette prime car les niveaux exigés d'investissements et de créations d'emplois sont relativement élevés ? Les zones éligibles aux aides à finalité régionale seront-elles redéfinies ?
J'étais au début de la politique de la ville, il y a trente ans, et je me rappelle qu'on l'a appelée ainsi – et non politique des quartiers – précisément pour renvoyer au droit commun. On cherchait à rétablir un équilibre sans se concentrer sur des zones en particulier. En matière de culture ou de sport, on essaie de créer des dynamiques qui rassemblent à l'intérieur des villes. La meilleure décision du maire de Metz – avec lequel je n'étais pas toujours d'accord – fut de créer la deuxième médiathèque universitaire dans un quartier. Cela valait tous les dispositifs d'insertion ! Je ne sais pas pourquoi il l'a décidé, tant ce n'était pas son styl...
...ieue urbaine dont elle était censée assurer le développement ; les milliards d'euros dépensés dans ce cadre n'ont même pas permis d'en assurer le développement pérenne. La réunion, prévue d'ici à la fin de l'année, d'un comité interministériel chargé de fixer une nouvelle feuille de route ambitieuse de cette politique pour la durée du quinquennat semble confirmer votre orientation : tout pour les zones urbaines, rien pour la ruralité. Pourtant une vraie politique publique digne de ce nom, c'est 1 euro pour la ville, 1 euro pour la ruralité. L'absence de résultats tangibles de la politique de la ville, malgré les sommes investies, est une réalité mise en lumière par de nombreux observateurs, à commencer par la Cour des comptes dans de nombreux rapports. Contrairement à vous, nous avons une vis...