Interventions sur "formation"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Verdier-Jouclas, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

D'autre part, le taux d'insertion dans l'emploi durable – soit d'une durée supérieure à trois mois – à l'issue des contrats aidés du secteur non marchand s'élève à 26 %, soit une efficacité moindre que celle des mécanismes de formation, qui permettent une insertion plus durable dans l'emploi de leurs bénéficiaires. La diminution du nombre de contrats aidés permettra de dégager les moyens nécessaires, à hauteur d'environ 500 millions d'euros, à l'augmentation des crédits de la Garantie jeunes et de ceux alloués à la formation des demandeurs d'emploi dans le cadre du « Plan investissement compétences » figurant au programme 103. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

 « L'avenir de chaque jeune passe d'abord par l'accès à l'emploi, par le travail plutôt que par l'assistanat. C'est pourquoi [il n'est pas souhaitable] que la politique en faveur de l'emploi consiste à offrir aux jeunes en difficulté des stages de formation « parking », des contrats aidés qui ne contribuent pas en réalité à leur insertion durable dans l'emploi ou, encore pire, l'addition d'allocations ». Peut-être l'avez-vous oublié, chers collègues du groupe Les Républicains, mais voilà le projet que vous avez défendu il y a environ six mois !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Nous voulons précisément pérenniser les emplois aidés dans les secteurs où ils sont nécessaires et utiles, dans les quartiers prioritaires, les outremers ou la grande ruralité, afin de permettre l'insertion durable des jeunes dans l'emploi en développant l'apprentissage et la formation professionnelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...es emplois d'avenir que vous allez supprimer étaient très qualifiants : sur trois ou quatre ans, ils permettaient de passer des qualifications et des diplômes et 50 % des bénéficiaires retrouvaient un emploi durable après six mois. Le taux de retour à l'emploi des contrats initiative emploi – CIE – dépasse 60 % et celui des contrats d'accompagnement dans l'emploi – CAE – est de 41 % – 4 % sont en formation. Pour ce qui est de l'efficacité et du coût, ce n'est pas plus, pas moins, que d'autres dispositifs d'insertion ou de retour à l'emploi. Vous ne pourrez pas prouver le contraire. Les contrats aidés sont utiles économiquement et socialement, pour nos collectivités et pour le milieu associatif, et vous allez les baisser de 40 % !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou :

Notre plan est de relancer la formation professionnelle, car c'est uniquement ainsi que l'on parviendra à lutter contre le chômage. Cela étant, dans certaines zones rurales, à densité faible et où les populations sont très précarisées – c'est le cas chez moi – , où les collectivités locales et le secteur associatif n'ont que très peu de ressources, on a décidé de conserver des contrats aidés qui servent des objectifs sociaux, mais auss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

...à auront des emplois durables ». Mais c'est Laurent Furst qui a raison : même dans les départements où l'emploi est revenu, où le taux de chômage est faible, il existe des personnes pour qui les emplois aidés sont un pied à l'étrier, la seule solution pour retrouver un emploi. Quels sont les emplois que vous voulez créer demain, pour qui ? Vous dites vouloir remplacer ces emplois aidés par de la formation. Mais quelle formation pour un senior de 58 ans, et pour quel emploi ? Quelle sera l'entreprise qui embauchera derrière ? Comment aura-t-il une fin de carrière digne ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...d'écouter l'ex-emploi aidé qui s'adresse à vous ce soir. Après avoir coupé les financements pour réduire le nombre de contrats aidés en 2017, le projet de loi de finances pour 2018 n'en prévoit plus que 200 000. Sur les 200 000 contrats restants, le taux de prise en charge va diminuer de 72,5 % à 50 % et les emplois d'avenir, mis en place par le précédent Gouvernement pour mettre l'accent sur la formation, sont totalement supprimés. Cette politique est dangereuse : des associations, des EHPAD, des collectivités locales, des écoles, des entreprises d'insertion et des entreprises traditionnelles se retrouvent en grande difficulté à cause de la perte de ces emplois. Au-delà de ces structures fragilisées, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui se retrouvent sans emploi : le Gouvernement se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Verdier-Jouclas, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

La diminution du taux de prise en charge, de 72,5 % à 50 % doit être perçue dans le cadre d'une politique économique plus large, qui comprend la transformation du CICE en baisse des cotisations sociales, qui bénéficiera à l'ensemble des associations qui en étaient jusque-là exclues,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

J'aimerais que chacun ici respecte l'autre. L'extrême gauche existe en France, mais elle n'a pas d'élu à l'Assemblée nationale. Il serait utile de connaître les mouvements et partis. Quant à la collègue qui évoquait l'aide à domicile, je tiens à lui préciser que les auxiliaires de vie sociale – AVS – possèdent un diplôme, elles ont une formation. On ne s'improvise pas AVS ! On n'improvise pas pour aller chez Denis et Serge faire une toilette. Il faut former des gens, les aider à se lever de nouveau le matin. Cela s'appelle des contrats aidés, madame !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

... un des seuls moyens d'accéder à court terme à l'emploi et d'enrayer la spirale de l'exclusion. D'après le Conseil d'orientation pour l'emploi, les personnes durablement éloignées du marché du travail sont aujourd'hui au nombre de 2,5 millions et, même si la reprise économique est là, elles sont trop éloignées de l'emploi pour en bénéficier. Ces personnes ont en effet besoin, non seulement d'une formation, mais aussi d'un accompagnement. Car, pour pouvoir suivre une formation, il faut avoir retrouvé la confiance en soi que l'on perd quand on est en position d'exclu. La confiance est indispensable parce qu'au cours d'une formation, on est obligé de se confronter à l'échec. On est aussi amené à se tromper. C'est aussi pour cela que les contrats aidés sont de formidables outils de retour vers l'emplo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...problème d'emploi, on nous dit qu'il y a des outils numériques. Demain, quand nous aurons un problème relatif à une classe d'école, on nous dira qu'il faut créer une classe numérique. J'ai de plus en plus l'impression que, dans la République en marche, il y a des sous-citoyens, notamment dans les zones rurales. Vous sous-estimez vraiment le rôle des maisons de l'emploi, qui sont là pour bâtir des formations et des solutions sur mesure afin que des publics éloignés de l'emploi et des métropoles puissent accéder à l'emploi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Comme l'a dit notre collègue Vercamer, les maisons de l'emploi sont le produit d'une volonté politique, de l'État mais aussi des élus locaux, qui sont invités à s'engager en faveur de l'insertion, de la formation et de l'accès à l'emploi. On peut les comparer, à cet égard, aux maisons de la justice et du droit, en faveur desquelles les élus de terrain, à l'invitation des politiques publiques de l'État, se sont engagés et qu'ils ont financées. Votre proposition de retrait vis-à-vis des maisons de l'emploi est d'autant plus surprenante qu'on nous parle à présent de la création d'une agence nationale de la c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...orialisée des emplois et des compétences. Ce sont elles qui créent le lien en associant les collectivités locales et en fédérant l'action des partenaires publics et privés. Elles développent le très bon dispositif qu'est la clause sociale d'insertion, analysent les besoins des entreprises en termes de compétences – tout ce que vous souhaitez, en réalité – et coordonnent l'élaboration des plans de formation. Elles permettent d'ancrer le service public de l'emploi dans nos territoires en tenant compte de leurs spécificités.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Masson :

...utilité, mais les maisons de l'emploi sont des outils d'ingénierie territoriale. Leur coeur de métier, c'est la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, c'est-à-dire l'adaptation des aptitudes des demandeurs d'emploi aux postes que les entreprises ont à pourvoir. Leurs outils sont les diagnostics territoriaux et l'accompagnement des publics, en travaillant sur les compétences et les formations ; leur champ d'action va du soutien aux jeunes créateurs d'entreprise jusqu'aux clauses d'insertion dans les marchés publics. Leur force réside dans leur connaissance du territoire dans lequel elles opèrent et dans leur capacité à animer une plate-forme collaborative qui regroupe tous les acteurs publics, économiques et associatifs. Avec la programmation d'un grand plan d'investissement pour l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Dans ce débat, une information décisive vient de nous être donnée : la maison de l'emploi située dans la circonscription de Mme la rapporteure spéciale marche ; elle continuera donc à être prise en compte financièrement par le budget de l'État. Je traduis cela directement par un manque de courage politique…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Le Gendre, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Il est, pour le même motif que tout à l'heure, défavorable. Le budget des entreprises d'IAE étant déjà en hausse, il n'est pas possible d'aller au-delà. L'insertion passe, comme je l'ai dit tout à l'heure, par d'autres canaux que celles-ci : le plan de formation y concourra, tout autant que l'action de Pôle emploi et les emplois aidés. L'insertion est une priorité de ce budget, et il n'y a pas lieu de modifier les équilibres que nous avons arrêtés initialement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...é à partir leur bilan financier ; c'est une approche parmi d'autres. Pour un emploi créé en entreprise adaptée, ce sont en moyenne plus de 11 000 euros qui sont économisés par la collectivité : 1 400 euros le sont au titre du revenu et 9 900 euros correspondent au coût moyen d'un allocataire. À cela s'ajoute, et c'est bien plus important, la valeur ajoutée sociale, en termes de socialisation, de formation et de valorisation personnelle. L'amendement vise à abonder de 8 millions d'euros la sous-action 02. 02 du programme 102, ce qui permettrait de respecter l'engagement de l'État s'agissant de la création annuelle de 1 000 aides au poste pendant cinq ans.