Interventions sur "PIB"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...ce rapport était attendu pour le 30 juin, et que la LOLF s'applique aussi au Gouvernement. Sur le fond, je constate que les résultats obtenus depuis deux ans confortent la stratégie du Gouvernement, laquelle se structure en trois axes : redresser les comptes publics, diminuer les prélèvements obligatoires et faire baisser la dépense publique. En 2018, le déficit public a diminué de 0,3 point de PIB, et le ratio de dette s'est stabilisé. Ces résultats sont meilleurs que ceux prévus par la loi de programmation des finances publiques. Le ratio de prélèvements obligatoires a diminué de 0,2 point de PIB. Le ratio de dépenses publiques a reculé de 0,6 point de PIB, à un rythme conforme à celui prévu par la loi de programmation, et la dépense publique a reculé en volume de 0,3 %. Bref, en 2018, la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot :

...it aux contours et au calendrier incertains. Dans ce contexte généralement peu favorable à la confiance des acteurs économiques, la France sort son épingle du jeu, avec une croissance qui devrait être pour la première fois depuis plus d'une décennie supérieure à celle de l'Allemagne – 1,4 % en 2019 et pour les trois années suivantes. Dans ce cadre, le déficit pour 2018 s'établit à 2,5 points de PIB, soit son niveau le plus bas depuis 2007. Il devrait dépasser les 3,1 points en 2019 du fait de la transformation du CICE en baisse de charges, avant de reprendre sa baisse jusqu'en 2022. Cette situation n'est pas totalement satisfaisante pour autant. Si les indicateurs sont en amélioration, ils le sont à un rythme beaucoup plus lent que celui que connaissent nos partenaires européens. Si elle e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...nde distribution et les centrales d'achat par respect pour vous, monsieur le ministre, mais aussi pour porter la parole de notre groupe dans ce débat sur l'orientation des finances publiques. L'exécution pour l'année 2018 a été moins fructueuse que ce qui était prévu dans la loi de programmation des finances publiques 2018-2022. Tout d'abord, le niveau de déficit public n'a atteint que 2,5 % du PIB, une amélioration en grande partie due au respect de l'objectif de dépenses par les 322 collectivités territoriales qui ont contractualisé avec l'État, ce qui me permet de souligner au passage le succès de ce dispositif. Mais c'est en matière de déficit structurel que l'objectif n'a pas été atteint : il est 2,3 % du PIB, au lieu des 2,1 % prévus. Aussi le Haut conseil des finances publiques étab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

La première, qui revient à augmenter les prélèvements, est évidemment à exclure. Le taux de prélèvements obligatoires, déjà élevé, devrait baisser de 1,2 point de PIB en 2019, notamment du fait des mesures renforçant l'attractivité de l'économie française, mais aussi de celles qui ont été prises en faveur du pouvoir d'achat à la suite du mouvement de contestation des gilets jaunes. Le pouvoir d'achat des ménages doit être soutenu, mais il ne faudrait pas pour autant mettre fin à l'allégement de la fiscalité des entreprises, primordial pour l'attractivité, l'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...hute. » Vous pouvez le voir, nous restituons, nous, la copie, contrairement à d'autres qui avaient la tentation de les conserver. Si l'élève France a fait des efforts, il devra également faire ses preuves à l'examen. Chacun peut constater, c'est vrai, une bonne note dans le livret scolaire : celle du déficit public, qui s'établit à un peu moins de 60 milliards d'euros en 2018, soit 2,5 points de PIB, après 2,8 points en 2017. Ce chiffre est inférieur à celui que prévoyait la loi de programmation de 2018 : je vous donne acte de cette bonne nouvelle – l'élève Thierry Benoit avait vite appris sa copie sur les finances publiques. Il convient toutefois de regarder d'autant plus cette note que nous sommes soumis à des règles européennes, comme l'ont souligné les orateurs qui m'ont précédé : je pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Nos finances publiques, quant à elles, sont plus dégradées que celles des autres pays de la zone euro. Le niveau d'un élève, dois-je le rappeler ? , doit être comparé à celui de ses camarades. Or, malheureusement, les observations confirment l'appréciation initiale. En 2018, le déficit public de la France – 2,5 points de PIB – reste parmi les plus élevés de l'Union européenne : seuls ceux de Chypre et de la Roumanie – respectivement 4,8 points et 3 points de PIB – sont supérieurs au nôtre. Par ailleurs, d'après les estimations de la Commission européenne, l'effort structurel cumulé au cours de la période 2011-2018 dans la zone euro s'est élevé à 4 points de PIB, contre 3,5 points pour la France. Nous sommes donc en r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...clairement : les députés du groupe Libertés et territoires saluent ces mesures qui donnent du pouvoir d'achat aux Français. Mais encore faut-il les financer ! Or le Gouvernement reste flou sur le sujet. C'est d'ailleurs pourquoi la Cour des comptes a émis un avis mitigé sur ces mesures, qui pourraient dégrader la prévision de déficit public pour 2020 d'un montant compris entre 0,1 et 0,3 point de PIB, selon leur degré de compensation. Vous allez nous demander nos propositions, puisque Charles de Courson, chaque année, en présente – il n'est pas là aujourd'hui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...de type « carrousel », ce qui permettrait de glaner quelques milliards indispensables à l'équilibre budgétaire. Continuons la lecture du carnet de notes. Le Gouvernement semble réduire ses efforts de maîtrise des finances publiques, à l'image d'un élève qui se décourage. En effet, dans le programme de stabilité présenté en avril 2019, vous prévoyez une réduction du déficit public de 1,3 point de PIB entre 2018 et 2022, alors que l'ambition initiale, présentée il y a un an, c'était une réduction de 2,5 points. C'est une division par deux ! S'agissant du solde structurel, le constat est le même : votre effort se réduit, puisque le déficit structurel passe de 2,1 points de PIB en 2018 à 1,3 point en 2022. Il ne se réduirait ainsi plus que de 0,8 point de PIB, au lieu du 1,3 point prévu dans la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

...s. Je vous concède volontiers que le déficit public est maintenu sous la barre des 3 %, s'établissant selon l'INSEE à 59,6 milliards d'euros en 2018. Mais c'est parce que vous avez bénéficié – et c'est tant mieux – d'un niveau de croissance inespéré. En réalité, la France est, dans ce domaine, l'un des pires élèves de la zone euro : les autres pays de la zone présentent en moyenne, avec 0,8 % du PIB, un niveau de déficit trois fois moins élevé. De manière générale, en 2018, notre situation reste plus dégradée que celle de la plupart de nos partenaires européens, d'autant que nous savons d'ores et déjà que le déficit se creusera mécaniquement en 2019 – une première depuis dix ans ! – pour repasser au-dessus du seuil des 3 %. C'est la conséquence du déficit de l'État, dont le niveau est alarm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin :

… c'est ce qui explique la légère modification de la trajectoire du déficit, qui reste une courbe baissière. Il en est de même pour la dette. Je trouve assez cocasse d'entendre les représentants des anciennes majorités, notamment de celle qui a fait passer la dette publique de 60 % à 100 % du PIB en cinq ans, nous reprocher aujourd'hui de ne pas respecter notre trajectoire alors que l'écart de solde se limite à 0,2 point sur une année. Il faut rester cohérent, avoir un peu de bon sens et bien faire comprendre aux Français que cet écart est dû à une baisse de la pression fiscale bien supérieure à ce qui était prévu. Entre 2017 et 2022, nous aurons rendu 27 milliards d'euros aux ménages to...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Avant d'aborder les orientations des finances publiques dans le cadre de ce débat, il me paraît opportun de resituer le contexte actuel. Hélas, un grand nombre de voyants budgétaires sont au rouge, comme l'a d'ailleurs souligné la Cour des comptes. En premier lieu, si le déficit a été ramené en 2018 à 2,5 points de PIB, la situation de la France reste plus dégradée que celle de la plupart des pays européens. En effet, le solde public de la zone euro est de - 0,5 point de PIB, quand l'Allemagne connaît un excédent de 1,7 point et les Pays-Bas de 1,5 point. C'est dire que nos résultats sont nettement moins bons que ceux de nos partenaires. L'Italie, par exemple, a de bien meilleurs résultats que nous, avec un déf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...e continue d'augmenter. De 2 188,5 milliards d'euros en 2016, elle est passée à 2 315,3 milliards d'euros fin 2018, soit une augmentation de 126,8 milliards d'euros en deux ans. L'ambition de réduction de la dette est revue à la baisse et l'écart entre la dette prévue par la loi de programmation des finances publiques en janvier 2018 et le programme de stabilité d'avril 2019 est de 5,4 points de PIB à l'échéance 2022 : c'est considérable. Le rapporteur ajoute d'ailleurs que « la France ne s'endette pas seulement pour financer des dépenses d'investissement, elle finance également par la dette ses dépenses de fonctionnement depuis de nombreuses années. » Vous avez ajouté à cette tribune, monsieur le ministre, que la dette d'aujourd'hui, c'était les impôts de demain. Nous partageons ce constat ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Maquet :

 « La France vit au-dessus de ses moyens », disait déjà le Premier ministre en 1976. Cette formule, énoncée à une époque où la dette atteignait à peine 20 % du PIB, est toujours d'actualité quarante-trois ans plus tard. Elle prend même un sens plus fort à l'heure où notre dette, sous votre responsabilité, approche les 100 % du PIB. Certains irresponsables estiment que ce résultat ne serait pas si grave en comparaison des États-Unis, qui ont déjà dépassé ce taux, ou du Japon, où la dette atteint 250 % de son PIB. Rappelons les deux raisons pour lesquelles i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Cloarec-Le Nabour :

...résultat des politiques publiques mises en oeuvre, et d'autant plus réjouissants qu'ils ont été obtenus en respectant un cadre budgétaire volontairement et extrêmement contraint. Notre sens des responsabilités nous a en effet conduits à nous fixer un objectif d'équilibre budgétaire qui sera quasiment atteint à la fin de ce quinquennat puisqu'en 2022, le déficit public ne sera plus que de 1,2 % du PIB contre près de 3,4 % en 2016. Pour répondre aux enjeux sociaux qui sont apparus ces derniers mois et profitant d'un contexte favorable marqué par des taux d'intérêt faibles, le Gouvernement a fait le choix d'un rythme de réduction du déficit public légèrement dégradé en 2019 – 0,1 % de moins que prévu. En dépit de ce cadre contraint, les efforts de réduction de la dépense publique engagés depuis...