Interventions sur "centrale"

29 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Les dispositions prévues à l'article 3, qui visent à la fixation d'un plafond d'émissions à compter de 2022 pour permettre notamment la fermeture de quatre centrales à charbon, sont une avancée que nous tenons à saluer. Il en est de même des mesures d'accompagnement des salariés et des territoires. Cependant, l'urgence écologique et climatique que nous avons décrétée ensemble à l'article 1er implique des décisions fortes et définitives. C'est pourquoi l'amendement no 290 vise à interdire l'utilisation du charbon et du fioul lourd pour la production d'électri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Cette disposition sur la fermeture des centrales à charbon est importante. Certes, ces centrales représentent une faible part des émissions de gaz à effet de serre du secteur de l'énergie, à savoir moins de 2 % des émissions nationales. En disant cela, je ne cherche pas à relativiser cette pollution mais à montrer qu'il est tout aussi important de s'y attaquer qu'à celle, par exemple, du secteur de l'aviation. Tel qu'il est rédigé, l'article ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Cet amendement vise à interdire toute installation de production d'électricité à partir de fioul lourd, à partir du 1er janvier 2023. L'objectif est à peu près clair : nous voulons évidemment la fermeture des centrales au fioul lourd. Je pense plus spécifiquement à la centrale du Vazzio, en Corse, qui est particulièrement polluante. Le 18 mars 2015, Mme la ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer avait d'ailleurs annoncé la transformation de cette usine en centrale fonctionnant au gaz naturel liquéfié ; toutefois, ni les montants financiers, ni les délais de cette reconversion, ni le type de cen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Nous avons déjà discuté de ce sujet en commission. Je vais essayer d'être plus précis sur le charbon. Les amendements pourraient mettre en péril la sécurité de notre approvisionnement en électricité si la mise en service de l'EPR de Flamanville et de la centrale de Landivisiau était considérablement retardée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...istre d'État, je vous remercie de vos paroles. Il m'est difficile de retirer cet amendement, qui a été déposé par un collègue, mais sur le fond, je suis d'accord avec votre approche. Vous avez un langage de responsabilité. Il est clair que se pose, derrière cet amendement, la question fondamentale de l'avenir énergétique et des approvisionnements. Quel sort pour le gazoduc ? Quel calibre pour la centrale du Vazzio – 250 ou 125 mégawatts ? Quelle place pour les énergies renouvelables ? Toutes ces questions sont ouvertes. Il faut assurer du mieux possible et sécuriser l'approvisionnement énergétique de la Corse, et le faire en s'appuyant au maximum sur les énergies renouvelables. C'est cela, une bonne politique. Pour y parvenir, il faut d'abord que nous discutions – collectivités, État et EDF, com...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Monsieur le ministre d'État, je vous remercie pour la clarté de vos propos, plus précis que lors de l'échange que nous avons eu en commission. Ici, nous faisons la loi et nous examinons le texte. Il ne prévoit pas de fermeture administrative des centrales à charbon au 1er janvier 2020, mais la possibilité pour le Gouvernement de continuer à les faire tourner 700 heures par an, en fonction notamment des enjeux de la sécurité d'approvisionnement. Ce n'est pas ma position et je maintiens donc mon amendement, mais je pense que les choses sont maintenant claires pour tout le monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

...ne souplesse pour un fonctionnement de pointe – vous avez redit qu'il s'agissait d'un maximum de 700 heures. Nous pourrons progressivement travailler sur ce chiffre, car les scénarios de RTE – Réseau de transport d'électricité – relatifs à l'analyse complémentaire de l'équilibre entre l'offre et la demande d'électricité en France sur la période de 2019 à 2023 font apparaître, par exemple, pour la centrale de Cordemais, que même dans l'hypothèse la plus défavorable, c'est-à-dire sans EPR, sans la centrale de Landivisiau et sans nouvelle interconnexion avec le Royaume-Uni, quelques dizaines d'heures par an au maximum seront nécessaires pour des compléments de pointe possibles en recourant au charbon, voire un maximum de 200 heures. Pour aujourd'hui, avançons avec le texte qui nous est proposé, mais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

...a réserve chaude et la réserve froide. Si j'ai bien compris ce qui a été dit – et il me semble que je sais de quoi on parle – , il ne s'agit même pas de pointe, mais de sécurité. La seule énergie renouvelable qui permette de réagir est l'hydraulique. Le reste ne le permet pas. Or il faut parfois pouvoir réagir, et il est moins dommageable, y compris en termes d'émissions, de pouvoir démarrer une centrale à charbon à titre de secours pour alimenter un hôpital dans une situation d'accident que de faire tourner un millier de camions ou de vouloir faire des choses qu'on ne sait pas faire. Il faut donc faire la différence entre une utilisation systématique de 700 heures et les besoins de la sécurité. La sécurité et la pointe sont deux choses différentes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Quand j'entends Mme Panot, j'ai envie de pleurer. Je suis député de la dixième circonscription des Bouches-du-Rhône – certainement la plus belle de France – , qui accueille la centrale thermique au charbon de Provence, où 300 à 1 000 personnes sont directement concernées par la fermeture, auxquelles on dit qu'après le 1er janvier 2022, il n'y a pas d'avenir. Comme l'a déjà dit M. le ministre d'État, et je l'en remercie, il y a en France trois autres centrales dans cette situation, ce qui représente des centaines de personnes. Ne nous mentons pas, nous savons pertinemment, dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Cet amendement vise à éviter la reconversion des centrales à charbon en centrales biomasse destinées à la production d'électricité, qui est une hérésie sur le plan énergétique, car le rendement énergétique de ce type de centrales biomasse est désastreux et a des impacts lourds sur les ressources. Ce serait une véritable aberration écologique. Compte tenu des enjeux sociaux et des réalités sociales liés aux fermetures de sites, il ne faut pas entretenir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Le présent amendement vise, lui aussi, à éviter que la biomasse ne succède au charbon. Comme Delphine Batho l'a indiqué, les centrales biomasse qui produisent de l'électricité sont peu efficaces et gaspillent beaucoup d'énergie. Nous connaissons l'exemple, dans le sud de l'Angleterre, de la conversion de centrales à charbon en centrales biomasse : celles-ci nécessitent 120 % de la production totale du bois du Royaume-Uni. Ce serait une erreur extrêmement grave de passer du charbon à la biomasse, car nous avons plus que jamais b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-France Brunet :

Je souhaite apporter quelques précisions en tant que députée de la troisième circonscription de Loire-Atlantique, où se trouve la centrale thermique de Cordemais. Un projet existe, dont M. le ministre a parlé : le projet Ecocombust. Nous attendons le retour d'expérience et les analyses pour le mois d'octobre, d'après ce que j'ai entendu lors de nos entretiens. Le rendement de ce projet serait à peu près identique à celui du nucléaire, à hauteur de 30 %. Par ailleurs, cette centrale a une spécificité que n'a pas celle de Gardanne : ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

J'ai laissé la majorité dialoguer avec l'autre partie de l'hémicycle puisque nous étions déjà pour la fermeture des centrales à charbon en 2014. Nous étions alors les seuls à défendre cette position.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

... j'entends les arguments en faveur d'une interdiction de la reconversion, la seule question que je souhaite poser est la suivante : que proposez-vous aux gens qui se retrouvent au chômage si aucune reconversion n'est possible ? M. le ministre d'État nous a dit qu'il était attaqué des deux côtés, évoquant le risque de blackout et mettant sur le même plan les gens qui s'opposent à la fermeture des centrales nucléaires et ceux qui s'opposent à la reconversion des centrales à charbon. Pour moi, ce ne sont pas les mêmes sujets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

D'ailleurs, sur les centrales nucléaires, nous soulevons exactement le même problème, à savoir celui de la reconversion, sauf que les volumes sont plus importants. Le 10 janvier 2019, la France, et avec elle tout le réseau européen, est passée à deux doigts d'un grand blackout électrique. Il a fallu débrancher six clients parmi les plus grandes industries consommatrices d'électricité à hauteur de 1 500 mégawatts, soit l'équ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...re parler de cohérence alors qu'il y a trois ans, vous défendiez les 100 % d'énergies renouvelables en 2050 et que vous faites tout le contraire aujourd'hui. Nous sommes donc beaucoup plus en accord avec ce que vous disiez il y a trois ans qu'avec ce que vous dites aujourd'hui. Oui, nous assumons d'avoir présenté des amendements, tout au long de l'examen de ce projet de loi, sur la fermeture des centrales nucléaires et sur l'abandon du projet de Flamanville.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Le Parlement ne sera pas évincé. Au contraire, il a été consulté sur ces ordonnances pas plus tard que la semaine dernière. Voici ce qu'il en découle : extension du champ d'accompagnement des salariés directement affectés, plus toute la chaîne de sous-traitance ainsi que les salariés du siège des centrales concernées ; reclassement en priorité dans le même bassin d'emplois ; mise en place de dispositifs de formation. En outre, un an après la publication de l'ordonnance, le Gouvernement viendra devant les parlementaires expliquer la mise en oeuvre de ladite ordonnance. Telles sont les avancées que nous avons obtenues en discutant la semaine dernière en commission. De mémoire, vous n'étiez pas prés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

L'article 3 introduit un plafonnement des émissions de gaz à effet de serre pour les installations de production électrique à partir de combustibles fossiles situées en France métropolitaine. Son adoption devrait conduire à la fermeture des centrales thermiques fonctionnant au charbon, comme celles de Gardanne ou de Saint-Avold, chez ma collègue. Il s'agit vraiment de sujets de territoire. Parfois, la transition écologique porte préjudice au maintien de l'activité économique. C'est tout à fait le cas en la matière ; nous le vivons concrètement au quotidien et cela touche des personnes que nous connaissons depuis des années. Il nous faut don...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...transition écologique. Nous avons mis en place la fameuse « CleanTech Vallée ». Nous réinventons l'avenir d'un territoire pour les trente prochaines années. Cela n'a pas été facile mais, aujourd'hui, nous mettons en place des dispositifs intéressants et écologiques. M. Wulfranc parlait d'intermodalité ; elle fait partie des potentiels de développement économique. À la suite de la fermeture d'une centrale carbonée au fioul, nous avons décidé de faire du report multimodal, de mettre des camions sur des rails ! Tout est possible dès lors que tout le monde s'entend et rame à la même cadence, parce qu'au fond, confrontés à de telles situations, nous sommes tous dans le même bateau.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-France Brunet :

Cet amendement a trait à l'accompagnement des salariés des centrales à charbon. Nous avons déjà bien échangé sur les quatre sites concernés. Sur le site de Cordemais, quelque 400 salariés sont touchés ainsi que près de mille emplois indirects. Le présent amendement vise à assortir l'accompagnement de ces salariés d'une obligation de reclassement sur un emploi équivalent. Si fermer les centrales à charbon est devenue une nécessité, il convient toutefois d'assurer ...