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... les véhicules de sapeurs-pompiers, police ou gendarmerie lorsqu'ils se déplacent dans le cadre d'une intervention, d'une part, et lorsqu'ils effectuent un déplacement directement lié à cette intervention – par exemple, pour récupérer une victime – ou indirectement lié, comme dans le cas d'une colonne feu de forêt, cité par M. Ciotti, d'autre part. Sur le fond, il est logique que les forces de l'ordre et les forces de sécurité qui interviennent pour assurer la sécurité des Français ne soient pas contraintes d'acquitter le péage des autoroutes.
Cet amendement vise à ce que le Gouvernement remette au Parlement un rapport sur l'économie que pourrait représenter la suppression des tests osseux pratiqués pour déterminer la minorité d'un certain nombre de migrants. Tous les experts, le Haut Conseil de la santé publique, l'Ordre des médecins répètent que la fiabilité de tels tests à cette fin est particulièrement douteuse. C'est d'ailleurs ce que pensent aussi de nombreux juges lorsqu'ils ont à connaître d'un recours en contestation de la décision de procéder à ces tests. Si le Gouvernement a souhaité adopter cette méthode, ce n'est visiblement pas par souci de préserver le bien-être des mineurs, mais pour justifier la ...
Avis défavorable. Nos forces de l'ordre sont là pour agir et non pour émettre des rapports à tout bout de champ. Je rappelle que nous examinons le budget de la police et de la gendarmerie nationales. Le débat sur les contrôles d'identité, nous l'avons eu en septembre, et nous l'aurons à nouveau lors de l'examen de prochains textes, notamment dans le cadre de la réforme de la procédure pénale. Au demeurant, notre majorité fait de l'éga...
...que nous sommes dans notre rôle de députés en faisant ce genre de demande. C'est une demande très précise qui, une fois n'est pas coutume, correspond à ce que vous pointez systématiquement : les rapports existants sur ce type de dispositif, madame la ministre, concernent les politiques menées à l'étranger et, à rebours de ce que vous dites, ils sont tous positifs, y compris selon les forces de l'ordre. Ces dispositifs, efficaces, permettent d'atténuer les tensions, lesquelles ne sont pas créées par les récépissés mais par les contrôles au faciès dont, encore une fois, il est scientifiquement prouvé qu'ils existent. Ce n'est pas en se voilant la face que les rapports avec la population s'amélioreront ni que nous prendrons nos responsabilités, aujourd'hui, sur un problème extrêmement grave. Cet...
...s avec d'autres la « bâtonite », cette pratique qui consiste à ranger des bâtons dans des cases. Alors que l'objectif affiché est de valoriser l'activité policière, cette action dévalorisante pour le policier lui-même est en train de détruire le métier à petit feu. Nadège Guidou, docteur en psychologie, décrit ce phénomène dans son livre Malaise dans la police : « La hiérarchie transmet donc des ordres dont la réalisation va à l'encontre d'autres objectifs, plus fondamentaux aux yeux des agents. [… ] la tension créée par ces injonctions contradictoires se transforme en conflits internes : l'agent est contraint d'agir autrement, voire à l'inverse de ce qu'il désire et de ce qu'il aurait décidé en l'absence des statistiques. La quantification du travail policier telle qu'elle est actuellement co...
...s années pour compenser ce défaut d'entretien qui dure depuis trop longtemps, et qui est malheureusement le lot de tous les bâtiments de l'État. On néglige l'entretien courant et, au bout de vingt ans, on doit faire de gros investissements, qui coûtent trois fois plus cher. Il faut bien se rendre compte que cette question immobilière est absolument liée à celle de l'efficacité de nos forces de l'ordre et de sécurité. Lorsque, après une journée de service de onze heures consécutives, un gendarme rentre dans un bureau qui n'est pas en bon état, ou dans un logement alloué par l'État qui n'est pas non plus en bon état, il n'est pas évident, psychologiquement, de repartir travailler le lendemain matin. Ces aspects immobiliers font partie d'un tout, et nous ne devons pas les négliger si nous voulon...
… et nous vous dirons non pour la énième fois. Pour être clair, ce n'est pas dans notre philosophie des institutions. J'en viens, deuxièmement, à la garde républicaine. Celle-ci figurait dans le projet de la France insoumise, qui n'a pas passé la barrière des élections, de manière très claire et très nette – c'est ainsi. La garde républicaine n'est à l'ordre du jour ni du Gouvernement ni du Parlement aujourd'hui. Le troisième point que vous évoquez, qui est très sérieux et très intéressant, c'est celui de la doctrine d'action sur les deux forces de sécurité intérieure, gendarmerie, d'une part, police nationale, d'autre part. Vous avez une doctrine assez unanimiste, puisque vous voulez une fusion générale complète des deux forces au sein d'un grand z...
...u de nouvelle organisation des services, en l'espèce des services de police. J'en viens à l'amendement no 342. Nous sommes assez satisfaits que le Gouvernement reconnaisse enfin, après quatorze années d'échec patent, qu'il faut revenir sur la suppression de la police de proximité. Selon nous, sa mise en place avait constitué une avancée importante du point de vue du rapport entre les forces de l'ordre et les citoyens. Comme vous le voyez, nous sommes capables d'apprécier positivement l'action du Gouvernement. Toutefois, nous constatons que le Gouvernement demeure incertain et flou sur les modalités de rétablissement de cette police : la terminologie change ; le périmètre de l'expérimentation prônée par le ministre d'État, ministre de l'intérieur, reste lui aussi incertain. C'est pourquoi nous...