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Son influence ne passe-t-elle pas plutôt par la francophonie et le rayonnement de notre langue, le français ?
Or le budget de la francophonie est en baisse de 5 millions d'euros. La francophonie représente 274 millions de locuteurs, trente-quatre pays où le français est la langue officielle et quatre-vingt-quatre États membres de l'Organisation internationale de la francophonie. À l'horizon 2050, elle représentera 700 millions de locuteurs à travers le monde. Il y a là un espace politique et diplomatique essentiel pour notre pays, mais...
Cet amendement comporte, à mon sens, une double erreur : vous opposez la politique touristique à la francophonie, alors qu'elles sont loin d'être concurrentes, l'attractivité touristique de notre pays ayant des effets positifs sur la diffusion de la langue française. Ensuite, si l'on met en balance, d'un côté, les budgets 2018 dédiés à la coopération culturelle et à la promotion du français – même insuffisants, ils s'élèvent à 62,4 millions d'euros – et les 398,7 millions d'euros alloués à l'Agence pour l'e...
Nous avons eu cette discussion en commission. Je ne comprends pas pourquoi vous voulez séparer ces deux choses. On a beaucoup parlé de l'humain ; mais le business et le tourisme en font partie ! La francophonie est indivisible, c'est une forme de culture. J'avais donné cet exemple en commission : en Égypte, on parle de tuyaux Bonna parce que c'est la France qui a introduit les tuyaux en béton dans ce pays. La francophonie passe aussi par les entreprises et par le tourisme, donc je ne comprends pas pourquoi vous sortez cette ligne du budget où la francophonie figure pourtant. Deuxième remarque : nous ne...
Puisque nous avons la chance d'avoir avec nous ce soir deux membres du Gouvernement – et en particulier le ministre des affaires étrangères – , je souhaite profiter de cet amendement pour les interpeller sur un scandale dont nous ne sommes certes pas directement responsables puisque nous ne sommes pas totalement décideurs, mais qui nous concerne puisqu'il s'agit de la francophonie. Il existe un pays où vivent 150 000 Français et près d'un million – 880 000 – de francophones. Ce pays, Israël, n'appartient pas à la francophonie à cause du veto du Liban – pays dont les ficelles sont tirées par une organisation terroriste, le Hezbollah et un pays terroriste, l'Iran.
À ce jour, Israël ne fait pas partie de la francophonie, ce qui peine beaucoup les 150 000 franco-israéliens. En ce moment vient de s'achever en Israël la semaine du théâtre francophone, avec Thierry Lhermitte, Pierre Arditi et Francis Huster – une semaine extraordinaire ; ce pays vibre d'amour pour la langue française, mais n'appartient pas à la francophonie. Sitôt élu, je me suis préoccupé de cette question, et je voulais aujourd'hui, même si ce n'e...
...son pour qu'une de ces deux langues l'emporte et que nos ministres fassent comme si c'était normal. Si nous avons porté cet amendement à votre connaissance, c'est pour renforcer le poids de l'expression de la représentation nationale sur cette question de l'usage de la langue. Vous avez raison, monsieur le rapporteur, de dire que le français ne nous appartient plus ; d'ailleurs, les textes de la francophonie précisent qu'elle réunit ceux qui ont en commun l'usage de la langue française. C'est la langue de la République française, mais de bien d'autres nations encore. Dans ces conditions, lorsque nous plaidons, nous plaidons pour tous les autres.
J'ai bien entendu les propos de M. Mélenchon tout à l'heure, nous expliquant, pour résumer, que l'ONU est la seule instance universelle, qu'il faut soutenir la francophonie et surtout créer des organismes de coopération régionale. Vous savez, chers collègues, que toutes les métropoles – je viens, pour ma part, de la métropole européenne de Lille – sont dotées d'un exécutif composé d'un président et de vice-présidents. Parfois, ces métropoles créent des instances dénommées G7 ou G10 pour disposer d'outils de gouvernance fluides et efficaces. Je ne plaide pas en fave...
Cet amendement vise à augmenter les crédits consacrés au financement des bourses afin de renforcer l'attractivité de la France vis-à-vis des étudiants étrangers. Nous en avons beaucoup parlé en commission. J'avoue qu'au cours du travail de préparation de mon rapport pour avis sur la diplomatie culturelle et d'influence et la francophonie, j'ai été assez surpris par la faiblesse du montant de ces bourses, et par l'avis de certains de mes collègues qui considèrent que ce n'est pas une priorité. Nous sommes passés à la quatrième place parmi les pays de destination des étudiants étrangers. À Varsovie, où je réside, l'équivalent australien de Campus France a installé, dans un centre commercial du centre-ville, un bureau, où tous les ...
Plus qu'une culture, la culture française est une civilisation parce qu'au-delà même de son génie propre, elle est tournée vers l'universel. Preuve en est la francophonie, trésor inestimable en termes de diplomatie, et pourtant si mal utilisée. Le français reste la troisième langue pratiquée dans le monde des affaires. Elle était la langue de la diplomatie avant de céder sa place à l'anglais, mais reste tout de même l'une des six langues officielles des Nations unies. Le français est parlé par 274 millions de personnes dans le monde, autant d'ambassadeurs potentie...
Je rappelle au préalable que Maurice fait partie de l'Organisation internationale de la francophonie, et je crois même que son secrétaire général a failli être un Mauricien.
..., je ne pense pas que sa priorité dans les deux ans qui viennent sera de se battre pour obtenir quelques millions de plus, car il s'agit avant tout, pour elle, de redéfinir son modèle pour savoir à quoi elle sert. On évoque une enveloppe de 274 millions d'euros qui va être portée à presque 500 millions, sachant que nous avons devant nous plusieurs centaines de millions de personnes au titre de la francophonie, et aussi d'autres organismes que l'AEFE qui s'en occupent : je pense à la Fédération internationale des professeurs de français, au CIEP – le Centre international d'études pédagogiques – , etc. L'AEFE, c'est aujourd'hui 125 000 élèves français, peut-être 30 000 de plus demain si on récupère ceux qui passent à travers le tamis de la raquette, mais il faut comprendre que cette agence, qui joue un ...
Tout d'abord, une remarque pour M. Mélenchon : il ne faut pas pousser trop rapidement un cocorico s'agissant de la francophonie parce que si les Africains vont certes faire remonter le niveau quantitatif, tous ne parlent pas le français, et c'est le gros défi que nous devons relever. Il faut parvenir à ce que toutes les couches de population la parlent, et pas seulement les élites. Monsieur Habib, j'ai souvent parlé avec vous de cette préoccupation qui est la vôtre, et que je partage complètement. Mais je suis plus rass...