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...ustralie, au Canada, aux États-Unis et dans les États du Golfe. La stabilisation des crédits doit donc nous permettre, à l'aube de cette législature, de travailler en profondeur et dans la durée sur les priorités stratégiques et géographiques que nous voulons nous donner. J'appellerai votre attention sur quatre sujets. Nous devons, pour commencer, refonder en profondeur notre action autour de la francophonie en distinguant trois notions assez différentes, mais souvent confondues : l'enseignement français ; l'enseignement en français ; la diffusion et l'enseignement du français dans le monde. Dans chacun de ces trois domaines, nous sommes à un tournant de notre histoire. Encore synonyme d'excellence, l'enseignement français, en gestion directe ou conventionnée, et géré par principalement par l'AEFE et...
...l y a quatre priorités dans l'action extérieure de l'État. La première, c'est l'Organisation des Nations unies, l'ONU, seule instance régulière, qui représente l'ensemble des nations et des peuples du monde. La deuxième, c'est l'insertion dans les organismes régionaux, qui permet à la France de manifester et de concrétiser sa vocation et son identité universaliste. La troisième priorité, c'est la francophonie, qui représentera, dès 2050 ou 2060, le troisième groupe de locuteurs au monde, animé par l'Afrique toute entière, qui parlera plus que jamais la langue française, et opérera un nouveau brassage du français. La dernière priorité est la Méditerranée. Si l'Union pour la Méditerranée était une heureuse inspiration du Président Sarkozy, elle a dû subir l'initiative du gouvernement allemand visant à y...
...ational, cela relève presque de la provocation ! Nous ferions quand même mieux d'investir dans la diplomatie que dans la guerre. Parler, négocier, tel est le métier des diplomates ; sans eux, ce sont les armes qui parlent. Il est donc temps de rendre à la diplomatie sa juste valeur dans le budget de l'État français. La diplomatie culturelle patine. Les moyens disponibles pour mettre en avant la francophonie et les instituts français sont dérisoires. Les différentes politiques de partenariat scientifiques, universitaires ou culturels ne sont pas suffisamment valorisées. Les nombreuses ventes des bâtiments d'ambassade dégradent l'image de la représentation française…
...issances mondiales valorisent leur identité – le rapporteur parlait à ce propos du soft power. Évidemment, la France véhicule déjà une image positive dans le monde, mais ce n'est pas une raison pour se reposer sur ses acquis. La réflexion sur l'influence culturelle doit être prioritaire pour la France : les attachés culturels devraient à nouveau peupler les ambassades. Aujourd'hui, alors que la francophonie souffre pour attirer de nouveaux locuteurs, la Russie investit massivement les espaces médiatiques ; le Qatar n'hésite pas à dépenser des sommes folles pour le sport et sa médiatisation ; la Chine investit lourdement en Afrique ; et que dire des États-Unis ou de la Grande-Bretagne ? Ce budget ne semble pas prendre la mesure de cet enjeu, et fait prendre le risque que la France ne perde de son inf...
...deux programmes distincts, je dirai quelques mots de la coopération audiovisuelle contenue dans le programme 185. J'ai eu la chance de me rendre récemment en Tunisie, où j'ai mesuré combien la coopération audiovisuelle couvre des champs transversaux clés de notre politique d'influence : gouvernance, relations médias et image de la France, société civile, exportation de nos programmes et chaînes, francophonie, coopération dans les domaines du cinéma, mais aussi dans d'autres industries culturelles. Elle est particulièrement dynamique au Maghreb et en particulier en Tunisie où, suite aux changements politiques, la concurrence des influences est très forte. Elle se traduit par une large palette d'actions, au plus près du terrain. Malheureusement, l'annonce récente de la suppression d'un poste d'attaché ...