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Quelqu'un a dit qu'à la liberté de provocation répond la liberté d'objection. Je vous objecterai que je n'ai pas reçu d'avis du Gouvernement selon lequel la France sortait de l'OTAN. Jusqu'à preuve du contraire, nous allons soutenir le programme de l'OTAN et la présence française dans cette institution. Comme l'a dit Marielle de Sarnez, cette question mérite d'être débattue en permanence. Notre rôle de parlementaire étant d'évaluer et de confronter nos idées, rien ne vous empêche de demander ailleurs et à un autre moment la sortie de la France de l'OTAN – c'est votre droit – , mais aujourd'hui vos propos me semblent plutôt relever de la ...
...ns de locuteurs, trente-quatre pays où le français est la langue officielle et quatre-vingt-quatre États membres de l'Organisation internationale de la francophonie. À l'horizon 2050, elle représentera 700 millions de locuteurs à travers le monde. Il y a là un espace politique et diplomatique essentiel pour notre pays, mais ce budget n'est pas à la hauteur de l'enjeu. Nous proposons d'abonder le programme de soutien à la coopération culturelle et à la promotion du français, car il est nécessaire de promouvoir la francophonie, d'agir avec les pays francophones au sein de l'ONU, d'encourager l'utilisation du français au sein des institutions internationales – européennes ou mondiales. Il faut renforcer le réseau des instituts français et des alliances françaises. Tout cela nécessite des moyens, dont...
...s proposer, par exemple, d'augmenter la contribution de la France à l'UNESCO, dont c'est d'ailleurs l'une de nos compatriotes qui doit prendre très prochainement la tête – nous en sommes tous très fiers, très heureux. L'UNESCO est une grande institution qui devrait être plus présente ; c'est à elle qu'il revenait, de plein droit, de réaliser le rapport sur le développement humain que le PNUD – le Programme des Nations unies pour le développement – a publié. Pour conclure suivant l'adage in cauda venenum, je vous dirai que le G7, dont l'influence dans le monde est considérable, ne sert à rien d'autre qu'à faire une démonstration de puissance. Qu'on s'en souvienne : c'est le G7 qui a établi une liste de pays considérés comme des paradis fiscaux, dont on a appris, à peine un mois plus tard, qu'ils n'...
...ce : j'ai fait les mêmes constatations que vous. Vous avez mille fois raison de dire combien les boursiers sont importants. Cependant, laissez-moi vous donner quelques chiffres pour vous rassurer. Plus de 10 500 bourses ont été attribuées l'année dernière aux meilleurs étudiants étrangers. La moitié des boursiers provient d'Afrique et du Moyen-Orient. S'y ajoutent près d'un millier de bourses du programme Excellence-Major, géré par l'AEFE et destiné aux bacheliers étrangers des lycées français. Il ne me paraît pas réaliste d'accroître les crédits de ce poste au détriment d'autres enveloppes de la même mission, alors que nous n'avons aucune garantie que ces crédits ne seront pas annulés en gestion. L'enveloppe budgétaire, telle qu'elle nous est présentée, nous paraît au contraire bien appropriée à...
Madame Ménard, je pense qu'il y a déjà un petit problème dans le tableau de votre amendement : vous avez interverti les plus et les moins. En vérité, vous qui prétendez soutenir l'enseignement français à l'étranger, vous proposez tout à fait le contraire puisque votre amendement vise à diminuer les crédits du programme 185. Par ailleurs, je rappelle à l'Assemblée qu'en 2018, la dotation pour charges de service public versée à l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger – l'AEFE – va augmenter de 0,5 %, soit 2 millions d'euros, le ministre l'a indiqué tout à l'heure. Cette augmentation devrait être préservée en 2019, ce qui est de bon augure. Elle va alléger la contrainte qu'a connue cet organisme au cou...
Concernant les Français résidant à l'étranger, le programme du candidat Emmanuel Macron, pour lequel ils ont voté à près de 90 %, je le rappelle, était clair et limpide : « L'enjeu numéro un, c'est l'éducation. » Aujourd'hui, la France dispose d'un réseau scolaire exceptionnel à l'international. Il joue à cet égard un rôle fondamental dans le développement et dans le rayonnement de la France dans 136 pays à travers 500 écoles, 350 000 élèves dont 40 % de...
...oyable soutien de tous les nouveaux députés LREM des Français établis à l'étranger. En effet, ce lien était encore plus important à l'étranger où nos compatriotes n'ont pas de maires ni de conseillers départementaux vers qui se tourner. Cela se vérifie encore avec la récente adoption de l'amendement no 545 du Gouvernement en séance publique, jeudi dernier, augmentant de 25 millions les crédits du programme « Jeunesse et vie associative » pour compenser la suppression de la réserve parlementaire – néanmoins, la répartition de ces fonds s'effectuera sur le plan départemental. J'ajoute que la mission « Relation avec les collectivités territoriales » a été abondée de 50 millions pour la même raison. Concrètement, cette enveloppe est destinée à soutenir les projets de modernisation des communes et de le...
Mes chers collègues, je constate que depuis une heure nous passons du temps à distribuer très largement les crédits du programme 105 de la mission « Action extérieure de l'État » au bénéfice de l'influence, des bourses, de l'AEFE sans que personne ne se demande si ce programme permet un reploiement quelconque. Franchement, c'est un peu consternant. J'espère que peu de Français établis à l'étranger écoutent ce débat : ils auraient l'impression que la colonne vertébrale du réseau diplomatique à l'étranger ne compte pour rie...
... par ceux qui voudraient le voir transféré à Bruxelles. De toute évidence, les résultats ne sont pas au rendez-vous. Le pilotage des contrats triennaux doit changer, devenir plus efficace et plus transparent, et les acteurs doivent être responsabilisés par rapport à la satisfaction des besoins du Parlement et des eurodéputés. Tel est le sens de cet amendement. Nous proposons en effet de créer un programme budgétaire intitulé « Soutien au fonctionnement des institutions européennes en France », qui aurait vocation à regrouper l'ensemble des crédits de l'État pour le soutien aux fonctions européennes de Strasbourg, et peut-être demain celles de Lille, si elle accueille l'Agence européenne du médicament. Aujourd'hui, ce sont six ministères qui contribuent au financement des contrats triennaux. Cette...
Vous proposez, monsieur Michels, de créer un nouveau programme doté d'un budget de 360 000 euros. Nous pouvons partager votre souhait de sanctuariser les crédits de soutien au fonctionnement de toutes les institutions européennes en France, et particulièrement de Strasbourg, comme capitale européenne. Pour autant, je ne suis pas certain qu'il faille créer, à l'intérieur même de cette mission, un nouveau programme doté de 360 000 euros seulement, alors que no...