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L'amendement vise à doubler les crédits consacrés à l'action « Lutte contre l'immigration irrégulière ». En contrepartie, les crédits destinés à l'action « Accueil des étrangers primo-arrivants » seraient diminués à due concurrence. En effet, une part importante de ces crédits est consacrée au regroupement familial, lequel a contribué à la déferlante migratoire et n'a plus de raison d'être.
La lutte contre l'immigration irrégulière ne se limite pas aux retours forcés. Le ministre d'État l'a rappelé, celle-ci passe en premier lieu par les contrôles aux frontières qui donnent lieu à des non-admissions sur le territoire – leur nombre a progressé de plus de 300 % depuis 2015. En second lieu, elle s'appuie sur les retours volontaires ou aidés – 12 000 personnes en ont fait l'objet. Le ministre d'État a rappelé que les crédits s...
...tat de précarité énergétique sans précédent. Enfin, nous vous demandons de réduire de 600 000 euros les crédits relatifs à l'aide à la naturalisation des étrangers pour restreindre considérablement l'accès à la nationalité française. Nous n'avons plus les moyens d'intégrer de nouveaux Français. Le produit des économies réalisées sera réaffecté à l'action relative à la lutte contre l'immigration irrégulière, plus particulièrement aux mesures d'expulsion des migrants – je pense aux retours forcés dont le nombre doit au moins tripler. Il faut atteindre l'objectif suivant : tout clandestin doit être expulsé du territoire national.
Nous aussi, nous sommes déterminés à lutter contre l'immigration irrégulière. C'est pourquoi, une fois la situation du Calaisis prise en compte, les crédits alloués à l'action 3 sont en augmentation. Mais les éloignements forcés ne sont pas la seule donnée à considérer. Il y a aussi les non-admissions, c'est-à-dire les contrôles à l'arrivée, et les départs encouragés. L'amendement vise à augmenter les moyens de cette action, mais ceux-ci nous semblent désormais suffisant...
Monsieur le ministre d'État, vous avez dit précédemment que vous ne fuyez pas le débat et, sur la question de la lutte contre l'immigration irrégulière, vous nous avez expliqué – j'en prends acte – qu'une tentative de dialogue est engagée avec les pays d'origine et qu'un ambassadeur a été nommé. Voilà qui est clair. S'agissant, en revanche, du problème des régularisations, qui n'est pas secondaire, je vous pose à nouveau cette question précise : maintenez-vous ou abrogez-vous la circulaire du 28 novembre 2012, signée par l'un de vos éminents pr...
...souhaiteraient pouvoir bénéficier de telles conditions de vie ? Avec près de 9 millions de travailleurs pauvres, notre priorité – et nous l'assumons – est de réorienter les aides publiques vers les travailleurs français qui en ont particulièrement besoin, notamment dans mon département du Pas-de-Calais. En parallèle, nous souhaitons renforcer les crédits consacrés à la lutte contre l'immigration irrégulière. L'intensification impérative de la lutte contre l'immigration clandestine passe par les centres de rétention administrative. Il faut donc renforcer au plus vite ces dispositifs. Aussi vous proposons-nous, par cet amendement, d'affecter 5 millions d'euros supplémentaires aux dépenses d'investissement immobilier pour l'extension de ces centres. Nous souhaitons également que ces crédits permettent ...
... semblent pas produire d'effets sérieux – nous aurons l'occasion d'y revenir lors de l'examen du futur projet de loi sur l'immigration. Comme nous l'avions souligné dans un rapport d'information de la commission des affaires européennes remis le 11 février 2015 – dont j'étais rapporteure avec M. Charles de la Verpillière – sur « les politiques européennes en matière de lutte contre l'immigration irrégulière au regard des migrations en Méditerranée », les procédures dites « de Dublin » sont peu ou mal appliquées ; dans près de 20 % des cas, la raison invoquée est un défaut de délivrance des laissez-passer consulaires par les autorités des États tiers. Dans ces conditions, et dans l'attente d'une amélioration, que vous évoquiez précédemment, de l'efficacité des accords de réadmission, un tel transfert...
...t que 300 000 personnes étaient déboutées du droit d'asile en Allemagne. Tout à l'heure à la tribune, au nom des cent députés Les Républicains – premier parti d'opposition, cela existe quand même dans une démocratie, tout n'est pas devenu En marche, tout n'est pas devenu macroniste – , je me suis permis de vous demander quelle était l'évaluation que vous faisiez du nombre d'étrangers en situation irrégulière en France. Il y a une dizaine d'années, j'étais derrière le ministre de l'intérieur sur ce banc. On avait posé cette question à Nicolas Sarkozy, et je me souviens de la réponse qu'il avait donnée et qui prouvait que tout n'allait pas non plus très bien à cette époque : il y a dix ans, on disait qu'il y avait entre 200 000 et 400 000 étrangers en situation irrégulière en France. Telle était l'éva...