Interventions sur "conjugales"

2 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...ns cette niche du groupe Les Républicains. La proposition de loi que j'ai souhaité présenter devant vous se veut novatrice, puisqu'elle aborde la question des violences dans leur dimension intrafamiliale. Je sais que des familles attendent beaucoup de nous sur le sujet. Permettez-moi de reprendre le témoignage d'une mère de famille : « Malgré une condamnation au pénal et au civil pour violences conjugales, mon ex a conservé l'autorité parentale. Il a utilisé notre enfant pour s'acharner sur moi. Il ne respectait pas l'ordonnance de protection et il venait tout le temps en bas de chez nous pour me harceler, me demander de voir son fils, m'insulter. La justice n'a jamais cru qu'il était en danger avec son père. Au contraire, j'ai été accusée de vouloir séparer le père de l'enfant. » Ce sont 119 fem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...ma proposition de loi. Il est en effet nécessaire de « protéger aussi bien les enfants que leur mère en réformant notre législation en matière d'autorité parentale », en cessant d'« opérer une scission artificielle entre le conjoint et le père, quand il s'agit du même homme ». Ces mots ne sont pas les miens : ils ont été prononcés par le Premier ministre en ouverture du Grenelle sur les violences conjugales. J'y souscris pleinement et je vous propose de les concrétiser dans notre droit. Pour cela, il faut que l'intérêt de l'enfant puisse justifier une mise à l'abri et une protection immédiates vis-à-vis du parent violent. Non, un conjoint violent n'est pas un bon parent ! Nous savons que, dans les processus d'emprise que développent ces personnes, l'enfant, quand il n'est pas victime lui-même direc...