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...ner des formes d'élaboration conjointe des droits français et allemand : ce serait fouler aux pieds l'article 3 de notre constitution qui proclame que « la souveraineté nationale appartient au peuple ». Défenseurs de cette souveraineté nationale qui est justement la souveraineté populaire et qui représente le fondement de notre République, nous ne saurions accepter d'y renoncer au profit d'une chimère franco-allemande. De plus, en croyant consolider le prétendu moteur franco-allemand, l'on aboutirait en réalité seulement à renforcer un peu plus l'Europe allemande et austéritaire dans laquelle nous vivons déjà aujourd'hui. La formule et le constat sont du grand sociologue allemand Ulrich Beck, peu suspect de la germanophobie et du populisme dont nos contradicteurs ne manqueront pas de nous acc...