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L'amendement vise à développer l'hydrogène bas-carbone et renouvelable. En juin 2018, le Gouvernement a présenté son plan de déploiement de l'hydrogène pour la transition énergétique. Celui-ci fixait des objectifs de développement de la filière en dégageant deux principaux axes : le développement de la mobilité hydrogène à travers le déploiement de flottes territoriales et la construction de stations de distribution ; la décarbonation de ...
Je souligne, après M. Delpon, l'importance de l'hydrogène, en insistant sur le type d'hydrogène à encourager. Nous proposons en effet de créer une dynamique en faveur de l'hydrogène bas-carbone, en commençant par envoyer un signal. Si les industriels peuvent craindre certaines contraintes, ils doivent savoir que celles-ci sont claires, durables et pérennes. Ils pourront donc adopter une démarche qui s'inscrira dans le temps afin de répondre aux enjeux ...
L'hydrogène – ce n'est pas à M. Delpon que je l'apprendrai – doit jouer un rôle majeur dans la transition énergétique soit en usage direct pour l'industrie comme pour la mobilité, soit comme outil de flexibilité pour les réseaux. Monsieur Delpon, au vu de votre investissement sur le sujet, dont nous avons beaucoup parlé, je suis très heureux d'émettre un avis favorable à l'amendement no 765.
À mon tour et au nom du groupe LaREM, je remercie tous les collègues qui ont travaillé sur l'hydrogène, notamment M. Simian, qui s'est intéressé aux trains à hydrogène, et M. Zulesi. Je rappelle tous les travaux de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques sur la mobilité propre, que nous avons utilisés pour la loi d'orientation sur les mobilités. Un scénario pro-hydrogène a été établi en collaboration avec le CEA et l'IFP énergies nouvelles. Ces études concoure...
...fie « environ 20 à 40 % » dans un texte de loi ? Ce n'est pas très précis, puisque l'objectif visé peut varier du simple au double. En région Provence-Alpes-Côte d'Azur, nous conduisons une multitude de projets, comme dans le reste de la France, tels JUPITER 1000 ou INOVAR, dans le domaine des mobilités, de l'industrie. Ce n'est pas la même chose d'introduire des chiffres relatifs à la part de l'hydrogène dans la production industrielle et d'avoir une approche plus large. Vise-t-on les installations existantes, qui utilisent de l'hydrogène fossile, en essayant de porter la part de l'hydrogène vert à un certain niveau, ou prend-on en compte les nouvelles applications, notamment dans la mobilité ou le stockage – auquel cas, dès que le mot « hydrogène » apparaîtra, il faudra atteindre le pourcentage ...
Au nom du groupe UDI et Indépendants, je voudrais également apporter mon soutien à cet amendement, qui répond à une critique récurrente : la France serait en retard dans sa politique de l'hydrogène. Cette disposition permettrait indéniablement de lui donner un coup d'accélérateur. Cela étant, monsieur le ministre d'État, je souhaiterais que vous nous apportiez quelques précisions. Vous appelez de vos voeux une politique volontariste, dont je souhaite le succès, mais qui éveille malheureusement en moi de fâcheux souvenirs. Je pense en particulier à la filière photovoltaïque, pour laquelle n...
Peut-être me suis-je mal exprimé. Au cours du débat d'hier soir, nous avions proposé de porter la part du biogaz à 20 % de la consommation totale de gaz. Vous nous aviez répondu qu'on était à 1 % aujourd'hui et qu'il faudrait déjà essayer d'atteindre 10 % ; 20 %, en tout état de cause, semblait un niveau beaucoup trop élevé. Or on est prêt à fixer un objectif de 20 à 40 % pour l'hydrogène bas-carbone et renouvelable, ce dernier, comme le biogaz, coûtant cher. Cela me ramène à ma première question : si nous définissons un objectif ambitieux pour l'hydrogène vert, qui est une forme de gaz, pourquoi n'a-t-on pas fait de même, hier, pour le biogaz ? C'est une question de méthodologie. S'agissant de l'industrie, Air Liquide, vous l'avez dit, est un grand utilisateur d'hydrogène. Si l'...