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...dence, les actes de neuromodulation doivent principalement garder une visée thérapeutique. Pourtant, la législation est assez silencieuse à ce sujet ; on autorise des actes de neuromodulation qui pourraient viser l'amélioration des performances du cerveau d'une personne non malade. Il ne s'agit donc plus ici de neuromodulation, mais de neuro-amélioration, ce qui n'est pas sans présenter un risque éthique. L'amélioration des performances cérébrales ne relève-t-elle pas d'une forme de visée transhumaniste ? Le projet de loi ne devrait-il pas limiter le recours à la neuromodulation en l'autorisation uniquement lorsqu'elle est à visée thérapeutique, autrement dit lorsqu'elle est utilisée en faveur de personnes chez lesquelles une pathologie a été diagnostiquée ? Pour le reste, il semble juste de con...