Interventions sur "CETA"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...pris que nos élevages et ceux du Canada diffèrent radicalement, par leurs dimensions comme par les modalités de contrôle des animaux – un suivi de la naissance à l'abattage en France, à l'abattoir seulement au Canada. Les contrôles sur les importations sont déjà très faibles, conduisant à des taux de fraudes pouvant atteindre 25 % ; ils vont être encore diminués de moitié, de 20 à 10 %, grâce au CETA. Ces questions demeurent à notre sens sans réponse ; or nous ne pouvons pas accepter d'importer des marchandises dont la production est interdite en Europe. Nous voterons donc contre la ratification du CETA. Notre deuxième interrogation porte sur la menace qui pèse sur la filière élevage. Les agriculteurs et l'agriculture ne doivent plus servir de monnaie d'échange dans les accords commerciaux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Enfin, je dois dire que je suis assez interloqué par la faiblesse des arguments que la majorité avance pour nous convaincre de voter pour le CETA. Ce soir, j'ai découvert qu'un vote de rejet reviendrait à donner un coup de poignard à nos alliés canadiens et conduirait à renoncer à tout échange avec le Canada, alors que nous échangeons aujourd'hui 6 milliards par an. Le CETA serait l'équivalent du pacte de Marrakech – tous ces exemples proviennent réellement des discours de la majorité. Renoncer au CETA empêcherait les discussions sur les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Waserman :

… nous avons pu débattre neuf heures, preuve, quelle que soit notre opinion sur le CETA, que le Parlement a été profondément respecté, ce qui constitue une évolution majeure, dont nous comptons qu'elle perdurera. J'appelle à présent votre attention sur deux points. Premièrement, quand nous avons parlé des effets du CETA sur l'accord de Paris et sur le développement durable, un orateur a demandé ce qui arrivera si le gouvernement canadien change et que celui qui lui succède est déf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Et nous continuerions comme si rien ne s'était passé ? Ce n'est pas possible. Ce ne serait pas responsable. Nous devons être à la hauteur, c'est-à-dire travailler à une nouvelle mondialisation, plus juste, plus équilibrée, plus humaine et surtout plus durable. Être à la hauteur, c'est refuser le CETA. Et c'est ce que nous ferons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

.... Sauver la civilisation humaine en péril n'est pas une mince affaire et il n'est pas certain que nous y parviendrons, quand bien même nous y consacrerions tous nos efforts. Mais quelle plus belle tâche que de s'y employer et de travailler à ce que nos cultures, la grandeur de l'esprit et les oeuvres magnifiques de l'humanité nous survivent pour les générations qui viendront après nous ? Avec le CETA, vous empruntez une toute autre direction et faites le pari de la destruction. Cecilia Malmström, commissaire européenne au commerce, est venue faire la retape du CETA ce matin sur France Culture. Le journaliste qui l'interrogeait avait bien compris le problème essentiel de l'accord : on aura beau le mettre dans tous les sens, plus d'exportations et plus d'importations feront toujours plus d'émis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

C'est le futur de l'humanité qui se joue. En signant le CETA, l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Japon, les accords avec le Mercosur – dont le Brésil du président d'extrême-droite Bolsonaro – , avec Singapour, avec le Vietnam, et la vingtaine d'accords de libre-échange en négociation, vous donnez le pays aux lobbies. Vous êtes des représentants du peuple ; vous ne pouvez pas laisser Total, Monsanto ou BNP Paribas décider de notre aven...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

En effet, monsieur le secrétaire d'État, c'est la dernière fois que nous pouvons avoir un débat aussi riche dans lequel chacun peut s'exprimer et intervenir sur les articles. C'est la dernière fois parce que le règlement de l'Assemblée a été modifié malgré notre désaccord. Les députés communistes vous l'ont démontré tout au long de ce débat : le CETA est mauvais parce qu'il contribue à ancrer davantage le néolibéralisme dans le monde où nous vivons et qu'il contribue à détruire la planète et ses habitants. Il est mauvais pour l'environnement, pour les emplois, pour le secteur agricole, pour la démocratie ou encore pour la souveraineté des États. Le CETA, nous n'en voulons pas, et le peuple français non plus. Ayez le courage de le soumettre à ...