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La deuxième question qui se pose est celle des moyens. Les zones rurales n'ont pas les ressources, ni financières ni associatives, suffisantes pour mettre en place des activités périscolaires de qualité. C'est le problème auquel cet amendement vise à répondre et qu'il faut résoudre si on veut offrir à tous dans toutes les écoles de France des activités périscolaires de même niveau. C'est un sujet très important. Je finirai par une question qui me tient à coeur. Vous augmentez les ressources de l'enseignement supérieur et je soutiens tout à fait cette augmentation rendue nécessaire par l'évolution démographique. Mais la fermeture de classes en zones rurales appelle aussi une réponse urgente – je vous ai déjà écrit à ce ...
Je ne partage bien sûr pas les positions des collègues qui viennent de s'exprimer. Les maires ont la possibilité, avec les conseils d'école et le corps de l'éducation nationale, de choisir la meilleure des solutions pour leur ville, semaine de quatre jours ou de quatre jours et demi. Pourriez-vous confirmer qu'il existera bien des financements pour les villes qui choisiront de maintenir les quatre jours et demi sur la durée du quinquennat ?
...ts des programmes 998 et 999. Il s'agit de renforcer le soutien à l'enseignement scolaire public du premier et du second degrés. Chaque année, ce sont plus de 90 % des établissements privés qui bénéficient de fonds publics pour financer leurs frais pédagogiques et de fonctionnement. Rappelons que la grande majorité de ces établissements dispensent un enseignement religieux, alors qu'en France, l'école républicaine est laïque. La laïcité doit être placée au coeur du projet éducatif, ce qui n'exclut pas les pratiques religieuses individuelles ; au contraire, la laïcité garantit à tous la liberté de culte et la liberté de pensée, mais l'école doit garder sa neutralité. C'est pourquoi nous souhaitons effectuer ce transfert de crédits en faveur de l'école publique.
Je regrette infiniment que vous repoussiez cet amendement, monsieur le ministre, et je souhaiterais que nous en reparlions car nous avons pu, ensemble, mesurer combien ces écoles de formation parfaitement adaptées aux besoins locaux sont indispensables. Nous savons tous, parce que nous sommes des hommes et des femmes de territoires, qu'un certain nombre de ces établissements agricoles privés sont en difficulté. Je vous invite, monsieur le ministre, à venir en Indre-et-Loire rencontrer les dirigeants des maisons familiales rurales – MFR. Ce sont des personnes très engagé...