Interventions sur "GPA"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...s tout à fait. En évinçant la dimension corporelle de la filiation et en fondant la filiation uniquement, pour reprendre les termes de Mme la garde des sceaux, sur un acte de volonté et un projet parental, vous n'allez pas maîtriser ce cadre puisque vous allez reléguer la grossesse et l'accouchement à un rang second. Cela veut dire que viendront ensuite obligatoirement la gestation pour autrui – GPA – , les revendications pour la multiparentalité. Vous n'avez toujours pas expliqué sur quoi vous fonderez, à l'avenir, votre refus d'une demande de trois personnes à avoir un enfant. Le cadre n'est pas non plus maîtrisé en ce qui concerne la marchandisation. Nous savons que nous allons vers un marché des gamètes et de la procréation. Nous aurons l'occasion d'y revenir. Pour toutes ces raisons, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...ilité du corps humain, voilà ce qu'il y a dans le code civil sur les principes fondamentaux de la bioéthique : principe de dignité de la personne ; respect de l'être humain dès le commencement de sa vie ; respect, inviolabilité et extrapatrimonialité du corps humain ; nécessité du consentement préalable à une atteinte corporelle justifiée ; intégrité de l'espèce humaine ; gratuité ; nullité de la GPA ; anonymat des dons. Dans les principes éthiques du code civil, il n'est pas explicitement fait référence à l'indisponibilité du corps humain. C'est la raison pour laquelle je le proposerai dans un amendement à venir. Le code civil ne mentionne pas spécifiquement l'indisponibilité du corps humain. Relisez-le, madame la rapporteure !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Madame la garde des sceaux, je vous renvoie à l'avis donné par la Cour de cassation dans son arrêt du 31 mai 1991. Lors des débats ayant abouti à l'interdiction de la GPA, la question s'est posée d'inscrire ce principe d'indisponibilité du corps humain dans la loi. C'est donc bien une question juridique, évoquée par la Cour de cassation. Je vous invite à relire l'arrêt du 31 mai 1991.