2 interventions trouvées.
Les réfugiés qui se trouvent dans un état d'urgence absolue doivent, bien entendu, pouvoir bénéficier de cette aide. Il faut, bien entendu, soigner ceux qui sont atteints de maladies que nous avions réussi à endiguer en France, telles que la tuberculose, la rougeole ou l'hépatite B, mais la France ne pourra pas continuer à ce train-là. En 2003, la France a soigné 180 415 réfugiés. En 2016, ils étaient 311 310 – soit, en treize ans, une augmentation de 72 %. On peut s'en réjouir, mais comment aussi ne pas se poser quelques questions ? Comment la France pourra-t-elle continue...
J'entends bien vos arguments, madame la ministre, mais il me semble que vous mélangez tous les cas de figure, par exemple en évoquant simultanément les maladies infectieuses et l'hypertension artérielle. J'aimerais savoir sur quelles données vous vous fondez : existe-t-il des études ? Je ne crois pas – et c'est justement ce que nous vous demandons. Il n'y a pas d'étude systématique nous permettant de juger du bien-fondé d'accorder tous les soins aux personnes bénéficiaires de l'AME.