Interventions sur "migrant"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

...e ouverts à tous les vents, vous êtes favorable à Schengen et à l'ouverture des frontières. Nous souhaitons l'inverse : nous voulons une restriction du regroupement familial et une révision du droit d'asile, qui est devenu une véritable filière d'immigration clandestine. Nos conceptions sont différentes. Ne vous abritez pas derrière des prétextes, assumez le fait que vous souhaitez accueillir des migrants et plus d'immigration. C'est votre logique, la logique de soumission à l'Union européenne. Nous n'y adhérons pas. C'est ainsi. Mais souffrez d'entendre un autre avis et des préoccupations différentes, qui sont celles de millions de Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Bilde :

Cet amendement vise à réduire l'enveloppe destinée à l'accompagnement des migrants réfugiés de plus de 16 millions d'euros et celle consacrée à l'accès à la nationalité française de 600 000 euros. Nous vous proposons d'annuler les crédits alloués aux migrants pour financer des études universitaires, alors que vous refusez l'accès à ces mêmes études aux étudiants français contraints d'être tirés au sort pour suivre la formation de leur choix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Bilde :

Nous vous proposons également de revoir fortement à la baisse les mille parcours d'insertion professionnelle pour les migrants réfugiés, alors que vous n'êtes pas capables de mener des politiques d'insertion sociale dignes de ce nom pour les Français les plus modestes. Les crédits consacrés au logement des migrants s'élèvent à 3 millions d'euros, alors que vous n'êtes pas capables de rénover comme il se doit les logements miniers du Pas-de-Calais, laissant leurs locataires dans un état de précarité énergétique sans pré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

... encouragés. L'amendement vise à augmenter les moyens de cette action, mais ceux-ci nous semblent désormais suffisants, d'autant que le raccourcissement des délais dans le dispositif national d'accueil permettra d'augmenter la capacité des centres de rétention administrative. Vous proposez de diminuer les moyens alloués à l'accompagnement des réfugiés. Je vous rappelle qu'il faut distinguer les migrants demandeurs d'asile et les réfugiés, termes que vous semblez mélanger. Vous parlez de l'accompagnement des réfugiés. Celui-ci nous paraît essentiel à leur intégration. C'est un devoir pour la France que d'accueillir ces personnes, une fois que la protection leur a été accordée. Vous évoquez par ailleurs l'acquisition de la nationalité française. Sur ce point aussi, il faut remettre les choses en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

Ce budget a pour objectif une immigration raisonnable, maîtrisée et humaniste, prélude à une véritable intégration. Finissons-en avec l'idée reçue selon laquelle réfugiés et migrants seraient néfastes à notre pays. Ils ne représentent que 6 % de notre population et nous avons près de 20 % de notre population à l'étranger. Ils ne prennent pas nos emplois, mais sont souvent là pour compléter des filières en déficit d'emplois, notamment dans les secteurs de la construction et de l'hôtellerie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Non, monsieur le rapporteur spécial, nous ne confondons pas migrants et réfugiés, mais force est de constater que certains migrants économiques utilisent notre politique en matière de droit d'asile pour entrer sur notre territoire. Le droit d'asile honore la France mais, parmi ceux dont la demande d'asile est rejetée, seuls 10 % sont reconduits à la frontière ; 90 % restent chez nous de façon illégale, alimentent le marché noir et dorment chez des marchands de s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Bilde :

... aux actions d'accompagnement des étrangers en situation régulière, auxquelles il octroie 10 millions de plus que dans la loi de finances pour 2017. Il fait pire que sous le quinquennat de François Hollande. C'est dire ! Mais le plus scandaleux, monsieur le ministre d'État, c'est que, avec votre fumeux contrat d'intégration républicaine, vous créez ni plus ni moins qu'un « passe avantage spécial migrants ». Concrètement, un étranger titulaire d'un titre de séjour pourra bénéficier pendant cinq ans de cours de français, d'aide à l'accès à l'emploi des Français, à la formation professionnelle, à l'éducation, au logement, à la culture et même au sport. Vous allouez ainsi 3,3 millions d'euros pour apprendre le français à « des étrangers primo-arrivants analphabètes, qui n'ont jamais été scolarisés ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Bilde :

Je sais que la question vous dérange ! Pensez-vous sérieusement que ces gens-là soient une chance pour la France ? De qui vous moquez-vous ? Allez dire aux 9 millions de Français qui vivent sous le seuil de pauvreté que leurs impôts vont servir à alphabétiser des migrants, à leur délivrer des droits spécifiques pour qu'ils trouvent un travail en France et pour qu'ils soient soignés à nos frais ? Assumez !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStanislas Guerini, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je maintiens qu'il y a souvent dans vos propos une confusion entre demandeurs d'asile et réfugiés, et non entre migrants et réfugiés, comme vous l'avez dit tout à l'heure. Nous sommes donc défavorables à l'amendement, puisque nous pensons que l'immigration peut être une richesse pour notre pays, dès lors qu'il accorde l'asile. Nous ne voulons pas d'un pays replié sur lui-même, mais d'un pays ouvert et riche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

Monsieur le ministre d'État, vous souhaitez consacrer plus de 8,5 millions d'euros en autorisations d'engagement, et autant en crédits de paiement, à la réhabilitation des foyers de travailleurs migrants. Le « bleu » budgétaire de la mission « Immigration, asile et intégration » indique, s'agissant de l'action 16 « Accompagnement du plan de traitement des foyers de travailleurs migrants » que les travailleurs migrants peuvent bénéficier « d'un logement individuel et autonome conçu selon les normes actuelles » et « d'un accompagnement social pour faciliter leur intégration, l'accès aux soins et p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...ose à faire ; il ne suffit pas de dépenser l'argent public de cette manière. Il faut aussi optimiser le fonctionnement des centres de rétention administrative, assurer une certaine fluidité, ce qui est aussi l'un des objectifs de la mission. Pour financer une augmentation de l'investissement dans les centres de rétention administrative, vous proposez que l'on s'attaque aux foyers de travailleurs migrants. Or pour qui ont-ils été conçus ? Pour les étrangers qui sont venus, dans les années 1960 et 1970, construire notre pays. Cette ligne budgétaire de 8 millions d'euros sert en réalité à accompagner l'effort des bailleurs sociaux pour la rénovation des foyers de travailleurs migrants, qui sont très vétustes, dépourvus de tout attrait et, pour certains, ont été transformés en résidences sociales à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

Ainsi donc, certains, sur ces bancs, jugent opportun de priver de tous les moyens d'accompagnement vers l'intégration les étrangers en situation régulière ou les réfugiés. Dans le même mouvement, ils s'attaquent même aux dispositifs d'accès à la nationalité française et aux nombreux Chibanis qui vivent encore dans des conditions indignes au sein des foyers de travailleurs migrants non réhabilités. Cette conception de l'intégration, ce n'est pas la République. Cet acharnement à rendre indésirable tout ce qui est étranger, ce n'est pas la République. Motiver un amendement en invoquant une prétendue déferlante migratoire liée au regroupement familial, ce n'est pas la République. La République, mesdames et messieurs, mes chers collègues, permet aussi à celui qui fut un étran...