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...c l'explosion de la dette, à la suite de la crise financière de 2008, pour socialiser les pertes des banques et les renflouer par la dette publique ; cela se vérifie à nouveau aujourd'hui, puisque vous voulez alourdir le déficit du pays pour assurer la moitié du remboursement des 10 milliards. À vrai dire, on ne peut pas vous le reprocher : vous êtes cohérent avec vous-même et avec votre PLF. La solution que vous préconisez obéit en effet à la même logique, consistant à distribuer 9 milliards de cadeaux fiscaux aux plus riches, et à compenser cette dépense, pour respecter la sacro-sainte règle d'or européenne, par une baisse de 15 milliards de la dépense publique, dont nous allons tous pâtir. À titre d'exemple, ce 0,2 % de déficit supplémentaire convoqué pour rembourser 5 milliards aux plus riche...
Pourquoi souhaitons-nous voter contre cette motion de renvoi en commission et défendre ce PLFR-ci, et pas un autre ? En premier lieu, parce qu'il propose une solution fiscale fiable, quelque chose qui a déjà été éprouvé, une mesure sécurisée juridiquement. C'est justement ce qui manquait à la précédente taxe sur les dividendes. Ce n'est ni une solution improvisée, ni une mesure précipitée, c'est au contraire un dispositif sûr, qui, nous le savons, ne sera pas censuré. En deuxième lieu, nous défendons ce PLFR-ci parce qu'il propose une solution exceptionnelle,...
...partage pas. En revanche, nous voterons cette motion de renvoi en commission. Valérie Rabault a dit fort justement tout à l'heure que l'on attendait des réponses du ministre sur un certain nombre de questions : qui sera perdant ? qui sera gagnant ? Notre collègue Cendra Motin nous a expliqué que tout était formidable, que le déficit budgétaire ne dépasserait pas la limite de 3 % du PIB et que la solution était sécurisée. Ma chère collègue, en prenant quelques jours de plus pour travailler en commission, nous pourrions éviter à Bruno Le Maire des déconvenues – que je ne souhaite vraiment pas – dans les prochaines semaines ou dans les prochains mois. Rappelez-vous les propos de Gilles Carrez et de Charles de Courson : j'étais à côté d'eux lorsqu'ils les ont prononcés et personne ne leur a prêté at...