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L'article 1er bis est relatif aux chaînes de télévision locales destinées à « la promotion des langues régionales ». Il permet aux collectivités territoriales, et par voie de conséquence à la Collectivité européenne d'Alsace, de promouvoir la réalisation de programmes de télévision ayant pour objet le développement de la langue et de la culture régionales Nous sommes en effet particulièrement attachés à cette question, dont nous avons eu l'occasion de débattre : il s'agit d'un ajout heureux de la part du Sénat. Nous espérons que cette disposition sera maintenue dans le texte. C'est une petite avancée qu'ont permise ...
...upports de la communication. Nous devons donc être en mesure de créer des supports multimédias, des émissions de télévision, des documentaires en alsacien, et même, pourquoi pas, des débats en alsacien sur les plateaux de télévision. Il faudra pouvoir diffuser demain en audio, vidéo ou de façon interactive sur internet, grâce à des médias régionaux qui pourraient être soutenus par la Collectivité européenne d'Alsace. Cela serait de nature à nous rassurer sur notre capacité à continuer à transmettre dans le temps non pas une spécificité régionale, mais bien une langue régionale vivante. C'est pour cela que je suis heureux que nous adoptions aujourd'hui une avancée introduite pas le Sénat qui permettra, demain, à la Collectivité européenne d'Alsace de se saisir de ce sujet, et, pourquoi pas, de mettre sur pie...
...it pas réduit dans les années à venir. Il existait aussi une radio régionale bilingue qui émettait quatre à cinq heures par jour. Elle était très écoutée par les personnes âgées, mais, pour des raisons de coût, sa diffusion en FM a été supprimée. Il est assez surprenant qu'une radio qui s'adresse d'abord aux personnes âgées ne soit accessible qu'en numérique. Avec la création de la Collectivité européenne d'Alsace, nous attendons que soit apporté un soutien clair à l'audiovisuel public régional en Alsace.
...mes amendements, et j'en suis l'unique responsable, mais je veux insister sur l'immense dissymétrie actuelle. Un amendement, qui visait à aider les départements lorrains à assumer deux tiers du trafic transfrontalier, a été rejeté sans plus d'explications. Il s'agit pourtant d'un argument majeur qui vaut son titre et ses compétences – désormais, je ne dirai plus « privilèges » – à la Collectivité européenne d'Alsace. Cependant, on a refusé de confier à nos départements la capacité de gérer le transfrontalier à l'instar de ce qu'a obtenu l'Alsace. Mais on ne se gêne pas, ensuite, pour entrer dans un détail qui, à mon sens, relève du règlement, s'agissant de la manière dont les médias feront des émissions en alsacien. Madame la ministre, monsieur le rapporteur, il y a là une dissymétrie totale. Les revendica...