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Cet amendement vise à la remise d'un rapport, mais je profite de l'occasion pour adresser une autre demande aux députés présents dans cet hémicycle. En début de soirée, nous avons beaucoup parlé de l'égalité entre les hommes et les femmes. J'aimerais que tous les députés s'adressent à « Mme la présidente », « Mme la ministre », « Mme la députée ». Ce serait déjà un très bel exemple d'égalité entre les hommes et les femmes pour tous ceux qui nous regardent. J'en viens à l'amendement. Nous aimerions assurer la pérennisation de l'AME. L'aide médicale de l'État resurgit régulièrement dans le débat public, comme on vient de le voir. ...
Je sais, madame la ministre, que vous êtes sensible comme nous à la cause des femmes. Je voudrais que l'Assemblée nationale puisse prendre un moment pour se pencher sur la souffrance des femmes qui se battent pour faire reconnaître les graves effets indésirables du dispositif de stérilisation définitive Essure, du laboratoire Bayer. Pour 2 000 femmes au moins ce dispositif tourne au calvaire : fatigue extrême, douleurs musculaires, troubles neurologiques, douleurs abdominales –...
..., s'agissant d'un nouveau cas complexe d'affection iatrogène, un rapport permettrait de mesurer l'ampleur du phénomène et la nature de la réponse à y apporter. La commission a émis un avis défavorable, notamment au motif qu'il n'était pas opportun de créer des fonds d'indemnisation propres. À titre personnel, j'y suis favorable, pour deux raisons essentiellement : d'une part, cela concerne 2 000 femmes, soit un chiffre important ; d'autre part, le rapport n'est pas exclusif de la création du fonds d'indemnisation, puisqu'il a pour vocation de proposer une réponse.
Le groupe La France insoumise votera cet amendement. Même si ce problème ne concerne pas, bien heureusement, les 175 000 femmes implantées, certaines femmes qui souffrent de ce dispositif le conservent, car elles n'ont pas les moyens de se le faire retirer. Faire un rapport et travailler sur ce sujet est de bon sens.
Je remercie Mme la rapporteure spéciale de l'avis favorable qu'elle a donné à titre personnel. Madame la ministre, vous avez eu raison de rappeler qu'il n'est pas nécessaire de retirer ce dispositif lorsqu'il n'existe pas de symptôme. Pour autant, la souffrance des femmes qui ont des symptômes et souffrent de pathologies n'est ni discutable ni contestable. La question n'est pas celle de la responsabilité de l'État. Du reste, et dans la mesure où il s'agit d'un phénomène de très grande ampleur, qui survient après le Mediator et la Dépakine, nous débattrons peut-être prochainement de la nécessité d'un dispositif global. Un traitement égal des dossiers ne serait p...