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...que, qui va nous occuper pendant près de trois semaines, en formulant un souhait : celui que le Gouvernement et sa majorité s'ouvrent au doute. Dans les décisions très lourdes de conséquences que nous aurons à prendre, rien ne me semblerait plus dangereux que les certitudes avec lesquelles vous vous apprêtez à évincer délibérément le père, à dénier à la femme qui accouche son statut spécifique de mère, à priver l'enfant d'une filiation vraisemblable en effaçant au profit de deux mères la branche masculine de sa filiation et en favorisant délibérément les familles monoparentales. Vous l'avez dit, madame la garde des sceaux, monsieur Touraine, de même que Mme Théry que nous avons auditionnée : cette loi constitue un changement de civilisation. Vous avez moqué l'avis de l'Académie de médecine en...
Mes chers collègues, quelle loi enjoindra aux parents d'apporter de l'amour aux enfants ? Cela n'est pas possible ! Tout ce que nous pouvons faire, c'est empêcher les ravages de la cruauté. Nous savons tous qu'il existe des familles biologiques évidentes avec un père et une mère qui sont des bourreaux d'enfants, tandis que d'autres familles composées d'un seul parent ou de deux parents du même sexe sont, à l'inverse, des nids d'amour et de développement. Nous le savons tous – aussi bien vous, madame Genevard, que moi. Puisque toutes les opinions méritent d'être entendues, écoutez le point de vue radical d'un disciple d'Épictète.
...istence d'une vérité biologique. Mme Le Pen a dit que c'était une question angoissante : « Qui suis-je ? » Tout en respectant son opinion, qui est très cohérente, je lui réponds que « je » n'est pas le résultat d'une histoire antérieure. Je suis fasciné par le fait que quelqu'un pense que la réalité d'un être précède son existence, autrement dit qu'elle réside dans l'identité de son père et de sa mère. La réalité d'un être suivra toujours son existence. Le processus de construction du jeune être humain est un processus de culture cumulative – point final.
...n avec un géniteur mâle alors que, en l'état actuel de la science et de la médecine, un enfant naît toujours de la rencontre d'un gamète mâle et d'un gamète femelle. Cette construction théorique dénuée de toute logique vous contraint à nier, non pas une vérité biologique, mais une réalité biologique : en plaçant ces deux femmes sur le même plan, le droit de la filiation à venir nie le fait que la mère est celle qui porte l'enfant et qui enfante.