Interventions sur "réfugié"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Bilde :

Cet amendement vise à réduire l'enveloppe destinée à l'accompagnement des migrants réfugiés de plus de 16 millions d'euros et celle consacrée à l'accès à la nationalité française de 600 000 euros. Nous vous proposons d'annuler les crédits alloués aux migrants pour financer des études universitaires, alors que vous refusez l'accès à ces mêmes études aux étudiants français contraints d'être tirés au sort pour suivre la formation de leur choix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Bilde :

Nous vous proposons également de revoir fortement à la baisse les mille parcours d'insertion professionnelle pour les migrants réfugiés, alors que vous n'êtes pas capables de mener des politiques d'insertion sociale dignes de ce nom pour les Français les plus modestes. Les crédits consacrés au logement des migrants s'élèvent à 3 millions d'euros, alors que vous n'êtes pas capables de rénover comme il se doit les logements miniers du Pas-de-Calais, laissant leurs locataires dans un état de précarité énergétique sans précédent. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...'est-à-dire les contrôles à l'arrivée, et les départs encouragés. L'amendement vise à augmenter les moyens de cette action, mais ceux-ci nous semblent désormais suffisants, d'autant que le raccourcissement des délais dans le dispositif national d'accueil permettra d'augmenter la capacité des centres de rétention administrative. Vous proposez de diminuer les moyens alloués à l'accompagnement des réfugiés. Je vous rappelle qu'il faut distinguer les migrants demandeurs d'asile et les réfugiés, termes que vous semblez mélanger. Vous parlez de l'accompagnement des réfugiés. Celui-ci nous paraît essentiel à leur intégration. C'est un devoir pour la France que d'accueillir ces personnes, une fois que la protection leur a été accordée. Vous évoquez par ailleurs l'acquisition de la nationalité français...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

Ce budget a pour objectif une immigration raisonnable, maîtrisée et humaniste, prélude à une véritable intégration. Finissons-en avec l'idée reçue selon laquelle réfugiés et migrants seraient néfastes à notre pays. Ils ne représentent que 6 % de notre population et nous avons près de 20 % de notre population à l'étranger. Ils ne prennent pas nos emplois, mais sont souvent là pour compléter des filières en déficit d'emplois, notamment dans les secteurs de la construction et de l'hôtellerie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Non, monsieur le rapporteur spécial, nous ne confondons pas migrants et réfugiés, mais force est de constater que certains migrants économiques utilisent notre politique en matière de droit d'asile pour entrer sur notre territoire. Le droit d'asile honore la France mais, parmi ceux dont la demande d'asile est rejetée, seuls 10 % sont reconduits à la frontière ; 90 % restent chez nous de façon illégale, alimentent le marché noir et dorment chez des marchands de sommeil. Tout...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStanislas Guerini, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je maintiens qu'il y a souvent dans vos propos une confusion entre demandeurs d'asile et réfugiés, et non entre migrants et réfugiés, comme vous l'avez dit tout à l'heure. Nous sommes donc défavorables à l'amendement, puisque nous pensons que l'immigration peut être une richesse pour notre pays, dès lors qu'il accorde l'asile. Nous ne voulons pas d'un pays replié sur lui-même, mais d'un pays ouvert et riche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

Ainsi donc, certains, sur ces bancs, jugent opportun de priver de tous les moyens d'accompagnement vers l'intégration les étrangers en situation régulière ou les réfugiés. Dans le même mouvement, ils s'attaquent même aux dispositifs d'accès à la nationalité française et aux nombreux Chibanis qui vivent encore dans des conditions indignes au sein des foyers de travailleurs migrants non réhabilités. Cette conception de l'intégration, ce n'est pas la République. Cet acharnement à rendre indésirable tout ce qui est étranger, ce n'est pas la République. Motiver un am...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStanislas Guerini, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Madame Karamanli, nous comprenons la finalité de votre amendement. Comme je l'ai rappelé à la tribune, nous pensons que l'intégration de celles et ceux à qui nous accordons le statut de réfugié par l'acquisition de la langue, et le renforcement des moyens afférents, est une voie qu'il faudra continuer à explorer. Le Président de la République a d'ailleurs prononcé des paroles fortes à ce sujet, puisqu'il a indiqué qu'il faudra doubler le nombre d'heures d'enseignement dispensées aux réfugiés. Le budget que présente le ministre d'État présente et que nous allons voter aujourd'hui commen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont, rapporteur pour avis de la commission des affaires étrangères :

Pour rebondir sur ce que vient de dire M. le ministre d'État, il faut évidemment avoir des règles communes, de manière à éviter une sorte de « cabotage » des réfugiés. Ainsi, les Afghans présents en France ont, pour l'essentiel, été déboutés du droit d'asile en Allemagne. Cette situation n'est pas étonnante puisque le taux de protection des ressortissants afghans s'élève à environ 50 % en Allemagne contre environ 90 % en France. On voit donc bien qu'une harmonisation des règles est nécessaire. L'effort à mener pour augmenter les heures de formation linguisti...